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Eden Seven : « Tous mes lyrics des sons club sont réels »

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Pour la sortie de son EP X, nous avons rencontré Eden Seven, la rockstar du rap français selon SCH, afin qu'il nous présente son univers.

Pour la sortie de son EP X, nous avons rencontré Eden Seven, la rockstar du rap français selon SCH, afin qu’il nous présente son univers.

Eden Seven avait déjà bénéficié d’un certain succès d’éstime avec son album Amdusias, qu’il avait sorti en totale indépendance en 2018. Trois ans plus tard, le représentant de la trash life revient avec un EP intitulé X. Entre temps, l’artiste a intégré l’écurie AWA de Dj Kore, et est managé par Pascal Nègre. Nous avons rencontré l’artiste qui joue avec les styles, pour parler de Berlin, ses inspirations, ainsi que de X, bien évidemment.

En 2018, tu sors Amdusias. En 2019, plus rien. Puis en 2020, tu sors trois singles, dont un avec Zed. Ça fait quoi de revenir avec un projet en 2021 ?

Ça fait pas mal de contrastes, tant au niveau artistique que visuel, parce que les projets ne se ressemblent pas tant que ça. On garde une même pâte, par rapport à ce qui a été fait avant, mais ce n’est plus la même chose. Donc, ça a été un mix entre contraste, alliage et découverte artistique. Il y a eu beaucoup de découverte artistique entre ces deux projets.

Tu passes d’indépendant à signé chez AWA, épaulé par Dj Kore, managé par Pascal Nègre, deux poids lourds du rap. Comment ça se passe dans l’élaboration des projets ?  

C’est l’aliance parfaite, entre guide et liberté artistique. J’arrive quand même beaucoup à m’exprimer et à sortir des titres qui sont importants pour moi, notamment dans X, avec « Rendez-moi mon cœur » qui est très rock, qui est un gros parti pris par rapport à la musique moderne. Il n’aurait sûrement pas pu voir le jour si j’avais été restreint.

Comment ça s’est fait ?

Ces rencontres se sont faites à la fois entre chance et travail, tout simplement parce que le fruit de tout ça c’est Amdusias. La signature chez AWA, c’est vraiment né de Amdusias, puisque l’équipe existe, l’équipe de cet album de 2018, donc c’est une conséquence de ce projet là.

SCH te décrit comme une rockstar, te comparant à Lil Skies et Lil Xan. Dans Amdusias, tu as des côtés de Lil Peep et de rap Soundcloud. X est beaucoup plus versatile comme projet dans les styles, mais la comparaison perdure. Ca te fais quoi ?

En vrai ça me dérange, parce que je trouve que je ne fais pas du tout du Lil Peep. Je fais du club dans mes sons par exemple, chose que lui ne faisait pas du tout. C’est un peu un malentendu physique qui n’est pas justifié. Personnellement, ça m’embête. Du coup, j’essaye d’éviter le sujet en faisant ma musique telle qu’elle est, avec mon style et mes influences, qui est complètement différente de celle de ces gars là.

Parce que c’est quoi tes influences ? Aussi bien en général qu’en rap français.

En rap français je n’ai pas d’influences, parce que j’en écoute pas du tout, sauf à une période où j’écoutais pas mal de Laylow. Ca me parlait beaucoup, parce que c’est très futuriste et très risqué, mais dans le bon sens du terme. Dans le sens très riche artistiquement. C’est la seule référence que j’aurais pu avoir avec SCH, qui, à une époque, était vraiment l’artiste de rap français que j’écoutais le plus.

Sans parler de rap, mes influences viennent plus des choses retro comme les Cure, et Marilyn Manson, par exemple. C’est vraiment beaucoup moins urbain que ce qu’on pourrait penser. Mylène Farmer aussi. C’est la seule idole que j’ai. C’est la seule personne dont, si je la croise en vrai, je risque de ne pas m’en remettre. *rires*

Tu as évoqué Laylow, qui fait du rap très futuriste. Dans « X », tu te raproches de cette idée en disant « J’fais du cyberpunk pas du rap ».

C’est un peu pour rester dans la même lancée que j’ai prise sur Amdusias, je ne dirais pas « anti-rap », parce que c’est un peu extrême, mais pro-artistique, pro musical plutôt que pro-rap. Cette phrase, c’est un peu la prolongation de la prise de risque qu’on trouvait sur Amdusias.

