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Voyages et douceur avec Hotel Paradisio
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il y a 5 ansle
Hotel Paradisio
Il y a trois ans, le 24 décembre 2015, Ash Kidd dévoilait son deuxième projet, CRUISE. Sur celui-ci, un seul featuring : Hotel Paradisio dans « Cocaïne ». C’est là que débute notre histoire, celle d’un rappeur français à l’univers unique. Ici, pas de clash dans l’arène, juste des clips où la nuit est reine. Car malgré un beau succès sur SoundCloud, c’est bien sur YouTube que le jeune homme a décollé : 300 000 vues pour chacun de ses trois plus gros succès.
En août 2017, il sort son premier EP, Reveri, suivi par Magnetic en mars 2018. Dans le second, on retrouve le morceau « Sierra » dont le clip, réalisé par Sohaïb Atoini, a été tourné au temple du Donon, dans les Vosges. Un bon exemple de ce qu’Hotel Paradisio peut proposer, autant musicalement que visuellement.
Baie Vitrée sur Baie Sauvage
Ce qui fait la force de l’artiste, c’est tout l’imaginaire qui influence ses textes et mélodies. Les registres les plus utilisés sont ceux des voyages, de la mer, du ciel ou encore de l’amour. En bref, pas grand-chose à voir avec le rap mainstream actuel. Comme le disent très bien les commentaires sous ses morceaux, la musique d’Hotel Paradisio fait « planer, voyager et naviguer ». Chaque son transporte l’auditeur vers un endroit paradisiaque : on peut facilement s’imaginer sur une plage, cocktail à la main, petit palmier dans le verre.
Tour du monde
Outre tout l’imaginaire quasi céleste qui tourne autour de ses morceaux, Hotel Paradisio fait référence à tout un tas d’endroits réels où chacun rêve d’aller au moins une fois dans sa vie. De la plage de Copacabana au Brésil à centre-ville de Manhattan en passant par les ruelles de Milan, c’est encore une fois l’occasion de fermer les yeux et se laisser bercer par la musique. Vous aimez voyager ? Le billet Air Paradisio est gratuit jusqu’à nouvel ordre et vous emmènera à Hawaï, aux Maldives, à Bangkok, en Colombie et même, en passant par le Panama et en utilisant les « liens du Costa Rica », jusqu’aux États-Unis. De New York à la Californie en passant par le Nebraska, le rêve américain n’a jamais été aussi accessible. L’AF66 vous dépose directement à Los Angeles, à côté des palmiers. Essayez de ne pas rester coincés sur Neptune !
Dans les mélodies également, on fait le tour du monde. Les sonorités sont variées et agréables à entendre, avec parfois un soupçon de déjà-vu, encore mieux que l’original, comme avec les morceaux « Eclipse » et « Plata », respectivement samplés de « Waves » (Mr. Probz) et « Bongo Bongo » (Manu Chao).
Amityville
Après Reveri et Magnetic, Hotel Paradisio est de retour pour signer l’un des tout derniers projets de 2018 : Amityville. Cette localité en banlieue de New York est associée à l’une des maisons hantées les plus connues (top 1 au classement des lieux hantés les plus célèbres selon Topito !), qui a notamment engendré une multitude de livres et de films (plus d’une dizaine depuis le premier long-métrage en 1979). Rassurez-vous, l’EP d’Hotel Paradisio n’est pas aussi sombre qu’un film d’horreur, mais c’est l’occasion d’aborder des thèmes qui lui sont chers. Le premier extrait, « Cali », est sorti le 29 septembre 2018. Hotel Paradisio signe lui-même la prod et propose une nouvelle dose de cette vibe enchanteresse dont il a la recette. Pour en savoir plus, Raplume a posé quelques questions à l’artiste…
Bonjour Hotel Paradisio, merci de prendre le temps pour répondre à nos questions ! Pour commencer et pour te présenter, comment définirais-tu ta musique en quelques mots ?
