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DJIBZ : Avant de faire de la drill, on fait avant tout de la musique

Nicolas Rispal

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Nous avons parlé à DJIBZ pour la sortie de son EP : Système D - Saison 1. Le rappeur de vanves nous a présenté son monde et ses influences.

Nous avons parlé à DJIBZ pour la sortie de son EP : Système D – Saison 1. Le rappeur de Vanves nous a présenté son monde et ses influences.

Dès 2019, DJIBZ se met à rapper sur de la drill, alors que ce style est encore méconnu en France. Après une série de freestyles intitulée Drillville où il se fait découvrir, le rappeur obtient une signature dans le prestigieux Jardins Noirs de Guilty et Gaël Duveau. Aujourd’hui, l’artiste est venu nous parler de Système D – Saison 1, son premier EP, mais aussi le fruit de beaucoup de labeur.

Comment te sens tu juste après la sortie de son premier EP ? 

Je me sens bien, c’est un premier pas important ! J’ai des bons retour, mais ce n’est que le début, je vais continuer.

Tu avais déjà sorti Drillville, une série de quatre freestyles auparavant. Quelle était la plus grande différence dans la conception de ces deux projets ?

Déjà, Drillville c’était des freestyles pour la plupart. Ce n’était pas vraiment couplet-refrain-couplet, mais plutôt un long couplet où j’allais kicker, avec peut-être un petit refrain sur la fin, ou avec un gimmick que j’allais répéter. C’était vraiment des freestyles, alors que l’EP, c’est des morceaux. C’est des morceaux bien travaillés. Ça c’est la plus grande différence en ce qui concerne la forme. Dans le fond, c’est pareil. On a essayé de faire plus attention à certains passages, on a essayé d’ajouter notre propre touche.

Entre ces deux projets, tu as signé chez Jardins Noirs. Qu’est-ce que ça a changé dans le processus créatif ?

Il y a eu des séminaires, c’était nouveau ça. On était à Toulouse, au studio toute la journée, en travaillant directement avec les producteurs. C’est un travail différent, mais c’était lourd. Les séminaires, ça permet d’apprendre à travailler à la demande un peu. On doit être efficace, tu vois ? Quand t’écris dans ton coin, tu le fais un peu quand tu veux et tout est déjà prêt quand tu vas au studio, alors que là tu dois tout faire d’un coup. Maintenant, on a une vraie équipe autour. D’un point de vue purement organisationnel, tout est plus facile et rapide. Après il y a de l’exigence aussi *rires*. J’étais déjà exigeant quand je travaillais tout seul, mais maintenant il y a une équipe autour, c’est la maturité.

Sur Système D – Saison 1 on retrouve cinq featurings (Lyrrix, LEN, Kun Fu, Nadji Dinero, Zakiz). Comment les connexions se sont faites ?

C’était naturel. Toutes ces collaborations, elles se sont faites naturellement. Certains d’entre eux viennent de ma ville et de mon quartier : on a grandi ensemble, on a toujours fait du son plus jeune. D’autres d’entre eux sont des rencontres qui se sont faites par le biais de Jardins Noirs. Là aussi ça s’est fait naturellement. On a bien parlé, et on continue à se parler. C’est de l’alchimie en fait. On va au studio, on boit un coup et on écrit. Ça se fait tout seul, il n’y a pas de secret.

Tu as de la famille à Londres, tu y vas régulièrement, et tu expliques que c’est de là que vient ton amour de la drill. Comment est-ce que tu t’y es mis concrètement à ce style ?

A partir d’un moment, j’ai commencé à trouver des bonnes prods de drill. Elles m’inspirent énormément. Ça me ressemblait dans le style. Ça mettait clairement en valeur le rap que je faisais. Là aussi c’était assez naturel au final.

T’aimerais travailler davantage avec des artistes d’Angleterre dans l’avenir ?

Carrément. J’aimerais avant tout bosser avec de bons artistes, qu’ils soient londoniens ou parisiens. C’est clair que pour la drill, les anlglais sont forts. Il y a pas mal d’artistes de là-bas qui m’inspirent, que j’écoute et que j’aime bien, donc forcément, j’aimerais bien travailler avec. Après, je ne me ferme pas de portes, je ne veux pas forcément travailler qu’avec des anglais. C’est la musique qui parle.

Ils ont quoi en plus, que les artistes français n’ont pas ?

La drill comme on l’écoute aujourd’hui, c’est eux qui l’ont amenée. Forcément, ils ont leur façon de le faire, mieux que les autres je ne sais pas, mais c’est différent. En plus, avec leur accent, c’est très lourd, ça sonne bien quand ils le font. Après, tous les pays ont des mecs chauds. 

