Nous suivre

Article

Interview avec Tawsen – À la rencontre des cultures

Avatar

Publié

le

Né en Italie en 1997, ce n’est que vers 2015 que Tawsen commence la musique, dans son quartier de Bruxelles. Fin 2017, il participe à l’émission Rentre dans le Cercle aux côtés de Caballero & JeanJass, Roméo Elvis, Isha ou encore Kobo. Depuis, une constante évolution, que ce soit dans les mélodies ou dans les clips, notamment dans les 4 livrés ces 9 derniers mois. Le 22 mars 2019, Tawsen publie son premier projet, Al Warda, un EP de 10 titres qui a mis du temps à éclore. Quelques mois après, le jeune homme dévoile Al Mawja. Nous avons eu l’occasion de lui poser quelques questions à ce sujet.

Raplume : Ce deuxième projet survient quelques mois seulement après Al Warda, que tu avais mis plusieurs années à concevoir. En 2017, tu confiais à Alohanews être étudiant en communication. Est-ce que tu prends la musique plus au sérieux aujourd’hui ? Tu penses pouvoir en faire ton métier ?

Tawsen : J’ai toujours pris ma musique au sérieux, je ne me suis lancé dedans qu’au moment où j’étais sûr de pouvoir faire quelque chose de concret. Aujourd’hui, je jongle entre les études et la musique tout simplement car je n’ai pas atteint le stade où je peux en vivre. Je préfère donc ne pas prendre de risque en stoppant, mais mon but, c’est de vivre à 100 % de ma musique.

Dans ton nouveau projet, on sent bien l’influence de tes trois cultures (notamment dans « Safe Salina ») : le Maroc d’une part, l’Italie où tu as habité jusqu’à tes 11 ans, puis le français que tu utilises en Belgique depuis. Le nom du projet lui-même est en arabe. Pourquoi ce choix et comment tu choisis d’utiliser une langue ou l’autre ?

Honnêtement, je ne sais pas. Je suis Belge, Marocain et Italien. Ça fait partie de moi, je ne peux pas fuir ça, donc je préfère utiliser les armes que j’ai à disposition pour me démarquer.

J’ai donc choisi le titre parce qu’aujourd’hui, dans la scène urbaine, on a plus peur de représenter ses origines. On voit ça avec l’explosion de l’afrotrap, par exemple. Moi, je voulais ramener mon propre truc et sortir du cliché « arabe qui fait de la musique chicha ». J’essaye donc de donner un côté esthétique à mon écriture, aux prods, aux images, etc.

Par rapport à ça, à qui s’adresse ton projet en premier ? Ton public te suit-il notamment du Maghreb ?

Je m’adresse à tout ceux qui veulent bien m’écouter. Oui, j’ai des auditeurs au Maghreb mais aussi des Maghrébins en Belgique, en France, en Suisse ou au Canada. Et même si ça pourrait t’étonner, 3 fois sur 5, ce n’est pas des Maghrébins qui m’arrêtent dans la rue pour me donner de la force !

C’est peut-être la preuve que mon mélange fonctionne un peu. Certes les Maghrébins seront plus touchés car je suis Marocain et que j’ai cette étiquette raï. Tu ne peux pas fuir qui tu es.

Pour la cover d’Al Mawja, tu as fait appel à Romain Garcin, qui avait déjà réalisé celle d’Al Warda. Tu peux nous expliquer ce qu’elle représente pour toi ?

Avec Romain, on voulait rester sur la même idée de la première cover, histoire de garder un lien entre elles. J’aime beaucoup les couleurs et le traitement sur mon visage, je la trouve très mélancolique et ça colle avec l’idée générale du projet.

Tu as participé à Rentre dans le Cercle et tu côtoies différents artistes, notamment belges. Pourtant, on ne t’a jamais vu en featuring et tu n’invites personne sur tes projets. D’où vient ce choix ?