Je dirais que ma musique, c’est une voix parmi tant d’autres mais si elle arrive à te faire rêver, écoute-la attentivement.
Tes influences, qu’on distingue autant dans les mélodies que dans les paroles, tournent plutôt autour du rap US. Mais qu’est-ce que tu écoutes en France ?
C’est vrai que j’écoute essentiellement du rap américain et canadien et c’est un peu ma boussole. Le rap français, j’écoute un peu moins, je le trouve trop ancré dans la réalité, celle qu’on voit tous les jours. C’est comme souvent les films français, t’as l’impression qu’ils ont été tournés au coin de ta rue, je préfère rêver. Après, il y a des artistes que j’aime bien écouter de temps en temps, comme PNL, Booba, Maes, et Kalash Criminel. Je trouve son morceau « Encore » incroyable.
Dans l’un de tes premiers morceaux solo, « Neptune » (sorti début 2016), tu disais « Je rêve de Cali, Cali » qu’on retrouve mot pour mot dans refrain du morceau « Cali », premier extrait de ton nouvel EP. Dans le clip de ce dernier, on retrouve la mention de « Vol AF66 » (auquel tu avais déjà consacré un morceau en 2017) et qui fait référence à la liaison Paris – Los Angeles. Cette attirance pour la côte Ouest des États-Unis (et ce pays en général), c’est plutôt une ambition musicale de percer outre-Atlantique ou simplement une envie de vivre là-bas ?
Oui, c’est vrai, j’ai fait une fixation dessus un peu. En fait, Los Angeles, et les États-Unis en général, ce sont des endroits qui me font grave rêver : les paysages, la culture, tout est authentique, je trouve. Je n’y suis encore jamais allé et c’est mon projet de tenter l’expérience et d’y faire un grand tour, peut-être même d’y vivre, qui sait. Mais il y a tellement d’endroits qui m’attirent : Los Angeles, La Nouvelle-Orléans, le Colorado, le Grand Canyon, l’Oregon, la Floride, le Maine, bref, je pourrais continuer encore longtemps.
La nuit est un thème omniprésent dans tes textes. Suivant les morceaux, tu la qualifies de « belle », « noire », « reine » ou encore « douce ». Tu sembles même la préférer au jour. Comment cela influence ton écriture ? La nuit est-elle le moment où tu profites ou plutôt celui où tu écris ?
La nuit, j’en parle souvent parce qu’elle est révélatrice, elle peut t’emmener dans sa folie et réveiller tes démons, comme elle peut, de son silence, déterrer tes peurs. Une ville, par exemple, montre un visage tellement différent la nuit. Tout change : les couleurs, les sons, l’ambiance. J’aime beaucoup écrire ou composer la nuit, je me laisse porter, je m’imprègne, j’oublie un peu toutes les barrières qu’on s’impose à nous-mêmes.
Entre mars et septembre 2018, tu as sorti un son durant chaque mois. Est-ce lié à ton rythme d’écriture et d’enregistrement ou plutôt une volonté de disséminer des morceaux afin de raviver l’étincelle chez ton public ?
En fait, mes sorties étaient dépendantes des productions, mix, mastering, tournages de clips, etc. Aujourd’hui, j’ai une meilleure organisation et le fait que je produise beaucoup moi-même me permet de ne pas dépendre des autres et de leurs prérogatives. Pour 2019, je vais essayer de sortir beaucoup plus de choses pour les gens qui m’écoutent, j’ai vraiment envie qu’ils découvrent ce sur quoi je travaille tous les jours.
Ton nouvel EP s’intitule Amityville. La cover et le titre pourraient annoncer quelque chose de plus sombre que ce qu’on pouvait trouver dans tes projets précédents, et pourtant, ce n’est pas vraiment le cas. Pourquoi ce titre ?