Tu faisais quoi avant la drill, d’ailleurs ?

J’ai commencé à écrire quand j’étais très jeune. La drill n’était pas encore arrivée à ce moment-là. C’était encore le rap des années 2010 et la trap qui régnait à cette époque. J’avais jamais vraiment mon style à l’ancienne, on prenait des instrus, on rappait et on expérimentait.

 
 
 
 
 
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Cette expérimentation, tu te vois la continuer dans l’avenir, ou c’est vraiment la drill ton créneau ?

Avant de faire de la drill, on fait avant tout de la musique. A des moments, on proposera sûrement autre chose. Moi-même, je n’écoute pas que de la drill, tu vois ? Donc on changera peut-être dans l’avenir. Par contre, on restera toujours nous-même, avec notre ligne directrice. Le format changera, mais ça sera toujours nous.

Parce que t’écoutes quoi en dehors du rap ?

En dehors du rap, je peux écouter un peu de tout. Tant que la musique est bonne, j’écoute de tous les styles. Ca a toujours été comme ça en fait. Quand j’ai grandi, mes parents écoutaient beaucoup de musique. Ma mère m’a fait écouter beaucoup de morceaux quand j’étais plus petit, j’y baignais déjà un peu. Ça a toujours été important. On écoutait de tout, aussi des artistes de chez moi, du bled, en Guinée. 

Tu as un titre dédié à Solid Snake. Les jeux vidéo jouent un grand rôle dans ta vie et dans ta musique ?

C’est une source d’inspiration avant tout. Je suis influencé et inspiré par tout ce que j’ai fait, tout ce que j’ai vécu. De ce point de vue là, logiquement ça en fait partie. Après, ça vient vraiment comme ça. Tout peut arriver, je ne me suis pas dit qu’il fallait que je fasse un hommage à Solid Snake. Je ne suis pas uniquement inspiré par les jeux vidéos. Il peut aussi s’agir de personnages historiques, de personnalités politiques, et ainsi de suite.

Dans ton projet, tu varies les styles tout en restant drill. C’est quelque chose que t’aimerais continuer à explorer ? 

Bien sûr. La drill c’est avant tout une rythmique, donc on peut jouer avec les instruments, avec les mélodies. On peut créer des mélodies heureuses, comme des choses plus sombres à d’autres moments : on fait de la musique, on ne se prend pas trop la tête. On kiffe une instru, on voit et on écrit. C’est direct. On teste des choses différentes, parfois des choses obscures, tout. *rires*

Tu sors ton premier EP en pleine pandémie, du coup tu ne peux pas tout de suite le défendre sur scène. Tu y penses à ça, quand t’écris ?

Franchement, pour un artiste, le plus beau c’est d’être sur scène, de rencontrer son public et de faire ses titres. Après, ça ne fait pas forcément partie de mon créneau tout de suite, dans le sens où on est encore en train de se développer. De ce point de vue là, la pandémie ne pose pas tant de problèmes que ça. Ça n’a pas changé grand chose pour l’instant. Par contre, le jour où on sera prêt et lorsque la situation aura évoluée, on en profitera.

J’aimerais qu’on parle du clip de RICO et que tu nous expliques comment l’élaboration s’est faite ? Comment avez- vous eu les idées ?

Pour RICO c’est Chill, le réalisateur du clip, qui a eu les idées. Franchement, il a tout mis en place, et nous on a découvert le délire en même temps en fait. *rires* On a adoré l’univers, et ça collait vraiment bien avec le morceau, du coup on est partis sur ça pour le clip. Chill a vraiment tué ça, d’ailleurs. 

Tu as appelé ton EP Système D – Saison 1. C’est peut-être un peu tôt pour en parler, mais ça insinue une saison 2.

Comme tu l’as dit, une saison 1 sous-entend une saison 2. Je ne sais pas encore si ça va être sous un format d’EP, mais ça ne va pas tarder à arriver. Il y aura encore plus de niveau, et on va essayer de proposer encore plus de qualité. On va essayer de revenir encore plus fort, avec encore plus de qualité dans les visuels. Musicalement aussi, bien entendu.

Qu’est-ce qu’on peut te souhaiter pour la suite ?

