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Hotel Paradisio : « La compétition, c’est ce qui m’alimente »
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il y a 3 ansle
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PKev95Alors qu’il a livré son projet GEMINI ce vendredi, Hotel Paradisio montre une fois de plus ses capacités. Cette fois, il va même plus loin en se baladant entre les styles sur 10 titres réussis. Comme pour l’album précédent, nous avons proposé une interview à l’artiste…
Raplume : Bonjour Hotel Paradisio ! Tout juste six mois après la sortie de ton précédent projet, Hollymoon, tu dévoiles GEMINI. Évidemment, ce nom coïncide parfaitement avec la date de sortie puisque le 21 mai marque le premier jour du mois des gémeaux, mais pourrais-tu nous en dire plus sur ce titre ?
Hotel Paradisio : Bonjour, merci pour l’interview ! L’idée du titre de Gemini vient du fait que les morceaux du projet étaient tous différents, et qu’on découvrait plusieurs facettes. J’ai voulu faire des titres plus personnels que d’habitude, plus incisifs. L’idée de Gemini, c’est qu’il y deux faces opposées, mais qui se complètent. Une part claire et une sombre. Les humains sont comme ça, on est complexe. Et puis aussi, je suis moi-même gémeau donc c’était évident que je prenne ce titre.
R. : Sur la pochette de l’album, on t’aperçoit avec les mêmes yeux blancs que sur celle d’Amityville, mais on retrouve aussi le ticket orange qui nous a emmené sur Hollymoon. Tu peux nous en parler ?
H.P. : Alors cela vient du fait que je travaille avec le même graphiste tout le temps pour les covers, et à force, on retrouve souvent le même univers. Les yeux blancs, c’est venu comme ça, mais ça reprend l’idée aussi de Amityville et du fait d’être habité, c’est le coté plus sombre qui ressort là. Le ticket orange, c’est plus pour rappeler les étiquettes des prix sur les CD, un petit coté nostalgique. Et la fissure sur la vitre de la cover, ça montre une cassure où chaque éclat est une facette.
L’un des morceaux qui se détache complètement, c’est « CAVALE », que tu as produit toi-même. Comment s’est passée la création de ce son si entraînant ? Tu fais la prod avant ou après le texte ?
« Cavale », j’ai commencé avec le synthé et j’ai rajouté une ligne de basse style 80’s pour tester. Ça fait longtemps que je voulais faire un morceau comme ça du genre Scarface, Miami, avec un drum 80’s. Du coup, j’ai rajouté la basse, le drum et je me suis dis : « ça y est, c’est ça ». J’ai tout de suite posé le refrain et le couplet.
Cela fait désormais plus de 5 ans que tu as officiellement démarré dans la musique. Quel regard portes-tu sur tes précédents projets ?
Je suis fier de mes projets, mais j’ai l’impression d’arriver avec Gemini à un aboutissement. Dans les premiers projet, je me suis lancé dans un univers inconquis. J’étais inspiré par la vague canadienne qui me rappelait fortement le style de vie de ma ville. Aujourd’hui, j’ai affuté le style et je me rapproche de plus en plus de comment j’ai commencé la musique, c’est-à-dire l’écriture, le côté brut. Bien entendu, je reste toujours attaché à cette univers de rêve, cette planance comme sur « Le chant des sirènes » ou « L.A.X ». C’est pour ça que Gemini prend son sens, je suis dans une position où j’ai plusieurs style de sons.
Deux semaines avant la sortie du projet, t’as envoyé « OKKOTO », qui a obtenu d’excellents retours du public. Est-ce que tu appréhendais de livrer un premier morceau 100 % kické alors que ton public est plutôt habitué à t’entendre sur un autre registre ?
Oui, j’avais peur un peu que les gens se disent que j’essaie un autre genre par nécessité, mais en même temps vu que quand j’étais ado, je kickais, que j’aime ça, et que j’ai kiffé faire ce titre de fou, je me suis dis : « C’est sûr que les gens vont le sentir et qu’il y aura une résonnance ». En plus, je reste dans mon univers : dans le texte, tout ce que je dis ça vient du cœur. Regarde, même sur Spotify elle a fini dans la cloud rap pour te dire, alors que c’est assez sombre comme titre.
Sur ce morceau justement, tu dis ceci : « J’ai pas la gueule d’l’emploi donc j’ferai en sorte d’être mon seul employeur. Tu croyais pas en moi, j’te laisserai jamais dire qu’t’as raison ». Quels sont tes rapports avec l’indépendance et la persévérance ?