Si je n’invite personne sur mes projets, c’est pour deux raisons :

  • Je suis musicalement très égoïste. J’imagine, compose et écris toutes mes chansons dans ma chambre et j’ai du mal à, une fois la chanson finie, y ajouter quelqu’un. C’est comme mes enfants, je peux pas partager leur éducation avec un inconnu.
  • Mes premiers EP sont des cartes de visite, je voulais dès le début apparaître seul dedans, puis passer aux feats lors du premier album.

Pour les collab’, j’en ai fait avec des artistes belges (dont un qui était au Rentre dans le Cercle avec moi), mais je ne sais pas quand ils vont sortir, c’est à eux d’en décider

Pour tes prod, tu continues à travailler avec les mêmes beatmakers que sur Al Warda : Goldo, Prinzly, Glodi West et Wassil. Comment ça se passe et pourquoi eux ?

Goldo, c’est le SEUL qui est resté avec moi quand mon groupe a décidé d’arrêter. J’ai commencé ma carrière solo avec lui, il sera toujours là.

C’est important de créer une équipe de travail : Prinzly, Glodi West et Wassil bossent avec moi depuis le premier EP. Je peux même dire que ce sont mes amis. Ils n’avaient rien à gagner avec moi au début, pourtant, ils n’ont pas hésité à travailler avec moi et donner de leur temps. J’ai beaucoup de défauts mais je ne suis pas un ingrat. Je les inviterai toujours, tant qu’ils le veulent bien sûr.

Tu abordes très souvent l’amour dans tes morceaux et ça n’a pas l’air de toujours bien se passer… C’est à cause de la musique qui prend trop de place ?

Oui, pour moi, la musique est tout simplement un exutoire et rien d’autre. Je la fais comme thérapie, j’écris les peines amoureuses (car je n’ai jamais eu de succès avec les filles même avant la musique) et je parle parfois de mes problèmes. Il peut s’agir de la dépression (dans « Tout seul »), l’envie de réussir (dans « La Dolce Vita ») ou encore la déception (dans « Comme une cigale »).

Je dirais pas que la musique m’empêche d’être heureux sentimentalement parlant. Je n’ai pas attendu la musique pour avoir des problèmes et être triste. Peut-être que dans un futur proche, être connu sera un problème mais ça ne sera jamais la faute de la musique.

Quelle importance ont les réseaux sociaux dans ta promotion ? À quel point ça aurait été différent si tu étais arrivé il y a 10 ans ?

C’est primordial ! Je ne suis pas un artiste connu qui fait le buzz donc avoir les grands médias qui parlent de moi, c’est difficile. Dès le début, je n’ai eu que mes réseaux sociaux pour promouvoir ma musique et j’ai donc décidé de garder cette promo 2.0 même après ma signature en label. Un exemple de réussite grâce aux réseaux, c’est Lil Nas X. Le mec a percé grâce à des memes vidéo sur Twitter. Il ne faut plus négliger ça, les créateurs et les développeurs le savent (TikTok qui commence à collaborer avec les artistes) donc oui, c’est sûrement grâce à ma « maîtrise » des réseaux que je suis là aujourd’hui.
Il y a 10 ans, j’aurais sûrement fait un buzz à la télé ou à la radio, on a pas les mêmes outils mais ça m’aurait pas empêché de faire un truc différent.

On a eu l’occasion de voir ta prestation sur Clique TV à la sortie du projet. Un petit mot sur cette expérience ?

C’était une première pour moi, j’étais évidemment sous pression, surtout avec le choix du morceau. L’idée, c’était de faire bonne impression et vu les réactions, je pense que c’est réussi. J’étais étonné de voir qu’un inconnu comme moi soit invité mais ça prouve que les gens sont ouverts et donnent des possibilités aux jeunes artistes. J’espère ça va nous ouvrir d’autres portes !

Dans « Anaconda », tu dis : « On refait toujours les mêmes erreurs, c’est p’t-être pour ça que nos chemins sont si différents ». Tu pourrais nous expliquer ce que ça signifie pour toi ?

Les mêmes erreurs, c’est ne pas comprendre que pour régler un problème, il faut se mettre à la place de l’autre. On continue à défendre son point de vue lors d’une dispute, on continue de faire les mêmes choix égoïstes sans se rendre compte que ces choix-là nous mènent dans des directions opposées.

