Ce monde est cruel – Vald

"Marre d'être prise pour un objet qu'on prend pour vendre un autre objet, marre des allusions obscènes qu'on fait sur ses formes ou sur ses projets. Ouais, y'a un cœur derrière le décolleté, y'a même encore des rêves d'écolière"

"L'avenir n'est pas sélectif, du point d'vue des mines, le mien n'est pas clair mais j'veux qu'tu le suives, ton cœur pourri par terre, je veux qu'tu l'essuies"

"Ouais, le sexe et l'argent, ça fait tout, j'ai les deux et pourtant, ça fait rien"

"Nous contre eux, c'est comme s'ils s'battaient contre la génétique, dis-moi c'qu'ils vont faire, à part appeler les flics, aller sur YouTube et commenter négatif"

"J'pourrais trouver une autre fille bien et la mettre au centre de ma vie. Le soir, défoncée dans mes bras, elle m'expliquera le sens de la vida. Qu'est-c'qu'ils ont fait, tes amis ? Regarde bien, c'est moi ta vraie famille, avant l'divorce, on pourra s'ignorer vu la taille de la villa"

"J'vais sauver les miens avant les vôtres, gros, sinon, c'est pas la peine, mais sauver les siens avant les autres, gros, c'est l'programme des Le Pen"

"C'est toujours les mêmes fils de putains qui ramassent, le savoir se perd car tout l'monde parle trop, j'ai ouvert moins de bouquins que de balle-trous"

"J'ai appris à aimer dans les chiottes du lycée catholique. Suikon Blaz derrière la porte qui disait : V, dépêche-toi, j'ai la colique"

"Il faut qu'tu sauves la planète parce que, c'est sûr, c'est ta faute. Té-ma ton pot d'échappement, eh, té-ma ton déodorant. Tu mets l'carton dans la verte, la pollution, c'est ta faute et, l'réchauffement, c'est la chatte à ta mère. Ce monde est cruel et culpabilisant"

"À force de l'lire, j'finis par croire qu'à force de l'dire, j'finis par l'être"

"Là, j'me branle à mort en attendant la mort, devant l'amour de ceux qui n'font qu'un corps"

"Sa mère un Oscar et sa mère un Grammy, sa mère la SACEM et sa mère l'ADAMI, caisse remplie de beuh d'Amsterdam, tu prends Madame Courage pour nous quer-bra"

"Pourquoi tu nous fais ça ? Babe. J'espère encore que c'la peut s'arranger, qu'après la guerre, tu pillaves en fait. C'était quelqu'un d'autre qui t'montait la tête, c'est bon, t'as compris, maintenant tu regrettes, j'espère encore me tromper, comme je t'ai toujours trompée, hein"

"J'les vois, les autres qui rient, j'me demande s'ils ont compris. La fin du monde est proche, et, moi, j'suis tellement loin d'mes proches"

"Pourquoi ça te fait plus de bien quand t’as mal ?"

"Vas-y, moi aussi, j'vais louer la Tour Eiffel, j'crie "V. A. L." partout comme si j''tais DZ"

"Qu'est-c'que tu racontes ? La moula ? La moula, c'est que dalle tant que tu sauves pas ton entourage, pour ça, il te faut du courage, sauter les barrages, briser les rouages"

"La fortune du Qatar pour trouver la paix comme Kurt Cobain, je vais trouver la voie ou m'faire kidnapper dans un Merco Benz. J'suis pas là, j'suis en quête ; comme j'suis pas là, elle enquête"

"Allez, faites sauter la planète, ils gaspillent même la salive"

"J'lui mets la fessée comme si j'étais son père, les yeux sont vides mais les poches sont pleines"

"J't'écoute, je fais l'effort déjà d'ouvrir les yeux, comprendre, c'est d'mon ressort, pardonner celui de Dieu"

"J'suis serein quand j'suis tout seul, leur seum me déboussole, je sais qu'j'suis pas tout seul, fait qu'j'suis serein quand j'suis tout seul"

"On va t'baiser deux fois comme une meuf raciste même si, toi, je baise pas, je t’exorcise. Tes  démons : fondation que j'extermine, extrême ligne"

"Qu'est-c'qu'ils vont faire ? Me briser le cœur ? C'est bon, y'a rien dedans"

"Ce monde est cruel, fais ton argent, ferme ta gueule. Parlons du bénéf', même si les mots n'ont pas d'valeur. Ce monde est si cruel, c'est sûr que ces gens viennent d'ailleurs, je rêve de leur planète, la main sous l'fusil mitrailleur'"

"J'peux continuer à sourire, faire semblant qu'c'est l'paradise"

"J'me souviens des rires, j'me souviens plus de toi"

"Combien de larmes étaient fausses ? Ça fait longtemps que tu t'armais d'émotion, pour me faire pitié, saloperie d'putain, c'est toi le démon"

"Quand j'ai fini, elle me remercie, j'l'ai remplie de joie, comme le Bercy, comme le Zénith, comme Omar Sy sur la question d'la Palestine"

"On se sentirait presque en liberté, j'vais pas mentir, j'en tire d'la fierté, j'braque ces braqueurs, j'suis Jacques Mesrinisé, contre le salariat, j'suis immunisé"

"L'évolution n'aura fait qu'un tour : alcool et shit et on redevient des singes"

"J'peux plus me voir, seul, je me lasse, j'vais m'suicider, je me menace"

" J'veux être ivre, demain ne compte pas, pourquoi la vie devrait être un combat ?"

"J'fais la belle étoile, le décor est parfait, le savoir est une arme, apprends tes leçons, devant le canon, mouille ton caleçon. Ce monde est cruel comme cet hameçon, d'laquelle t'es amoureux, pauvre garçon"

"Bitch, pas besoin de taffer, suffit de me faire cracher, élever mes portraits crachés, la juge me fera cracher. Bitch, je suis tracé, je ne peux rien cacher. Je sais c'que je vais faire de tout cet oseille, j'vais t'le passer, pas de rapport protégé (jamais), meilleure rentabilité"

"J'ai tellement de chance à côté des autres, j'trouve ça tellement cruel, hein. Comment ça ? Dieu donnerait de la chance, du talent à certains, pas à d'autres ? Ça, ça m'rend parano, je sais plus si j'me suis entraîné, si, tout ça, j'le mérite, si l'univers était avec moi ou si ça fait dix ans que j'me bats"