J’ai l’impression que je ne corresponds pas à l’archétype classique du rappeur, et que autour de moi, peu de gens croient en moi, ou du moins en ma musique. C’est peut-être juste une impression, mais moi, ça me conforte, parce que je suis constamment en compétition, c’est ça qui m’alimente, j’ai envie de prouver. J’aime me retrouver au pied du mur, parce que je me connais et c’est là que je puise dans mes ressources et que je me débrouille. À l’école des loups, l’apprentissage commence par la faim. De plus, j’aime pas dépendre des gens, même si j’adore travailler avec mon équipe, je veux toujours avoir la sensation que si demain, je me retrouve tout seul sans rien, j’aurai tous les outils pour faire ce que j’aime, de la musique, de la création.
Los Angeles, Patagonie, Tibet, Japon, banquise : comme toujours, le champ lexical du voyage est présent et nous transporte au fil des morceaux. Comment choisis-tu toutes ces destinations dans tes textes et lesquelles as-tu déjà visité ?
J’ai pas beaucoup visité le monde, mais je suis un rêveur. Je choisis ces destinations parce que soit elles me font rêver, comme Los Angeles. C’est Hollywood, les palmiers, les cocktails dans une villa design avec une vue sur la vallée. Soit c’est que j’y vois un caractère presque magique, ou monstrueux, le Japon avec son univers mythologique comme dans les films de Myazaki, ou la banquise qui recouvre une étendue d’eau profonde, glaciale et sombre.
Dans « MIRADOR », tu sembles évoquer ton avenir dans la musique. « On veut la vie qu’on s’est promis, on est les prochains dans le train. J’veux des profits, j’fais un croquis pour tenir l’avenir dans mes mains ». À quel point tu as déjà planifié la suite de tes projets musicaux ?
J’ai pas spécialement planifié, je veux juste faire de la bonne musique et la sortir pour les gens. Bien sûr, j’aimerais que le projet prenne plus d’ampleur et que les possibilités artistiques se multiplient. Mais je suis très content du chemin jusqu’à maintenant. Là, y a Gemini qui est sorti, j’attends un peu les retours et je vais me renfermer et faire des nouveaux titres, c’est ce qui m’anime.
Un grand merci à Hotel Paradisio pour cette interview ! Pour découvrir l’album GEMINI en streaming, c’est par ici.
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Vous devriez aimer
Nous y sommes, le mois de juin est enfin là. Les premières chaleurs de la saison estivale arrivent, et les premiers festivals aussi. On vous présente cinq événements à ne pas manquer pour le début de l’été…
We Love Green – Paris (du 02 au 04 juin 2023)
Nous commençons par un festival incontournable de l’été, We Love Green ouvre le bal pour ce début du mois de juin. Fort de sa programmation particulièrement diversifiée, on retrouve quelques grands noms du rap français qui se produiront sur scène, tels que : Gazo, OrelSan, PLK, Dinos, Disiz, ou encore une Mouse Party de Mehdi Maïzi. Quelques artistes en développement seront aussi présents pour retourner le public avec : Yvnnis, Luther, Winnterzuko, Khali, J9ueve, ou H JeuneCrack. Pour cette occasion, rendez-vous au Bois de Vincennes du 2 au 4 juin. Pour vous rendre sur la billetterie, cliquez ici.
Les Paradis Artificiels – Lille (du 2 au 3 juin)
Direction le nord de la France à Lille pour Les Paradis Artificiels. A cette occasion, on a droit à une programmation cinq étoiles avec : Dinos, Kerchak, Bekar, Chilla, Bu$hi, Winnterzuko, Sto, H JeuneCrack, PLK, ZKR, Doums, Meryl, Khali, Benjamin Epps, J9ueve, Rounhaa, Luther ou encore BabySolo33. Une très longue liste en simplement deux jours, les Paradis Artificiels vous donnent rendez-vous à la Halle des Glisses du 2 au 3 juin. Réservez vite vos places en cliquant ici.