Dans le premier couplet de « Comme un cigale », tu expliques faire des insomnies car le succès n’a pas été au rendez-vous après Al Warda. Depuis l’écriture de ce morceau, tu arrives à relativiser ? Comment tu vois la suite ?

C’est vrai que depuis Al Warda, je dors archi tard mais je ne pense pas que ça soit que à cause de la frustration de ne pas avoir percé. Ce morceau, je l’ai écrit une nuit où je me suis dit « Mais pourquoi tu te casses la tête ? De toute façon, tu vas flopper comme avec le premier EP. » Je dois avouer que j’ai toujours pensé mériter mieux comme résultat, mais bon, la vie n’est pas toujours facile.

Aujourd’hui, j’ai accepté de laisser le temps faire les choses. Je ne peux pas tout contrôler, tout ne se passe pas comme prévu. Moi, je continuerai à faire ma musique, ma pub, mes interviews mais je vais plus penser aux résultats car je demanderai toujours plus et je risque de ne pas profiter des petits succès.

 

Merci à Tawsen pour ses réponses. Pour streamer Al Mawja, c’est par ici !

Comme il l’a annoncé sur les réseaux sociaux, nous retrouverons très probablement l’artiste belge en 2020 pour un nouveau projet !

Auteur/Autrice

Continuer de lire
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Actus

Les concerts et festivals du mois – Juin 2023

Lucas

Publié

le

Par

Nous y sommes, le mois de juin est enfin là. Les premières chaleurs de la saison estivale arrivent, et les premiers festivals aussi. On vous présente cinq événements à ne pas manquer pour le début de l’été…

We Love Green – Paris (du 02 au 04 juin 2023)

Nous commençons par un festival incontournable de l’été, We Love Green ouvre le bal pour ce début du mois de juin. Fort de sa programmation particulièrement diversifiée, on retrouve quelques grands noms du rap français qui se produiront sur scène, tels que : Gazo, OrelSan, PLK, Dinos, Disiz, ou encore une Mouse Party de Mehdi Maïzi. Quelques artistes en développement seront aussi présents pour retourner le public avec : Yvnnis, Luther, Winnterzuko, Khali, J9ueve, ou H JeuneCrack. Pour cette occasion, rendez-vous au Bois de Vincennes du 2 au 4 juin. Pour vous rendre sur la billetterie, cliquez ici.

Les Paradis Artificiels – Lille (du 2 au 3 juin)

Direction le nord de la France à Lille pour Les Paradis Artificiels. A cette occasion, on a droit à une programmation cinq étoiles avec : Dinos, Kerchak, Bekar, Chilla, Bu$hi, Winnterzuko, Sto, H JeuneCrack, PLK, ZKR, Doums, Meryl, Khali, Benjamin Epps, J9ueve, Rounhaa, Luther ou encore BabySolo33. Une très longue liste en simplement deux jours, les Paradis Artificiels vous donnent rendez-vous à la Halle des Glisses du 2 au 3 juin. Réservez vite vos places en cliquant ici.

VYV Festival – Dijon (du 9 au 11 juin)

CONCERTS - Vyv FestivalOn continue en prenant la route pour Dijon, avec un événement qui prend de l’ampleur chaque année avec le VYV Festival. Pour cette nouvelle édition, la programmation est plus qu’alléchante avec la présence de : Hamza, Ziak, Luidji, Disiz ou encore Meryl. On peut même ajouter à cela la venue de Angèle et Aya Nakamura, rien que ça. Cette année, l’organisation se développe et mets en place un camping pour les visiteurs, et arbore toujours sa volonté d’apporter une démarche éco-responsable et sociale à son événement. Le VYV Festival vous donne rendez-vous du 9 au 11 juin au Parc de la Combe à la Serpent, n’attendez plus et réservez vite vos billets en cliquant ici.