Tu parles souvent de Berlin dans tes textes, pourquoi ? Ça contraste beaucoup avec Saint Paul de Vence, d’où tu viens, non ?

Oui ! *rires*

Je parle de Berlin, parce que j’ai passé une année là bas, et probablement l’année la plus importante dans ma démarche artistique. C’est là où j’ai vraiment trouvé mon esthétique, mon look, là où j’ai vraiment approfondi ma personnalité, là où j’ai pu revenir en France avec quelque chose de très marqué, très radical, et pour faire simple, choquant. Berlin c’est ce qui m’a permis de m’épanouir, de faire de la musique qui me faisait envie et de sortir la musique que j’avais envie de faire entendre. D’ailleurs, avant Berlin, je ne faisais pas de rap français. Berlin c’est vraiment la transition.

Tu as Zed et Waxx en featuring sur X, deux artistes très différents. Comment les collaborations se sont faites ?

C’est assez mutuel comme démarche, dans le sens où, avec Zed, c’est d’abord un mouvement de Kore en fait, qui a eu cette idée. Il a eu la vision de ce feat. Après, la réalisation s’est faite en deux temps. D’abord, j’ai fait ma partie en été 2019 auprès de Kore avec sa prod. Ensuite, j’ai rencontré Zed à Paris, qui a fait sa partie un peu plus tard. On a fait ça ensemble en fait. C’etait une très bonne rencontre, un très bon échange de culture. Ca c’est passé vraiment de manière fluide.

Pour Waxx c’est différent. « Rendez moi mon cœur » c’est un morceau que j’ai composé il y a très longtemps. Avant même la signature avec AWA. C’est un titre que j’ai composé il y a plus de deux ans et demi. A la base, la composition, c’était moi qui l’avait faite, mais c’était plus une démo. Le titre a beaucoup plu à Pascal [ndlr : Pascal Nègre, manager de Eden Seven] et Damien [ndlr : Damien Régnier, également membre de l’équipe d’Eden Seven]. Ils ont vu ensemble que Waxx serait le bienvenu sur la production de ce titre, et que ce serait complètement cohérent comme collaboration. De là est né le titre final « Rendez moi mon cœur ».

Comme on vient de voir, dans X, il y a des titres de rap classique, des titres plus club, ainsi que des titres plus rock. Quand on écoute le projet, on a l’impression que ça evolue.

C’est absolument volontaire. C’est une direction artistique (DA) qu’on a beaucoup travaillé en équipe, c’est quelque chose qu’on a conçu ensemble. La DA me convient énormément. A la base, je n’étais pas forcément chaud pour faire un EP. Je voulais passer à l’album directement, parce que j’étais assez pressé. Finalement, je suis très heureux de sortir cet EP, notamment grâce à cette DA qui, pour moi, est parfaite. Elle est voulue et j’en apprécie le resultat.

Pour avoir une DA aussi épurée, j’imagine que vous avez jeté beaucoup de sons ?

Il y a des sons qui sont passés à la trappe, clairement. Des sons qui étaient moins cohérents avec cette DA finale, DA finale qu’on a quand même passé un peu de temps à chercher. Ça n’a pas été tout de suite ça l’humeur de l’EP. On est d’abord passé par une humeur beaucoup plus club, beaucoup plus festive. C’était un peu moins premier degré, du coup forcément tous les titres un peu plus second degré ont sauté, pour avoir quelque chose de plus serieux et plus consistant en fait.

Le genre « club » est plus récent que les autres dans ton repertoire, il est venu pendant le confinement. Pourquoi ?

Moi en fait je compose en fonction de mon humeur. Pendant le confinement dernier, c’était vraiment le fruit de la frustration de ne plus pouvoir sortir, de ne plus pouvoir me défouler. Du coup, j’ai eu besoin de me défouler autrement, et c’est comme ça que c’est sorti. Via le son. C’est pour ça qu’on retrouve cette vibe electropunk, club. Ca c’est un peu fait en conséquence de frustrations en fait, et une envie de déchainement.

Si tu devais choisir un genre des trois, tu choisirais lequel ?

A court terme les sons club, a long terme les sons rock. Le tout en gardant une esthétique rap, mais si c’était personnel, ce serait vraiment ces deux genres là, le premier à court terme, le second sur le long terme

Tu disais tout à l’heure que t’étais pressé de faire un album. Tu vas aussi y mélanger les styles ?