VYV Festival – Dijon (du 9 au 11 juin)
On continue en prenant la route pour Dijon, avec un événement qui prend de l’ampleur chaque année avec le VYV Festival. Pour cette nouvelle édition, la programmation est plus qu’alléchante avec la présence de : Hamza, Ziak, Luidji, Disiz ou encore Meryl. On peut même ajouter à cela la venue de Angèle et Aya Nakamura, rien que ça. Cette année, l’organisation se développe et mets en place un camping pour les visiteurs, et arbore toujours sa volonté d’apporter une démarche éco-responsable et sociale à son événement. Le VYV Festival vous donne rendez-vous du 9 au 11 juin au Parc de la Combe à la Serpent, n’attendez plus et réservez vite vos billets en cliquant ici.
Marsatac – Marseille (du 16 au 18 juin 2023)
Toujours en traversant la France en direction du sud, le festival Marsatac prend à nouveau place à Marseille au Parc Borély du 16 au 18 juin. Avec une programmation de plus en plus éclectique, le rap occupe encore et toujours une place importante avec un casting XXL : Tiakola, Hamza, PLK, Gazo, Josman, Le Rat Luciano, Kerchak, Prince Waly, J9ueve, Khali, et encore bien d’autres.
Fort de son rayonnement dans le sud de la France et de ses valeurs environnementales, ne ratez pas ces dates pour démarrer votre été de la meilleure des manières. Il ne reste plus que quelques places à retrouver ici.
Solidays – Paris (du 23 au 25 juin 2023)
Après avoir traversé la France, on remonte en direction du nord pour retourner dans la capitale avec un autre incontournable, les Solidays, à l’occasion des 25 ans du festival. Pour cette nouvelle date parisienne, rendez-vous à l’Hippodrome de Longchamp du 23 au 25 juin. Il y en aura pour tous les goûts, avec une liste d’invités de folie : SCH, Tiakola, Josman, Hamza, Zola, Ziak, Djadja & Dinaz, Luidji, Kerchak ou encore Favé. De plus, il faut aussi souligner la présence de compositeurs de renoms qui ont déjà oeuvrés pour le rap tels que Sofiane Pamart, Vladimir Cauchemar ou encore Cerrone. Pour profiter de cet événement, rendez-vous ici pour réserver vos pass.
QUELQUES AUTRES DATES A NE PAS MANQUER…
- 7 juin – WU TANG CLAN / NAS – Accorhotels Arena (Bercy)
- JOSMAN, MOUSE PARTY x MEHDI MAIZI, BIANCA COSTA
- 23 juin – FESTIVAL DE NÎMES– Arènes de Nîmes : DAMSO
- 29 juin au 02 juillet – GAROROCK (Marmande, 47) : GAZO, TIAKOLA, WINNTERZUKO, LUJIPEKA, MERYL, CENTRAL CEE
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Les news de la semaine #16 (Tuerie, Raska, Prince Waly…)
L’actualité du rap français est dense. Chaque semaine, les infos grouillent de tous les côtés. Depuis un moment, Raplume vous propose un récapitulatif des news du jour sur son compte Instagram. En 2023, nous allons plus loin et vous proposons chaque lundi une mise à jour de ce qui s’est passé d’important dans le secteur. L’article se clôture avec la liste des nouvelles certifications délivrées par le SNEP.
Tuerie : son film “Papillon Monarque” disponible sur YouTube
Son premier projet “Bleu Gospel” avait été largement salué par le public et la critique. Au travers de 8 morceaux Tuerie avait en effet révélé une sensibilité rare et rafraîchissante. Via un storytelling bien ficelé l’auditeur entrait dans le monde sincère du rappeur boulonnais. Explorant des sonorités acoustiques originales, “Bleu Gospel” révélait alors la puissance du rap de Tuerie.
Près de deux années plus tard, à Tuerie d’annoncer la sortie d’un nouveau projet. Souvent considéré comme étant plus complexe à réaliser que le premier, ce nouvel opus s’intitule Papillon monarque. Un titre lourd de sens, qui pourrait notamment évoquer une métamorphose personnelle. Mais avant toute interprétation, on vous laisse découvrir le film réalisé par Steven Norel sorti aujourd’hui :
Raska vient de sortir un documentaire sur les femmes dans l’histoire du rap
Le youtubeur rap dénommé Raska a dévoilé le 3 mai dernier son nouveau documentaire : Le dossier oublié de l’Histoire du rap. Il fait suite à L’Histoire du rap français et Le lien entre les gangs & rap. Cette fois-ci, Raska angle son récit sur la construction du mouvement hip-hop en mettant en lumière les femmes fondatrices de la culture. Il faut dire que des artistes comme Grandmaster Flash, DJ Kool Herc et Afrika Bambaataa sont souvent cités au moment d’évoquer la naissance du hip-hop.
