Nuit – Jazzy Bazz

"C'est tellement d'taf, tu m'insultes quand tu m'dis qu'c'est du génie pur"

"J'ai l'impression qu'on danse, alors qu'on se tourne autour. Avant d'te rencontrer je n'croyais pas en l'amour"

"J'respire la nuit quand y'a plus personne dehors, quand les gens heureux respirent corps contre corps"

"J'me demande comment laisser ma trace comme la trajectoire des comètes"

"A l'oeil nu j'vois pas l'paradis, au d'ssus des nuages. Je n'vois pas Dieu non plus mais j'le ressens dans ma poitrine"

"Je n'ai pas peur de la mort, j'ai peur de c'qui vient après"

"J'prends la souris, fait parcourir la flèche sur ton visage, zoom sur ton sourire. J'essaie d'savoir si t'es heureuse ou pas, tu transformes les colombes en corbeaux. J'ai brûlé ta photo mais t'es encore belle, j'ai tout jeté mais sans vider la corbeille"

"N'attends pas que Satan mène la danse, pas le temps pour les vacances, fais-le maintenant. Maintenant, pas demain nan, fais-le maintenant. Maintenant, mets les mains d'dans, tu n'as pas le temps. Affronte quand t'es perdant, fuis le mal en tapant sur l'hématome tel un battant"

"On parle tous la même langue que quand on se tait"

"Depuis ta dernière séparation, tu ne crois plus en aucune déclaration, quel dommage... T’es la plus belle femme dont on puisse rêver mais tu n’t'aimes pas donc tu ne comprends pas qu’on puisse t’aimer"

"Je pense à toi du soir au matin, tu s'ras mon seul remède"

"Un cœur de glace mais j'ai vu d'la neige fondu sous tes paupières"

"La nuit m'libère, la paresse faut la mettre en sommeil"

"P't'-être qu'on s'conjuguerait encore à deux si on avait vécu notre délire à l'écart de ce monde. J'm'empêche de cligner des yeux car je n'veux pas t'quitter du regard même un quart de seconde"

"J'veux libérer ma peine avec la nuit qui s'évapore, j'compose ton numéro mais j'en ai déjà des remords"

"Le soleil commence à décliner, j'aimerais capturer un instant d'éternité. Je regrette que mes sens ne soient pas assez développés pour distinguer la vérité"

"J'vais pas regarder le temps passé alors que je suis moi-même de passage. Loin du paradis terrestre, t'as l'impression qu'on parodie tes rêves"

"Accorde-moi juste une nuit, j’empêcherai le jour de se lever juste le temps d’une vie"

"Je serai un vrai bonhomme quand je saurai dire "je t'aime". On se rassure en espérant que les âmes survivent quand drames surgissent"

"Là, je sens qu't'es faible quand ta méchanceté s'révèle. Je m'demande souvent si un xénophobe à l'étranger s'déteste"

"Des odeurs qui rappellent des moments, des souvenirs dont j'ressens le parfum, des arômes assommants"

"J'prends la souris, fais parcourir la flèche sur ton visage, zoom sur ton sourire, j'essaie d'savoir si t'es heureuse ou pas, tu transformes les colombes en corbeaux"

"À l'inverse d'une cigarette, moi, j't'ai toujours trouvé plus douce sans filtre"

"Insomnie, tout commence après minuit, j'ai pas peur de la mort, j'ai peur de l'agonie"

"J'ai peur des choses qui sont trop bien alignées à part les planètes"

"Mes confessions dans des écrits épistolaires, sans concession, le cœur braqué par des pistolets"

"On f'ra l'tour de la voie lactée, j't'en ai fait la promesse, la voilà actée"

"Nan, je n'crois pas qu't'aies besoin d'elle, elle en a tant ensorcelé. J'vois déjà ton cœur morcelé, je n'crois pas qu'tu le supporterais"

"J'me demande à quoi bon grimper vu que j'finirais par descendre"

"Des parfums qui font rejaillir des souvenirs, ensevelis dans une mémoire qui ne demande qu'à s'ouvrir"

"Mon amour n'est même pas questionnable, poupée. T'as su transpercer mon gros pectoral, poupée. Quand j'parle d'autres meufs, j'suis dans mon personnage, poupée"

"Deviens celui qu'une simple lueur de soleil émerveille, quel intérêt d'être surentraîné pour le sommeil éternel ?"

"Sept années que je suis triste mais mon miroir n'a pas une cicatrice"

"Au cœur, un pincement car j'aimerais capturer tout ces instants impalpables, pour les recomposer et la réconforter"

"Des parfums qui font rejaillir des souvenirs, des joies et des peines, des larmes et des sourires"

"On s'fait des promesses et p't-être qu'on les tiendra. Le vent ravivera la flamme, ou l'éteindra"