Oui, ça va être un mix. Ca va être une extension de cet EP. Disons que ce projet, par le changement des genres, peut s’averer être un peu brutal, d’où son état d’EP en fait. L’album, ammené par l’EP, sera plus digeste dans le mix des genres. Donc l’album sera clairement un mix des genres comme l’EP, mais avec plus de titres, et peut être même encore plus varié dans les différents styles. J’essaye vraiment de sortir la musique que j’ai envie d’entendre en fait. C’est ça la démarche.

Après diner tu as sorti « Trashboy » et « Allô à l’aube », qui ont bien marché, pourquoi ne pas les avoir ajouté à l’EP ?

« Trashboy » je trouve qu’il était très bien à sa place de single. C’était un single utile et nécessaire. Surtout utile en fait. Il a aporté l’identité réelle après « Dîner », qui était un petit peu moins personnel. On avait besoin de ce titre pour ancrer le personnage. Pour moi, c’est un single de transition, et ce n’est pas nécessaire de mettre un single de transition dans l’EP. De toute facon, dans la DA, il rentrait moins bien que les autres titres, et il nous fallait absolument sept titres, comme les sept pêchers capitaux.

Pour « Allô à l’aube », c’était un titre Instagram à la base. Il n’avait jamais pour but de devenir un titre streaming. C’est quelque chose que j’avais fait pendant le confinement pour rester actif un petit peu, et pour donner à mes sinners [ndlr : nom du groupe de fans d’Eden Seven] de quoi se mettre sous la dent. C’est un titre très personnel qui était vraiment un single Instagram, qui est devenu single platteforme par la suite.

Pourquoi avoir appellé le projet X, d’ailleurs ?

X c’est un bon resumé des trois choses qui me définissent : l’inconnu, l’interdit, et la première lettre du mot Xanax, qui est un mot qui est très important pour moi. C’est du ternaire et un résumé ternaire de ce qui me définit.

Tu as des anécdotes de l’élaboration de X ?

Pas vraiment, si ce n’est que tous mes lyrics des sons club sont réels. Ca découle forcément de soirées très précaires, mais tout est réel quoi, à 100%. Les morceaux sont des anecdotes en soit. « Calvin Klein » et « Shirt Manson » sont des anecdotes à eux mêmes. C’est la trash life, quoi *rires*.

Eden Seven – X

 

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Les concerts et festivals du mois – Juin 2023

Lucas

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Nous y sommes, le mois de juin est enfin là. Les premières chaleurs de la saison estivale arrivent, et les premiers festivals aussi. On vous présente cinq événements à ne pas manquer pour le début de l’été…

We Love Green – Paris (du 02 au 04 juin 2023)

Nous commençons par un festival incontournable de l’été, We Love Green ouvre le bal pour ce début du mois de juin. Fort de sa programmation particulièrement diversifiée, on retrouve quelques grands noms du rap français qui se produiront sur scène, tels que : Gazo, OrelSan, PLK, Dinos, Disiz, ou encore une Mouse Party de Mehdi Maïzi. Quelques artistes en développement seront aussi présents pour retourner le public avec : Yvnnis, Luther, Winnterzuko, Khali, J9ueve, ou H JeuneCrack. Pour cette occasion, rendez-vous au Bois de Vincennes du 2 au 4 juin. Pour vous rendre sur la billetterie, cliquez ici.

Les Paradis Artificiels – Lille (du 2 au 3 juin)

Direction le nord de la France à Lille pour Les Paradis Artificiels. A cette occasion, on a droit à une programmation cinq étoiles avec : Dinos, Kerchak, Bekar, Chilla, Bu$hi, Winnterzuko, Sto, H JeuneCrack, PLK, ZKR, Doums, Meryl, Khali, Benjamin Epps, J9ueve, Rounhaa, Luther ou encore BabySolo33. Une très longue liste en simplement deux jours, les Paradis Artificiels vous donnent rendez-vous à la Halle des Glisses du 2 au 3 juin. Réservez vite vos places en cliquant ici.