Amityville, c’est une légende inspirée de faits réels. Mais en gros, c’est l’histoire d’un mec qui se fait posséder par la maison où il vit et qui tue sa famille. J’ai appelé l’EP comme ça parce que je voulais illustrer un peu comment notre environnement social, que ce soit familial, amical, professionnel ou des simples rencontres, peut finir par déteindre sur nous. Certaines relations peuvent devenir toxiques, on peut finir déçu, les gens transmettent leurs peurs, leur négativité. Dans cet EP, j’ai essayé un peu d’aborder ça, et même si c’est que dans quelques phases, c’est pour moi l’idée qui en ressort le plus.
Dans « Guillotine », tu dis « recherche amour, recherche soleil, ça doit v’nir d’ma génétique ». En effet, tu parles souvent des femmes et de destinations de rêve dans tes textes, mais tu parles peu de tes origines. Pourtant, on sent que ça te tient à cœur, comme quand tu expliques dans « Entourage » « Dans ton fleuve comme un piranha, j’aimerais bien revoir la mer et ma ville natale ». D’où viens-tu et en quoi ça influence ta musique ?
En fait, je ne parle pas vraiment de femmes, mais plutôt d’amour, ou des relations en général et des fois, je m’adresse même à une personne directement. Mes origines, c’est simple : je viens d’ici. Je suis d’origine marocaine du côté de ma mère et française du côté de mon père. Ce qui influence ma musique, ce serait plus le fait que, justement, je ne sais pas trop où me placer. J’ai l’impression de comprendre un peu tous les milieux, mais de n’appartenir à aucun.
Jusqu’ici, tu n’as annoncé ni signature en maison de disques, ni featuring. Pourquoi ce choix de rester solo musicalement ?
Je ne fais pas confiance à grand monde, je travaille en fait uniquement avec quelques personnes en ce moment : Sohaïb, qui réalise notamment mes clips, et un rappeur avec qui on bosse sur quelques sons. En plus, il y a des producteurs, comme JackMoe, par exemple, qui a mixé et masterisé Amityville. Je pense aussi le fait d’être solo, c’est un peu par défaut. Je suis, de nature, timide et réservé et du coup plutôt isolé. J’ai l’impression d’être dans une autre dimension. On est à côté, on se voit, mais nos mondes ne communiquent pas.
Tu t’étais déjà occupé de la prod sur plusieurs de tes morceaux (comme « Eclipse » ou « Ashitaka »), mais c’est Alexandre Larochelle, un jeune producteur guadeloupéen, qui composait la majorité des beats. Sur ton nouveau projet, Amityville, la majorité des sons viennent de toi (et les autres de JackMoe et Daltons). Comment es-tu passé de l’autre côté de la barrière en devenant toi-même compositeur ?
En fait, j’ai toujours un peu tâté les prods, mais essentiellement les accords et la mélodie. Avec Alexandre (S/O à lui), soit je venais avec une idée, des accords, ou un truc déjà entamé, soit on prenait direct un truc à lui, ça dépendait de notre vision du que-tru. Mais depuis un moment, j’ai essayé de me perfectionner dans tous les aspects de la production. Souvent, quand je fais un son, je commence avec une idée de mélodie, il faut qu’elle soit parfaite et à partir de là, je fais un refrain, le drum, la basse, le 808, tout ça. Mais des fois, comme dans l’EP, j’aime bien avoir une autre interprétation, un autre regard sur l’idée de base du son. Pour « Spaceship » (JackMoe), « Guillotine » et « Moto » (Daltons), je trouve que les producteurs ont vraiment su trouver la composition parfaite pour les sons.
Pour terminer, un mot sur tes ambitions pour 2019 ?
Mes ambitions pour 2019 : sortir du son encore, partager avec les gens qui m’écoutent et essayer de plus me livrer, donner une voix aux gens qui m’entourent et à leurs histoires. J’aimerais aussi me préparer pour faire plus de scènes, c’est un domaine que je ne connais pas encore très bien. Merci beaucoup pour cette interview !