Qu’on avance, et qu’on arrache tout ! Qu’on sorte du système D et que tout se passe bien, quoi. Pourquoi pas une petite certification aussi, ce serait sympa. *rires*

DJIBZ : Système D – Saison 1

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Les concerts et festivals du mois – Juin 2023

Lucas

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Nous y sommes, le mois de juin est enfin là. Les premières chaleurs de la saison estivale arrivent, et les premiers festivals aussi. On vous présente cinq événements à ne pas manquer pour le début de l’été…

We Love Green – Paris (du 02 au 04 juin 2023)

Nous commençons par un festival incontournable de l’été, We Love Green ouvre le bal pour ce début du mois de juin. Fort de sa programmation particulièrement diversifiée, on retrouve quelques grands noms du rap français qui se produiront sur scène, tels que : Gazo, OrelSan, PLK, Dinos, Disiz, ou encore une Mouse Party de Mehdi Maïzi. Quelques artistes en développement seront aussi présents pour retourner le public avec : Yvnnis, Luther, Winnterzuko, Khali, J9ueve, ou H JeuneCrack. Pour cette occasion, rendez-vous au Bois de Vincennes du 2 au 4 juin. Pour vous rendre sur la billetterie, cliquez ici.

Les Paradis Artificiels – Lille (du 2 au 3 juin)

Direction le nord de la France à Lille pour Les Paradis Artificiels. A cette occasion, on a droit à une programmation cinq étoiles avec : Dinos, Kerchak, Bekar, Chilla, Bu$hi, Winnterzuko, Sto, H JeuneCrack, PLK, ZKR, Doums, Meryl, Khali, Benjamin Epps, J9ueve, Rounhaa, Luther ou encore BabySolo33. Une très longue liste en simplement deux jours, les Paradis Artificiels vous donnent rendez-vous à la Halle des Glisses du 2 au 3 juin. Réservez vite vos places en cliquant ici.

VYV Festival – Dijon (du 9 au 11 juin)

CONCERTS - Vyv FestivalOn continue en prenant la route pour Dijon, avec un événement qui prend de l’ampleur chaque année avec le VYV Festival. Pour cette nouvelle édition, la programmation est plus qu’alléchante avec la présence de : Hamza, Ziak, Luidji, Disiz ou encore Meryl. On peut même ajouter à cela la venue de Angèle et Aya Nakamura, rien que ça. Cette année, l’organisation se développe et mets en place un camping pour les visiteurs, et arbore toujours sa volonté d’apporter une démarche éco-responsable et sociale à son événement. Le VYV Festival vous donne rendez-vous du 9 au 11 juin au Parc de la Combe à la Serpent, n’attendez plus et réservez vite vos billets en cliquant ici.

Marsatac – Marseille (du 16 au 18 juin 2023)

Marsatac, les derniers noms qui feront cette 25ᵉ édition - Radio NovaToujours en traversant la France en direction du sud, le festival Marsatac prend à nouveau place à Marseille au Parc Borély du 16 au 18 juin. Avec une programmation de plus en plus éclectique, le rap occupe encore et toujours une place importante avec un casting XXL : Tiakola, Hamza, PLK, Gazo, Josman, Le Rat Luciano, Kerchak, Prince Waly, J9ueve, Khali, et encore bien d’autres.

Fort de son rayonnement dans le sud de la France et de ses valeurs environnementales, ne ratez pas ces dates pour démarrer votre été de la meilleure des manières. Il ne reste plus que quelques places à retrouver ici.

Solidays – Paris (du 23 au 25 juin 2023)

Festival Solidays (@Solidays) / TwitterAprès avoir traversé la France, on remonte en direction du nord pour retourner dans la capitale avec un autre incontournable, les Solidays, à l’occasion des 25 ans du festival. Pour cette nouvelle date parisienne, rendez-vous à l’Hippodrome de Longchamp du 23 au 25 juin. Il y en aura pour tous les goûts, avec une liste d’invités de folie : SCH, Tiakola, Josman, Hamza, Zola, Ziak, Djadja & Dinaz, Luidji, Kerchak ou encore Favé. De plus, il faut aussi souligner la présence de compositeurs de renoms qui ont déjà oeuvrés pour le rap tels que Sofiane Pamart, Vladimir Cauchemar ou encore Cerrone. Pour profiter de cet événement, rendez-vous ici pour réserver vos pass.