VYV Festival – Dijon (du 9 au 11 juin)

CONCERTS - Vyv FestivalOn continue en prenant la route pour Dijon, avec un événement qui prend de l’ampleur chaque année avec le VYV Festival. Pour cette nouvelle édition, la programmation est plus qu’alléchante avec la présence de : Hamza, Ziak, Luidji, Disiz ou encore Meryl. On peut même ajouter à cela la venue de Angèle et Aya Nakamura, rien que ça. Cette année, l’organisation se développe et mets en place un camping pour les visiteurs, et arbore toujours sa volonté d’apporter une démarche éco-responsable et sociale à son événement. Le VYV Festival vous donne rendez-vous du 9 au 11 juin au Parc de la Combe à la Serpent, n’attendez plus et réservez vite vos billets en cliquant ici.

Marsatac – Marseille (du 16 au 18 juin 2023)

Marsatac, les derniers noms qui feront cette 25ᵉ édition - Radio NovaToujours en traversant la France en direction du sud, le festival Marsatac prend à nouveau place à Marseille au Parc Borély du 16 au 18 juin. Avec une programmation de plus en plus éclectique, le rap occupe encore et toujours une place importante avec un casting XXL : Tiakola, Hamza, PLK, Gazo, Josman, Le Rat Luciano, Kerchak, Prince Waly, J9ueve, Khali, et encore bien d’autres.

Fort de son rayonnement dans le sud de la France et de ses valeurs environnementales, ne ratez pas ces dates pour démarrer votre été de la meilleure des manières. Il ne reste plus que quelques places à retrouver ici.

Solidays – Paris (du 23 au 25 juin 2023)

Festival Solidays (@Solidays) / TwitterAprès avoir traversé la France, on remonte en direction du nord pour retourner dans la capitale avec un autre incontournable, les Solidays, à l’occasion des 25 ans du festival. Pour cette nouvelle date parisienne, rendez-vous à l’Hippodrome de Longchamp du 23 au 25 juin. Il y en aura pour tous les goûts, avec une liste d’invités de folie : SCH, Tiakola, Josman, Hamza, Zola, Ziak, Djadja & Dinaz, Luidji, Kerchak ou encore Favé. De plus, il faut aussi souligner la présence de compositeurs de renoms qui ont déjà oeuvrés pour le rap tels que Sofiane Pamart, Vladimir Cauchemar ou encore Cerrone. Pour profiter de cet événement, rendez-vous ici pour réserver vos pass.

QUELQUES AUTRES DATES A NE PAS MANQUER…

  • JOSMAN, MOUSE PARTY x MEHDI MAIZI, BIANCA COSTA
  • 29 juin au 02 juillet – GAROROCK (Marmande, 47) : GAZO, TIAKOLA, WINNTERZUKO, LUJIPEKA, MERYL, CENTRAL CEE
Crédit photo : Brice Robert

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Les news de la semaine #16 (Tuerie, Raska, Prince Waly…)

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L’actualité du rap français est dense. Chaque semaine, les infos grouillent de tous les côtés. Depuis un moment, Raplume vous propose un récapitulatif des news du jour sur son compte Instagram. En 2023, nous allons plus loin et vous proposons chaque lundi une mise à jour de ce qui s’est passé d’important dans le secteur. L’article se clôture avec la liste des nouvelles certifications délivrées par le SNEP.

Tuerie : son film “Papillon Monarque” disponible sur YouTube

Son premier projet “Bleu Gospel” avait été largement salué par le public et la critique. Au travers de 8 morceaux Tuerie avait en effet révélé une sensibilité rare et rafraîchissante. Via un storytelling bien ficelé l’auditeur entrait dans le monde sincère du rappeur boulonnais. Explorant des sonorités acoustiques originales, “Bleu Gospel” révélait alors la puissance du rap de Tuerie.

Près de deux années plus tard, à Tuerie d’annoncer la sortie d’un nouveau projet. Souvent considéré comme étant plus complexe à réaliser que le premier, ce nouvel opus s’intitule Papillon monarque. Un titre lourd de sens, qui pourrait notamment évoquer une métamorphose personnelle. Mais avant toute interprétation, on vous laisse découvrir le film réalisé par Steven Norel sorti aujourd’hui :

Raska vient de sortir un documentaire sur les femmes dans l’histoire du rap 

Le youtubeur rap dénommé Raska a dévoilé le 3 mai dernier son nouveau documentaire : Le dossier oublié de l’Histoire du rap. Il fait suite à L’Histoire du rap français et Le lien entre les gangs & rap. Cette fois-ci, Raska angle son récit sur la construction du mouvement hip-hop en mettant en lumière les femmes fondatrices de la culture. Il faut dire que des artistes comme Grandmaster Flash, DJ Kool Herc et Afrika Bambaataa sont souvent cités au moment d’évoquer la naissance du hip-hop. 