L’EP Amityville est disponible sur toutes les plateformes de streaming depuis ce vendredi 28 décembre 2018. Il contient 7 morceaux dont 6 inédits. Une bonne dose de douceur pour terminer l’année avec l’un des artistes les plus sous-côtés de France. Vous pouvez le retrouver sur les réseaux sociaux :
Amityville EP : https://fanlink.to/Amityville
Facebook : https://www.facebook.com/Hotel-Paradisio
Twitter : https://twitter.com/paradisiohotel
SoundCloud : https://soundcloud.com/hotel-paradisio
Instagram : https://www.instagram.com/hotelparadisio
YouTube : https://www.youtube.com/channel/UCNf15nCnNtqlY8rtaRNw8rQ
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Nous y sommes, le mois de juin est enfin là. Les premières chaleurs de la saison estivale arrivent, et les premiers festivals aussi. On vous présente cinq événements à ne pas manquer pour le début de l’été…
We Love Green – Paris (du 02 au 04 juin 2023)
Nous commençons par un festival incontournable de l’été, We Love Green ouvre le bal pour ce début du mois de juin. Fort de sa programmation particulièrement diversifiée, on retrouve quelques grands noms du rap français qui se produiront sur scène, tels que : Gazo, OrelSan, PLK, Dinos, Disiz, ou encore une Mouse Party de Mehdi Maïzi. Quelques artistes en développement seront aussi présents pour retourner le public avec : Yvnnis, Luther, Winnterzuko, Khali, J9ueve, ou H JeuneCrack. Pour cette occasion, rendez-vous au Bois de Vincennes du 2 au 4 juin. Pour vous rendre sur la billetterie, cliquez ici.
Les Paradis Artificiels – Lille (du 2 au 3 juin)
Direction le nord de la France à Lille pour Les Paradis Artificiels. A cette occasion, on a droit à une programmation cinq étoiles avec : Dinos, Kerchak, Bekar, Chilla, Bu$hi, Winnterzuko, Sto, H JeuneCrack, PLK, ZKR, Doums, Meryl, Khali, Benjamin Epps, J9ueve, Rounhaa, Luther ou encore BabySolo33. Une très longue liste en simplement deux jours, les Paradis Artificiels vous donnent rendez-vous à la Halle des Glisses du 2 au 3 juin. Réservez vite vos places en cliquant ici.
VYV Festival – Dijon (du 9 au 11 juin)
On continue en prenant la route pour Dijon, avec un événement qui prend de l’ampleur chaque année avec le VYV Festival. Pour cette nouvelle édition, la programmation est plus qu’alléchante avec la présence de : Hamza, Ziak, Luidji, Disiz ou encore Meryl. On peut même ajouter à cela la venue de Angèle et Aya Nakamura, rien que ça. Cette année, l’organisation se développe et mets en place un camping pour les visiteurs, et arbore toujours sa volonté d’apporter une démarche éco-responsable et sociale à son événement. Le VYV Festival vous donne rendez-vous du 9 au 11 juin au Parc de la Combe à la Serpent, n’attendez plus et réservez vite vos billets en cliquant ici.
Marsatac – Marseille (du 16 au 18 juin 2023)
Toujours en traversant la France en direction du sud, le festival Marsatac prend à nouveau place à Marseille au Parc Borély du 16 au 18 juin. Avec une programmation de plus en plus éclectique, le rap occupe encore et toujours une place importante avec un casting XXL : Tiakola, Hamza, PLK, Gazo, Josman, Le Rat Luciano, Kerchak, Prince Waly, J9ueve, Khali, et encore bien d’autres.
Fort de son rayonnement dans le sud de la France et de ses valeurs environnementales, ne ratez pas ces dates pour démarrer votre été de la meilleure des manières. Il ne reste plus que quelques places à retrouver ici.