Marsatac – Marseille (du 16 au 18 juin 2023)

Marsatac, les derniers noms qui feront cette 25ᵉ édition - Radio NovaToujours en traversant la France en direction du sud, le festival Marsatac prend à nouveau place à Marseille au Parc Borély du 16 au 18 juin. Avec une programmation de plus en plus éclectique, le rap occupe encore et toujours une place importante avec un casting XXL : Tiakola, Hamza, PLK, Gazo, Josman, Le Rat Luciano, Kerchak, Prince Waly, J9ueve, Khali, et encore bien d’autres.

Fort de son rayonnement dans le sud de la France et de ses valeurs environnementales, ne ratez pas ces dates pour démarrer votre été de la meilleure des manières. Il ne reste plus que quelques places à retrouver ici.

Solidays – Paris (du 23 au 25 juin 2023)

Festival Solidays (@Solidays) / TwitterAprès avoir traversé la France, on remonte en direction du nord pour retourner dans la capitale avec un autre incontournable, les Solidays, à l’occasion des 25 ans du festival. Pour cette nouvelle date parisienne, rendez-vous à l’Hippodrome de Longchamp du 23 au 25 juin. Il y en aura pour tous les goûts, avec une liste d’invités de folie : SCH, Tiakola, Josman, Hamza, Zola, Ziak, Djadja & Dinaz, Luidji, Kerchak ou encore Favé. De plus, il faut aussi souligner la présence de compositeurs de renoms qui ont déjà oeuvrés pour le rap tels que Sofiane Pamart, Vladimir Cauchemar ou encore Cerrone. Pour profiter de cet événement, rendez-vous ici pour réserver vos pass.

QUELQUES AUTRES DATES A NE PAS MANQUER…

  • JOSMAN, MOUSE PARTY x MEHDI MAIZI, BIANCA COSTA
  • 29 juin au 02 juillet – GAROROCK (Marmande, 47) : GAZO, TIAKOLA, WINNTERZUKO, LUJIPEKA, MERYL, CENTRAL CEE
Crédit photo : Brice Robert

Auteur/Autrice

Continuer de lire

Actus

Les news de la semaine #16 (Tuerie, Raska, Prince Waly…)

Avatar

Publié

le

Par

,

L’actualité du rap français est dense. Chaque semaine, les infos grouillent de tous les côtés. Depuis un moment, Raplume vous propose un récapitulatif des news du jour sur son compte Instagram. En 2023, nous allons plus loin et vous proposons chaque lundi une mise à jour de ce qui s’est passé d’important dans le secteur. L’article se clôture avec la liste des nouvelles certifications délivrées par le SNEP.

Tuerie : son film “Papillon Monarque” disponible sur YouTube

Son premier projet “Bleu Gospel” avait été largement salué par le public et la critique. Au travers de 8 morceaux Tuerie avait en effet révélé une sensibilité rare et rafraîchissante. Via un storytelling bien ficelé l’auditeur entrait dans le monde sincère du rappeur boulonnais. Explorant des sonorités acoustiques originales, “Bleu Gospel” révélait alors la puissance du rap de Tuerie.

Près de deux années plus tard, à Tuerie d’annoncer la sortie d’un nouveau projet. Souvent considéré comme étant plus complexe à réaliser que le premier, ce nouvel opus s’intitule Papillon monarque. Un titre lourd de sens, qui pourrait notamment évoquer une métamorphose personnelle. Mais avant toute interprétation, on vous laisse découvrir le film réalisé par Steven Norel sorti aujourd’hui :

Raska vient de sortir un documentaire sur les femmes dans l’histoire du rap 

Le youtubeur rap dénommé Raska a dévoilé le 3 mai dernier son nouveau documentaire : Le dossier oublié de l’Histoire du rap. Il fait suite à L’Histoire du rap français et Le lien entre les gangs & rap. Cette fois-ci, Raska angle son récit sur la construction du mouvement hip-hop en mettant en lumière les femmes fondatrices de la culture. Il faut dire que des artistes comme Grandmaster Flash, DJ Kool Herc et Afrika Bambaataa sont souvent cités au moment d’évoquer la naissance du hip-hop. 