Co-écrit avec le journaliste Nicolas Rogès, le documentaire raconte donc, entre autres, l’importance de Sylvia Robinson, de Cindy Campbell, petite sœur de DJ Kool Herc, ou encore des pionnières américaines que sont Queen Latifah, Missy Elliot et Lauryn Hill. « C’était important pour moi de revenir sur toutes ces femmes qui ont marqué cette histoire et qui ont permis de faire du rap ce qu’il est aujourd’hui. Comme tu le sais, c’est auto-produit et malheureusement démonétisé d’office, mais je tiens à continuer ce format. Ça me tient vraiment à cœur », explique Raska dans la description de sa vidéo.

Le premier album de Lazer MMZ bientôt dans nos écouteurs

Après l’émancipation de Moha avec son premier album solo EUPHORIA, Lazer suit les traces de son ancien duo. En effet, il va sortir BUSHIDO le 9 juin. « Je suis fier de vous présenter la cover de mon premier album qui sortira le 9 juin 2023. Cela représente des heures de travail pour vous offrir le meilleur de moi-même dans une plume aiguisée comme un sabre », raconte Lazer sur Twitter.

Il va falloir se montrer encore un peu patient avant de pouvoir écouter BUSHIDO

Prince Waly annonce la sortie d’un nouvel album avant son Olympia

Le 30 septembre 2022, Prince Waly signait un retour tonitruant avec Moussa, après trois années d’absence. Le rappeur parisien a depuis connu un succès d’estime qui lui permet de faire des shows dans toute la France pour défendre son album. Il a notamment rempli La Cigale de Paris en janvier dernier. Annoncé depuis quelques semaines déjà, Prince Waly a confirmé qu’un nouveau projet arriverait avant son show à l’Olympia le 23 janvier 2024. C’est l’artiste en personne qui a révélé l’information durant un concert à Tours. Une bonne nouvelle pour le rap français ! 

Jul : son 28ème album disponible le 9 juin

C’est quand qu’il s’éteint ? Jul ne s’arrêtera donc jamais. Infatigable, le rappeur marseillais vient d’officialiser la date de sortie de son nouvel album. Le rendez-vous est donc fixé au 9 juin prochain.

Il avait récemment proposé à ses fans de composer eux-mêmes la pochette de ce 28e album. Après concertation avec son équipe, voici la pochette choisie par le Phocéen :

Les certifications de la semaine 

Chaque semaine, retrouvez les certifications albums et singles, dévoilé par le SNEP (Syndicat National de l’Édition Phonographique).

  • Disque de platine (100 000 équivalents ventes) :

Niro- OX7

  • Singles d’or (15 000 000 équivalents streams) :

Siboy – “Cagoulé”
DTF – “Boyz”
Menace Santana- « Skiboy »
Kalash (feat. Damso) – « Malpolis »
Werenoi (feat. Ninho) – « Ciao »
Zola (feat. Damso) – « COEUR DE ICE »

  • Singles de platine (30 000 000 équivalents streams) :

Bigflo & Oli- « Sur la lune »
Ninho « Gros vendeurs »
Dinos – « Helsinki »
Gazo (feat.Damso) – « Bodies »
Orelsan (feat. Angèle) – « CP_009_EVIDEMMENT »

  • Singles de diamant (50 000 000 équivalents streams) :

SCH – « Je la connais »
Alonzo – « Suis moi »
Naps – « En détente »
DA Uzi (feat. Ninho) – « Crois-moi »

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Les news de la semaine #15 (Pop Smoke, Green Montana, Guy2Bezbar…)

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L’actualité du rap français est dense. Chaque semaine, les infos grouillent de tous les côtés. Depuis un moment, Raplume vous propose un récapitulatif des news du jour sur son compte Instagram. En 2023, nous allons plus loin et vous proposons chaque lundi une mise à jour de ce qui s’est passé d’important dans le secteur. L’article se clôture avec la liste des nouvelles certifications délivrées par le SNEP.