Solidays – Paris (du 23 au 25 juin 2023)
Après avoir traversé la France, on remonte en direction du nord pour retourner dans la capitale avec un autre incontournable, les Solidays, à l’occasion des 25 ans du festival. Pour cette nouvelle date parisienne, rendez-vous à l’Hippodrome de Longchamp du 23 au 25 juin. Il y en aura pour tous les goûts, avec une liste d’invités de folie : SCH, Tiakola, Josman, Hamza, Zola, Ziak, Djadja & Dinaz, Luidji, Kerchak ou encore Favé. De plus, il faut aussi souligner la présence de compositeurs de renoms qui ont déjà oeuvrés pour le rap tels que Sofiane Pamart, Vladimir Cauchemar ou encore Cerrone. Pour profiter de cet événement, rendez-vous ici pour réserver vos pass.
QUELQUES AUTRES DATES A NE PAS MANQUER…
- 7 juin – WU TANG CLAN / NAS – Accorhotels Arena (Bercy)
- JOSMAN, MOUSE PARTY x MEHDI MAIZI, BIANCA COSTA
- 23 juin – FESTIVAL DE NÎMES– Arènes de Nîmes : DAMSO
- 29 juin au 02 juillet – GAROROCK (Marmande, 47) : GAZO, TIAKOLA, WINNTERZUKO, LUJIPEKA, MERYL, CENTRAL CEE
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Actus
Les news de la semaine #16 (Tuerie, Raska, Prince Waly…)
L’actualité du rap français est dense. Chaque semaine, les infos grouillent de tous les côtés. Depuis un moment, Raplume vous propose un récapitulatif des news du jour sur son compte Instagram. En 2023, nous allons plus loin et vous proposons chaque lundi une mise à jour de ce qui s’est passé d’important dans le secteur. L’article se clôture avec la liste des nouvelles certifications délivrées par le SNEP.
Tuerie : son film “Papillon Monarque” disponible sur YouTube
Son premier projet “Bleu Gospel” avait été largement salué par le public et la critique. Au travers de 8 morceaux Tuerie avait en effet révélé une sensibilité rare et rafraîchissante. Via un storytelling bien ficelé l’auditeur entrait dans le monde sincère du rappeur boulonnais. Explorant des sonorités acoustiques originales, “Bleu Gospel” révélait alors la puissance du rap de Tuerie.
Près de deux années plus tard, à Tuerie d’annoncer la sortie d’un nouveau projet. Souvent considéré comme étant plus complexe à réaliser que le premier, ce nouvel opus s’intitule Papillon monarque. Un titre lourd de sens, qui pourrait notamment évoquer une métamorphose personnelle. Mais avant toute interprétation, on vous laisse découvrir le film réalisé par Steven Norel sorti aujourd’hui :
Raska vient de sortir un documentaire sur les femmes dans l’histoire du rap
Le youtubeur rap dénommé Raska a dévoilé le 3 mai dernier son nouveau documentaire : Le dossier oublié de l’Histoire du rap. Il fait suite à L’Histoire du rap français et Le lien entre les gangs & rap. Cette fois-ci, Raska angle son récit sur la construction du mouvement hip-hop en mettant en lumière les femmes fondatrices de la culture. Il faut dire que des artistes comme Grandmaster Flash, DJ Kool Herc et Afrika Bambaataa sont souvent cités au moment d’évoquer la naissance du hip-hop.
Co-écrit avec le journaliste Nicolas Rogès, le documentaire raconte donc, entre autres, l’importance de Sylvia Robinson, de Cindy Campbell, petite sœur de DJ Kool Herc, ou encore des pionnières américaines que sont Queen Latifah, Missy Elliot et Lauryn Hill. « C’était important pour moi de revenir sur toutes ces femmes qui ont marqué cette histoire et qui ont permis de faire du rap ce qu’il est aujourd’hui. Comme tu le sais, c’est auto-produit et malheureusement démonétisé d’office, mais je tiens à continuer ce format. Ça me tient vraiment à cœur », explique Raska dans la description de sa vidéo.
Le premier album de Lazer MMZ bientôt dans nos écouteurs
Après l’émancipation de Moha avec son premier album solo EUPHORIA, Lazer suit les traces de son ancien duo. En effet, il va sortir BUSHIDO le 9 juin. « Je suis fier de vous présenter la cover de mon premier album qui sortira le 9 juin 2023. Cela représente des heures de travail pour vous offrir le meilleur de moi-même dans une plume aiguisée comme un sabre », raconte Lazer sur Twitter.