Co-écrit avec le journaliste Nicolas Rogès, le documentaire raconte donc, entre autres, l’importance de Sylvia Robinson, de Cindy Campbell, petite sœur de DJ Kool Herc, ou encore des pionnières américaines que sont Queen Latifah, Missy Elliot et Lauryn Hill. « C’était important pour moi de revenir sur toutes ces femmes qui ont marqué cette histoire et qui ont permis de faire du rap ce qu’il est aujourd’hui. Comme tu le sais, c’est auto-produit et malheureusement démonétisé d’office, mais je tiens à continuer ce format. Ça me tient vraiment à cœur », explique Raska dans la description de sa vidéo.
Le premier album de Lazer MMZ bientôt dans nos écouteurs
Après l’émancipation de Moha avec son premier album solo EUPHORIA, Lazer suit les traces de son ancien duo. En effet, il va sortir BUSHIDO le 9 juin. « Je suis fier de vous présenter la cover de mon premier album qui sortira le 9 juin 2023. Cela représente des heures de travail pour vous offrir le meilleur de moi-même dans une plume aiguisée comme un sabre », raconte Lazer sur Twitter.
Il va falloir se montrer encore un peu patient avant de pouvoir écouter BUSHIDO.
Prince Waly annonce la sortie d’un nouvel album avant son Olympia
Le 30 septembre 2022, Prince Waly signait un retour tonitruant avec Moussa, après trois années d’absence. Le rappeur parisien a depuis connu un succès d’estime qui lui permet de faire des shows dans toute la France pour défendre son album. Il a notamment rempli La Cigale de Paris en janvier dernier. Annoncé depuis quelques semaines déjà, Prince Waly a confirmé qu’un nouveau projet arriverait avant son show à l’Olympia le 23 janvier 2024. C’est l’artiste en personne qui a révélé l’information durant un concert à Tours. Une bonne nouvelle pour le rap français !
Jul : son 28ème album disponible le 9 juin
C’est quand qu’il s’éteint ? Jul ne s’arrêtera donc jamais. Infatigable, le rappeur marseillais vient d’officialiser la date de sortie de son nouvel album. Le rendez-vous est donc fixé au 9 juin prochain.
Il avait récemment proposé à ses fans de composer eux-mêmes la pochette de ce 28e album. Après concertation avec son équipe, voici la pochette choisie par le Phocéen :
🚨 JuL annonce la sortie de son 28ème album en direct du stade Vélodrome
« C’EST QUAND QU’IL S’ÉTEINT ? »
📆 9 Juin pic.twitter.com/euKJTXjSIy
— RAPLUME (@raplume) May 14, 2023
Les certifications de la semaine
Chaque semaine, retrouvez les certifications albums et singles, dévoilé par le SNEP (Syndicat National de l’Édition Phonographique).
- Disque de platine (100 000 équivalents ventes) :
Niro- OX7
- Singles d’or (15 000 000 équivalents streams) :
Siboy – “Cagoulé”
DTF – “Boyz”
Menace Santana- « Skiboy »
Kalash (feat. Damso) – « Malpolis »
Werenoi (feat. Ninho) – « Ciao »
Zola (feat. Damso) – « COEUR DE ICE »
- Singles de platine (30 000 000 équivalents streams) :
Bigflo & Oli- « Sur la lune »
Ninho – « Gros vendeurs »
Dinos – « Helsinki »
Gazo (feat.Damso) – « Bodies »
Orelsan (feat. Angèle) – « CP_009_EVIDEMMENT »
- Singles de diamant (50 000 000 équivalents streams) :
SCH – « Je la connais »
Alonzo – « Suis moi »
Naps – « En détente »
DA Uzi (feat. Ninho) – « Crois-moi »
Auteurs/autrices
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Les news de la semaine #15 (Pop Smoke, Green Montana, Guy2Bezbar…)
L’actualité du rap français est dense. Chaque semaine, les infos grouillent de tous les côtés. Depuis un moment, Raplume vous propose un récapitulatif des news du jour sur son compte Instagram. En 2023, nous allons plus loin et vous proposons chaque lundi une mise à jour de ce qui s’est passé d’important dans le secteur. L’article se clôture avec la liste des nouvelles certifications délivrées par le SNEP.