Plus aucun morceau de Pop Smoke ne sortira

Après les albums posthumes Shoot For The Stars Aim For The Moon (2020) et Faith (2021), plus aucun morceau de Pop Smoke ne sortira sur les plateformes de streaming. Ainsi, l’intégralité du catalogue du rappeur américain est désormais entre les mains des auditeurs. C’est son producteur Rico Beats qui a révélé l’information sur les réseaux sociaux. « Si Pop était encore en vie, il n’aurait pas approuvé 99% des titres qui ont été sortis depuis sa disparition. Pop est mort il y a 3 ans de cela. Combien de titres pensez-vous qu’il ait enregistré en un an ? Vous allez devoir affronter la réalité en face », a-t-il confié. 

La première cérémonie des flammes diffusée en direct sur 6play et Youtube 

À l’approche du jour J, nous en apprenons davantage sur la cérémonie des Flammes. Organisé par Booska-p, Spotify et Yard, l’évènement aura lieu le jeudi 11 mai prochain au Théâtre du Châtelet à Paris. La première édition sera diffusée à partir de 20h30 sur la chaîne Youtube de Booska-p et en simultanée sur 6play. Une diffusion sur Twitch est également prévu sur la chaine de Maxime Biaggi. 

Guy2Bezbar dévoile un extrait inédit sur Instagram 

Doucement, mais sûrement. Après avoir signé son retour solo sur le single «LaCalle 5», Guy2Bezbar a partagé un nouvel extrait inédit sur ses réseaux hier soir.

Il avait agité les ondes du rap français en novembre dernier lors de la sortie d’un projet commun avec Leto, Jusqu’aux étoiles. L’artiste aux gimmicks toujours aussi efficaces à de nouveau fait parler de lui avec ce qui ressemble au teasing d’un futur morceau. Énergique et revanchard, l’extrait est accompagné d’un commentaire équivoque : « ça fait longtemps que je n’ai pas mis une tarte au game, j’arrive, d’abord tranquille. » Guy2Bezbar semble prêt à mouiller le maillot de nouveau.

Prochaine soirée Raplume à Nantes le 11 mai

Après Lille, Raplume vous donne rendez-vous ce jeudi 11 mai au Stéreolux de Nantes pour un concert inédit. Le membre éminent du 92i, Green Montana sera présent en compagnie de Captaine Roshi, Coelho ou encore KR Malsain. La billetterie est ouverte et en ligne. On vous attend nombreux !

Soprano soutient les grévistes et le clame haut et fort au stade de France 

« Je ne peux pas fermer les yeux sur l’actualité ». C’est une prise de position claire dont à fait preuve l’artiste marseillais lors de son concert événement au stade de France. Devant près de 85 000 personnes, Soprano a profité d’un moment d’accalmie pour rendre hommage à « ceux qui sont dans la rue et qui se battent pour défendre leurs droits, que ce soit la retraite ou autres ».

L’ex-membre des Psy 4 de la rime n’est pas le seul à afficher son soutien au mouvement social en cours. En avril dernier, le collectif La Familiale avait réuni Médine, Sniper, Hatik, Nayra et bien d’autres afin de récolter des fonds pour financer une caisse de grèves.

Parfois décriés pour leur manque de considérations du quotidien de leurs auditeurs, certains rappeurs français illustrent depuis quelques mois que le « rappeur conscient » n’est peut-être pas mort.

Les certifications de la semaine 

Chaque semaine, retrouvez les certifications albums et singles, dévoilé par le SNEP (Syndicat National de l’Édition Phonographique).

  • Disque d’or (50 000 équivalents ventes) :

Maes – Omerta

  • Disque de platine (100 000 équivalents ventes) :

Benab – Au clair de la rue
SDM – Liens du 100

  • Disque double platine (200 000 équivalents ventes) :

JulIndépendance

 

  • Singles d’or (15 000 000 équivalents streams) :

Leto (feat. Ninho & Zed) – “Double binks”
Myth Syzer (feat. Bonnie Banane, Ichon, Muddy Monk) – “Le code”
Benab – « Mon poto »
Jul – « La recette »

  • Singles de platine (30 000 000 équivalents streams) :

PLK – « Bénef »
Ninho « Outro »
Hamza (feat. Damso) – « Nocif »

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