Co-écrit avec le journaliste Nicolas Rogès, le documentaire raconte donc, entre autres, l’importance de Sylvia Robinson, de Cindy Campbell, petite sœur de DJ Kool Herc, ou encore des pionnières américaines que sont Queen Latifah, Missy Elliot et Lauryn Hill. « C’était important pour moi de revenir sur toutes ces femmes qui ont marqué cette histoire et qui ont permis de faire du rap ce qu’il est aujourd’hui. Comme tu le sais, c’est auto-produit et malheureusement démonétisé d’office, mais je tiens à continuer ce format. Ça me tient vraiment à cœur », explique Raska dans la description de sa vidéo.

Le premier album de Lazer MMZ bientôt dans nos écouteurs

Après l’émancipation de Moha avec son premier album solo EUPHORIA, Lazer suit les traces de son ancien duo. En effet, il va sortir BUSHIDO le 9 juin. « Je suis fier de vous présenter la cover de mon premier album qui sortira le 9 juin 2023. Cela représente des heures de travail pour vous offrir le meilleur de moi-même dans une plume aiguisée comme un sabre », raconte Lazer sur Twitter.

Il va falloir se montrer encore un peu patient avant de pouvoir écouter BUSHIDO

Prince Waly annonce la sortie d’un nouvel album avant son Olympia

Le 30 septembre 2022, Prince Waly signait un retour tonitruant avec Moussa, après trois années d’absence. Le rappeur parisien a depuis connu un succès d’estime qui lui permet de faire des shows dans toute la France pour défendre son album. Il a notamment rempli La Cigale de Paris en janvier dernier. Annoncé depuis quelques semaines déjà, Prince Waly a confirmé qu’un nouveau projet arriverait avant son show à l’Olympia le 23 janvier 2024. C’est l’artiste en personne qui a révélé l’information durant un concert à Tours. Une bonne nouvelle pour le rap français ! 

Jul : son 28ème album disponible le 9 juin

C’est quand qu’il s’éteint ? Jul ne s’arrêtera donc jamais. Infatigable, le rappeur marseillais vient d’officialiser la date de sortie de son nouvel album. Le rendez-vous est donc fixé au 9 juin prochain.

Il avait récemment proposé à ses fans de composer eux-mêmes la pochette de ce 28e album. Après concertation avec son équipe, voici la pochette choisie par le Phocéen :

Les certifications de la semaine 

Chaque semaine, retrouvez les certifications albums et singles, dévoilé par le SNEP (Syndicat National de l’Édition Phonographique).

  • Disque de platine (100 000 équivalents ventes) :

Niro- OX7

  • Singles d’or (15 000 000 équivalents streams) :

Siboy – “Cagoulé”
DTF – “Boyz”
Menace Santana- « Skiboy »
Kalash (feat. Damso) – « Malpolis »
Werenoi (feat. Ninho) – « Ciao »
Zola (feat. Damso) – « COEUR DE ICE »

  • Singles de platine (30 000 000 équivalents streams) :

Bigflo & Oli- « Sur la lune »
Ninho « Gros vendeurs »
Dinos – « Helsinki »
Gazo (feat.Damso) – « Bodies »
Orelsan (feat. Angèle) – « CP_009_EVIDEMMENT »

  • Singles de diamant (50 000 000 équivalents streams) :

SCH – « Je la connais »
Alonzo – « Suis moi »
Naps – « En détente »
DA Uzi (feat. Ninho) – « Crois-moi »

Auteurs/autrices

Continuer de lire

Actus

Les news de la semaine #15 (Pop Smoke, Green Montana, Guy2Bezbar…)

Avatar

Publié

le

Par

,

L’actualité du rap français est dense. Chaque semaine, les infos grouillent de tous les côtés. Depuis un moment, Raplume vous propose un récapitulatif des news du jour sur son compte Instagram. En 2023, nous allons plus loin et vous proposons chaque lundi une mise à jour de ce qui s’est passé d’important dans le secteur. L’article se clôture avec la liste des nouvelles certifications délivrées par le SNEP.