Plus aucun morceau de Pop Smoke ne sortira
Après les albums posthumes Shoot For The Stars Aim For The Moon (2020) et Faith (2021), plus aucun morceau de Pop Smoke ne sortira sur les plateformes de streaming. Ainsi, l’intégralité du catalogue du rappeur américain est désormais entre les mains des auditeurs. C’est son producteur Rico Beats qui a révélé l’information sur les réseaux sociaux. « Si Pop était encore en vie, il n’aurait pas approuvé 99% des titres qui ont été sortis depuis sa disparition. Pop est mort il y a 3 ans de cela. Combien de titres pensez-vous qu’il ait enregistré en un an ? Vous allez devoir affronter la réalité en face », a-t-il confié.
La première cérémonie des flammes diffusée en direct sur 6play et Youtube
À l’approche du jour J, nous en apprenons davantage sur la cérémonie des Flammes. Organisé par Booska-p, Spotify et Yard, l’évènement aura lieu le jeudi 11 mai prochain au Théâtre du Châtelet à Paris. La première édition sera diffusée à partir de 20h30 sur la chaîne Youtube de Booska-p et en simultanée sur 6play. Une diffusion sur Twitch est également prévu sur la chaine de Maxime Biaggi.
Guy2Bezbar dévoile un extrait inédit sur Instagram
Doucement, mais sûrement. Après avoir signé son retour solo sur le single «LaCalle 5», Guy2Bezbar a partagé un nouvel extrait inédit sur ses réseaux hier soir.
Il avait agité les ondes du rap français en novembre dernier lors de la sortie d’un projet commun avec Leto, Jusqu’aux étoiles. L’artiste aux gimmicks toujours aussi efficaces à de nouveau fait parler de lui avec ce qui ressemble au teasing d’un futur morceau. Énergique et revanchard, l’extrait est accompagné d’un commentaire équivoque : « ça fait longtemps que je n’ai pas mis une tarte au game, j’arrive, d’abord tranquille. » Guy2Bezbar semble prêt à mouiller le maillot de nouveau.
Prochaine soirée Raplume à Nantes le 11 mai
Après Lille, Raplume vous donne rendez-vous ce jeudi 11 mai au Stéreolux de Nantes pour un concert inédit. Le membre éminent du 92i, Green Montana sera présent en compagnie de Captaine Roshi, Coelho ou encore KR Malsain. La billetterie est ouverte et en ligne. On vous attend nombreux !
🚨Soirée RAPLUME à NANTES !
Avec :
▫️GREEN MONTANA
▫️CAPTAINE ROSHI
▫️COELHO
▫️KR MALSAIN📆 11 Mai
🎫 : https://t.co/W69fgLt54O pic.twitter.com/GxJzidDTCq
— RAPLUME (@raplume) April 24, 2023
Soprano soutient les grévistes et le clame haut et fort au stade de France
« Je ne peux pas fermer les yeux sur l’actualité ». C’est une prise de position claire dont à fait preuve l’artiste marseillais lors de son concert événement au stade de France. Devant près de 85 000 personnes, Soprano a profité d’un moment d’accalmie pour rendre hommage à « ceux qui sont dans la rue et qui se battent pour défendre leurs droits, que ce soit la retraite ou autres ».
L’ex-membre des Psy 4 de la rime n’est pas le seul à afficher son soutien au mouvement social en cours. En avril dernier, le collectif La Familiale avait réuni Médine, Sniper, Hatik, Nayra et bien d’autres afin de récolter des fonds pour financer une caisse de grèves.
Parfois décriés pour leur manque de considérations du quotidien de leurs auditeurs, certains rappeurs français illustrent depuis quelques mois que le « rappeur conscient » n’est peut-être pas mort.
Les certifications de la semaine
Chaque semaine, retrouvez les certifications albums et singles, dévoilé par le SNEP (Syndicat National de l’Édition Phonographique).
- Disque d’or (50 000 équivalents ventes) :
Maes – Omerta
- Disque de platine (100 000 équivalents ventes) :
Benab – Au clair de la rue
SDM – Liens du 100
- Disque double platine (200 000 équivalents ventes) :
Jul – Indépendance
- Singles d’or (15 000 000 équivalents streams) :
Leto (feat. Ninho & Zed) – “Double binks”
Myth Syzer (feat. Bonnie Banane, Ichon, Muddy Monk) – “Le code”
Benab – « Mon poto »
Jul – « La recette »
- Singles de platine (30 000 000 équivalents streams) :
PLK – « Bénef »
Ninho – « Outro »
Hamza (feat. Damso) – « Nocif »