Polak – PLK

"On a grandi comme des hommes, on porte nos couilles jusqu'au décès"

"Y'a que deux places dans le féfé, quand tu perces, t'as moins d'amis"

"À c'qu'il paraît, j'ai des yeux que pour toi, chacun d'mes textes, chacun d'mes regards, tout c'que j'fais, c'est pour toi"

"Reconnait un vrai de vrai à la gueule d'ses ennemis"

"J'ai connu tant d'galères, que j'suis trop fier d'en être là, on en a passé des épreuves, on va en passer encore. Fréro, tu sais, la peur, ça a toujours freiné l'Homme; donc p'tit frère bosse le mental, va falloir serrer les dents, avancer quand s'serre l'étau"

"M'attacher à quelqu'un, c'était pas dans mes plans, c'était pas très tentant. J'ai toujours trouvé relations parfumées ; partout, c'genre de mensonges, déceptions à la clé"

"Sache que j'peux rigoler mais je n'plaisante pas, tu te tais quand j'parle, je n'plaisante pas"

"Du sang corse comme Bonaparte, classique comme quand le S crie Mathafack"

"Depuis tout petit, je cours derrière le bonheur, croyant le trouver en moi, j'attendais mon heure. Du mal à faire confiance en la race humaine, j'aurais dû t'en parler mais j'ai pas su l'faire, me renfermer dans l'silence, c'est mon seul repère"

"Si t'es généreux mais que tu donnes pas quand on t'réclame"

"Ce soir, je regarde vers le ciel, j'fume, j'm'enfonce dans l'siège. Le quartier, c'est fade, l'argent rajoutera l'sel"

"Devant mon cœur, y'a un guerrier qui brandit les armes. Des flammes, des lames, des cris, des larmes, mon cerveau crie, mon corps reste calme. Dans ma folie et dans mon âme, j'reste incompris, j'me comprends mal"

"Je me suis toujours promis de tout baiser, réussir direct, pas de coup d'essai"

"Allons enfants venus des halls qui caillassons du haut des bats, j'suis comme les mecs de mon quartier : un peu nerveux sur les bords"

"Les âmes de taisent, les actes se font"

"Tu veux vraiment réussir ? Faut y aller, on veut devenir boss, fuck être salarié"

"La jalousie vit dans le bénéfice, son prix réside un peu dans son charme"

"Sentiments coupés au sécateur, impossible de réparer. Ici, si tu dis qu't'as peur, tu finiras par t'faire grailler"

"C'est eux, les assassins, ils aiment pas les miens, ouais, dans cet État policier, la misère est diabolisée donc si l'on est impoli, c'est que l'esclavage aboli, c'est un mensonge établi"

"Ça m'a toujours empêché, ah ouais, impossible de me laisser aller, de t'enlacer pendant des années, j'me lasse vite, faut me laisser"

"Je n'ferai aucun effort, j'pense qu'entre nous, ouais, c'est mort. Si j'finis sur la paille, tu connais mes failles donc j'vise que la monnaie par peur de la faille. Pas besoin de love, juste besoin de lovés ; riches deviennent mes pauvres, rajoute du champagne dans leur rosé"

"Maintenant, faut même s'méfier des policiers, c'est trop risqué, parce que ces fils de putes nous tirent dessus pour rien. L'État les protège et tu vas en prison si tu protestes. J't'en fais la promesse : s'ils tuent un frère à moi, j'fumerai un de leurs collègues et j'finirai ma vie au frais, ça, sur ma mère, je te l'promets"

"Derrière lunettes opaques, les yeux rouges, presque aux larmes, je contemple mon futur, crache sur passé trop cramé"

"J'rentre pas dans l'moule, j'rentre dans leur boule, que personne ne fasse l'étonné"

"Rappelle-toi l'époque où j'découpais les plaquettes comme les corps dans Grey's Anatomy"

"Faut réfléchir avant d'parler, garder tes ambitions pour toi"

"Plus d'vacances, pas d'été, que du taff, on dormira quand on s'ra décédé"

"Ça manque de folie, en France, on fait que s'ennuyer, donc moi, j'vide ma tête et remplis des cendriers"

"Te confie pas à toutes les gos, souvent, c'est perte de temps, fais des études et fais des loves"

"Tu m'croises en ville et tu la ramènes moins qu'sur le web, j'ai ton adresse sauvegardée dans mon Waze, tu la ramènes moins sur nous ouais"

"J'ai tapé dans sa tête comme Bambi 92i qui met des manchettes dans les paos"

"J'ai cette particularité : aucune confiance envers les femmes"

"Jamais voulu être blessant, maladroit comme à la naissance, présent mais l'esprit est absent"

"Rien de plus troublant que l'regard d'une mère, rien de plus vide que l'regard d'un mort. Richesse à celui qui sait s'taire, la mort à celui qui parle fort"