Il va falloir se montrer encore un peu patient avant de pouvoir écouter BUSHIDO.
Prince Waly annonce la sortie d’un nouvel album avant son Olympia
Le 30 septembre 2022, Prince Waly signait un retour tonitruant avec Moussa, après trois années d’absence. Le rappeur parisien a depuis connu un succès d’estime qui lui permet de faire des shows dans toute la France pour défendre son album. Il a notamment rempli La Cigale de Paris en janvier dernier. Annoncé depuis quelques semaines déjà, Prince Waly a confirmé qu’un nouveau projet arriverait avant son show à l’Olympia le 23 janvier 2024. C’est l’artiste en personne qui a révélé l’information durant un concert à Tours. Une bonne nouvelle pour le rap français !
Jul : son 28ème album disponible le 9 juin
C’est quand qu’il s’éteint ? Jul ne s’arrêtera donc jamais. Infatigable, le rappeur marseillais vient d’officialiser la date de sortie de son nouvel album. Le rendez-vous est donc fixé au 9 juin prochain.
Il avait récemment proposé à ses fans de composer eux-mêmes la pochette de ce 28e album. Après concertation avec son équipe, voici la pochette choisie par le Phocéen :
🚨 JuL annonce la sortie de son 28ème album en direct du stade Vélodrome
« C’EST QUAND QU’IL S’ÉTEINT ? »
📆 9 Juin pic.twitter.com/euKJTXjSIy
— RAPLUME (@raplume) May 14, 2023
Les certifications de la semaine
Chaque semaine, retrouvez les certifications albums et singles, dévoilé par le SNEP (Syndicat National de l’Édition Phonographique).
- Disque de platine (100 000 équivalents ventes) :
Niro- OX7
- Singles d’or (15 000 000 équivalents streams) :
Siboy – “Cagoulé”
DTF – “Boyz”
Menace Santana- « Skiboy »
Kalash (feat. Damso) – « Malpolis »
Werenoi (feat. Ninho) – « Ciao »
Zola (feat. Damso) – « COEUR DE ICE »
- Singles de platine (30 000 000 équivalents streams) :
Bigflo & Oli- « Sur la lune »
Ninho – « Gros vendeurs »
Dinos – « Helsinki »
Gazo (feat.Damso) – « Bodies »
Orelsan (feat. Angèle) – « CP_009_EVIDEMMENT »
- Singles de diamant (50 000 000 équivalents streams) :
SCH – « Je la connais »
Alonzo – « Suis moi »
Naps – « En détente »
DA Uzi (feat. Ninho) – « Crois-moi »
Auteurs/autrices
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Les news de la semaine #15 (Pop Smoke, Green Montana, Guy2Bezbar…)
L’actualité du rap français est dense. Chaque semaine, les infos grouillent de tous les côtés. Depuis un moment, Raplume vous propose un récapitulatif des news du jour sur son compte Instagram. En 2023, nous allons plus loin et vous proposons chaque lundi une mise à jour de ce qui s’est passé d’important dans le secteur. L’article se clôture avec la liste des nouvelles certifications délivrées par le SNEP.
Plus aucun morceau de Pop Smoke ne sortira
Après les albums posthumes Shoot For The Stars Aim For The Moon (2020) et Faith (2021), plus aucun morceau de Pop Smoke ne sortira sur les plateformes de streaming. Ainsi, l’intégralité du catalogue du rappeur américain est désormais entre les mains des auditeurs. C’est son producteur Rico Beats qui a révélé l’information sur les réseaux sociaux. « Si Pop était encore en vie, il n’aurait pas approuvé 99% des titres qui ont été sortis depuis sa disparition. Pop est mort il y a 3 ans de cela. Combien de titres pensez-vous qu’il ait enregistré en un an ? Vous allez devoir affronter la réalité en face », a-t-il confié.