Plus aucun morceau de Pop Smoke ne sortira

Après les albums posthumes Shoot For The Stars Aim For The Moon (2020) et Faith (2021), plus aucun morceau de Pop Smoke ne sortira sur les plateformes de streaming. Ainsi, l’intégralité du catalogue du rappeur américain est désormais entre les mains des auditeurs. C’est son producteur Rico Beats qui a révélé l’information sur les réseaux sociaux. « Si Pop était encore en vie, il n’aurait pas approuvé 99% des titres qui ont été sortis depuis sa disparition. Pop est mort il y a 3 ans de cela. Combien de titres pensez-vous qu’il ait enregistré en un an ? Vous allez devoir affronter la réalité en face », a-t-il confié. 

La première cérémonie des flammes diffusée en direct sur 6play et Youtube 

À l’approche du jour J, nous en apprenons davantage sur la cérémonie des Flammes. Organisé par Booska-p, Spotify et Yard, l’évènement aura lieu le jeudi 11 mai prochain au Théâtre du Châtelet à Paris. La première édition sera diffusée à partir de 20h30 sur la chaîne Youtube de Booska-p et en simultanée sur 6play. Une diffusion sur Twitch est également prévu sur la chaine de Maxime Biaggi. 

Guy2Bezbar dévoile un extrait inédit sur Instagram 

Doucement, mais sûrement. Après avoir signé son retour solo sur le single «LaCalle 5», Guy2Bezbar a partagé un nouvel extrait inédit sur ses réseaux hier soir.

Il avait agité les ondes du rap français en novembre dernier lors de la sortie d’un projet commun avec Leto, Jusqu’aux étoiles. L’artiste aux gimmicks toujours aussi efficaces à de nouveau fait parler de lui avec ce qui ressemble au teasing d’un futur morceau. Énergique et revanchard, l’extrait est accompagné d’un commentaire équivoque : « ça fait longtemps que je n’ai pas mis une tarte au game, j’arrive, d’abord tranquille. » Guy2Bezbar semble prêt à mouiller le maillot de nouveau.

Prochaine soirée Raplume à Nantes le 11 mai

Après Lille, Raplume vous donne rendez-vous ce jeudi 11 mai au Stéreolux de Nantes pour un concert inédit. Le membre éminent du 92i, Green Montana sera présent en compagnie de Captaine Roshi, Coelho ou encore KR Malsain. La billetterie est ouverte et en ligne. On vous attend nombreux !

Soprano soutient les grévistes et le clame haut et fort au stade de France 

« Je ne peux pas fermer les yeux sur l’actualité ». C’est une prise de position claire dont à fait preuve l’artiste marseillais lors de son concert événement au stade de France. Devant près de 85 000 personnes, Soprano a profité d’un moment d’accalmie pour rendre hommage à « ceux qui sont dans la rue et qui se battent pour défendre leurs droits, que ce soit la retraite ou autres ».

L’ex-membre des Psy 4 de la rime n’est pas le seul à afficher son soutien au mouvement social en cours. En avril dernier, le collectif La Familiale avait réuni Médine, Sniper, Hatik, Nayra et bien d’autres afin de récolter des fonds pour financer une caisse de grèves.

Parfois décriés pour leur manque de considérations du quotidien de leurs auditeurs, certains rappeurs français illustrent depuis quelques mois que le « rappeur conscient » n’est peut-être pas mort.

Les certifications de la semaine 

Chaque semaine, retrouvez les certifications albums et singles, dévoilé par le SNEP (Syndicat National de l’Édition Phonographique).

  • Disque d’or (50 000 équivalents ventes) :

Maes – Omerta

  • Disque de platine (100 000 équivalents ventes) :

Benab – Au clair de la rue
SDM – Liens du 100

  • Disque double platine (200 000 équivalents ventes) :

JulIndépendance

 

  • Singles d’or (15 000 000 équivalents streams) :

Leto (feat. Ninho & Zed) – “Double binks”
Myth Syzer (feat. Bonnie Banane, Ichon, Muddy Monk) – “Le code”
Benab – « Mon poto »
Jul – « La recette »

  • Singles de platine (30 000 000 équivalents streams) :

PLK – « Bénef »
Ninho « Outro »
Hamza (feat. Damso) – « Nocif »

Auteurs/autrices

Continuer de lire

Tendances