La première cérémonie des flammes diffusée en direct sur 6play et Youtube
À l’approche du jour J, nous en apprenons davantage sur la cérémonie des Flammes. Organisé par Booska-p, Spotify et Yard, l’évènement aura lieu le jeudi 11 mai prochain au Théâtre du Châtelet à Paris. La première édition sera diffusée à partir de 20h30 sur la chaîne Youtube de Booska-p et en simultanée sur 6play. Une diffusion sur Twitch est également prévu sur la chaine de Maxime Biaggi.
Guy2Bezbar dévoile un extrait inédit sur Instagram
Doucement, mais sûrement. Après avoir signé son retour solo sur le single «LaCalle 5», Guy2Bezbar a partagé un nouvel extrait inédit sur ses réseaux hier soir.
Il avait agité les ondes du rap français en novembre dernier lors de la sortie d’un projet commun avec Leto, Jusqu’aux étoiles. L’artiste aux gimmicks toujours aussi efficaces à de nouveau fait parler de lui avec ce qui ressemble au teasing d’un futur morceau. Énergique et revanchard, l’extrait est accompagné d’un commentaire équivoque : « ça fait longtemps que je n’ai pas mis une tarte au game, j’arrive, d’abord tranquille. » Guy2Bezbar semble prêt à mouiller le maillot de nouveau.
Prochaine soirée Raplume à Nantes le 11 mai
Après Lille, Raplume vous donne rendez-vous ce jeudi 11 mai au Stéreolux de Nantes pour un concert inédit. Le membre éminent du 92i, Green Montana sera présent en compagnie de Captaine Roshi, Coelho ou encore KR Malsain. La billetterie est ouverte et en ligne. On vous attend nombreux !
🚨Soirée RAPLUME à NANTES !
Avec :
▫️GREEN MONTANA
▫️CAPTAINE ROSHI
▫️COELHO
▫️KR MALSAIN📆 11 Mai
🎫 : https://t.co/W69fgLt54O pic.twitter.com/GxJzidDTCq
— RAPLUME (@raplume) April 24, 2023
Soprano soutient les grévistes et le clame haut et fort au stade de France
« Je ne peux pas fermer les yeux sur l’actualité ». C’est une prise de position claire dont à fait preuve l’artiste marseillais lors de son concert événement au stade de France. Devant près de 85 000 personnes, Soprano a profité d’un moment d’accalmie pour rendre hommage à « ceux qui sont dans la rue et qui se battent pour défendre leurs droits, que ce soit la retraite ou autres ».
L’ex-membre des Psy 4 de la rime n’est pas le seul à afficher son soutien au mouvement social en cours. En avril dernier, le collectif La Familiale avait réuni Médine, Sniper, Hatik, Nayra et bien d’autres afin de récolter des fonds pour financer une caisse de grèves.
Parfois décriés pour leur manque de considérations du quotidien de leurs auditeurs, certains rappeurs français illustrent depuis quelques mois que le « rappeur conscient » n’est peut-être pas mort.
Les certifications de la semaine
Chaque semaine, retrouvez les certifications albums et singles, dévoilé par le SNEP (Syndicat National de l’Édition Phonographique).
- Disque d’or (50 000 équivalents ventes) :
Maes – Omerta
- Disque de platine (100 000 équivalents ventes) :
Benab – Au clair de la rue
SDM – Liens du 100
- Disque double platine (200 000 équivalents ventes) :
Jul – Indépendance
- Singles d’or (15 000 000 équivalents streams) :
Leto (feat. Ninho & Zed) – “Double binks”
Myth Syzer (feat. Bonnie Banane, Ichon, Muddy Monk) – “Le code”
Benab – « Mon poto »
Jul – « La recette »
- Singles de platine (30 000 000 équivalents streams) :
PLK – « Bénef »
Ninho – « Outro »
Hamza (feat. Damso) – « Nocif »