QUELQUES AUTRES DATES A NE PAS MANQUER…

  • JOSMAN, MOUSE PARTY x MEHDI MAIZI, BIANCA COSTA
  • 29 juin au 02 juillet – GAROROCK (Marmande, 47) : GAZO, TIAKOLA, WINNTERZUKO, LUJIPEKA, MERYL, CENTRAL CEE
Crédit photo : Brice Robert

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Les news de la semaine #16 (Tuerie, Raska, Prince Waly…)

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L’actualité du rap français est dense. Chaque semaine, les infos grouillent de tous les côtés. Depuis un moment, Raplume vous propose un récapitulatif des news du jour sur son compte Instagram. En 2023, nous allons plus loin et vous proposons chaque lundi une mise à jour de ce qui s’est passé d’important dans le secteur. L’article se clôture avec la liste des nouvelles certifications délivrées par le SNEP.

Tuerie : son film “Papillon Monarque” disponible sur YouTube

Son premier projet “Bleu Gospel” avait été largement salué par le public et la critique. Au travers de 8 morceaux Tuerie avait en effet révélé une sensibilité rare et rafraîchissante. Via un storytelling bien ficelé l’auditeur entrait dans le monde sincère du rappeur boulonnais. Explorant des sonorités acoustiques originales, “Bleu Gospel” révélait alors la puissance du rap de Tuerie.

Près de deux années plus tard, à Tuerie d’annoncer la sortie d’un nouveau projet. Souvent considéré comme étant plus complexe à réaliser que le premier, ce nouvel opus s’intitule Papillon monarque. Un titre lourd de sens, qui pourrait notamment évoquer une métamorphose personnelle. Mais avant toute interprétation, on vous laisse découvrir le film réalisé par Steven Norel sorti aujourd’hui :

Raska vient de sortir un documentaire sur les femmes dans l’histoire du rap 

Le youtubeur rap dénommé Raska a dévoilé le 3 mai dernier son nouveau documentaire : Le dossier oublié de l’Histoire du rap. Il fait suite à L’Histoire du rap français et Le lien entre les gangs & rap. Cette fois-ci, Raska angle son récit sur la construction du mouvement hip-hop en mettant en lumière les femmes fondatrices de la culture. Il faut dire que des artistes comme Grandmaster Flash, DJ Kool Herc et Afrika Bambaataa sont souvent cités au moment d’évoquer la naissance du hip-hop. 

Co-écrit avec le journaliste Nicolas Rogès, le documentaire raconte donc, entre autres, l’importance de Sylvia Robinson, de Cindy Campbell, petite sœur de DJ Kool Herc, ou encore des pionnières américaines que sont Queen Latifah, Missy Elliot et Lauryn Hill. « C’était important pour moi de revenir sur toutes ces femmes qui ont marqué cette histoire et qui ont permis de faire du rap ce qu’il est aujourd’hui. Comme tu le sais, c’est auto-produit et malheureusement démonétisé d’office, mais je tiens à continuer ce format. Ça me tient vraiment à cœur », explique Raska dans la description de sa vidéo.

Le premier album de Lazer MMZ bientôt dans nos écouteurs

Après l’émancipation de Moha avec son premier album solo EUPHORIA, Lazer suit les traces de son ancien duo. En effet, il va sortir BUSHIDO le 9 juin. « Je suis fier de vous présenter la cover de mon premier album qui sortira le 9 juin 2023. Cela représente des heures de travail pour vous offrir le meilleur de moi-même dans une plume aiguisée comme un sabre », raconte Lazer sur Twitter.

Il va falloir se montrer encore un peu patient avant de pouvoir écouter BUSHIDO

Prince Waly annonce la sortie d’un nouvel album avant son Olympia

Le 30 septembre 2022, Prince Waly signait un retour tonitruant avec Moussa, après trois années d’absence. Le rappeur parisien a depuis connu un succès d’estime qui lui permet de faire des shows dans toute la France pour défendre son album. Il a notamment rempli La Cigale de Paris en janvier dernier. Annoncé depuis quelques semaines déjà, Prince Waly a confirmé qu’un nouveau projet arriverait avant son show à l’Olympia le 23 janvier 2024. C’est l’artiste en personne qui a révélé l’information durant un concert à Tours. Une bonne nouvelle pour le rap français ! 

Jul : son 28ème album disponible le 9 juin

C’est quand qu’il s’éteint ? Jul ne s’arrêtera donc jamais. Infatigable, le rappeur marseillais vient d’officialiser la date de sortie de son nouvel album. Le rendez-vous est donc fixé au 9 juin prochain.

Il avait récemment proposé à ses fans de composer eux-mêmes la pochette de ce 28e album. Après concertation avec son équipe, voici la pochette choisie par le Phocéen :

Les certifications de la semaine 

Chaque semaine, retrouvez les certifications albums et singles, dévoilé par le SNEP (Syndicat National de l’Édition Phonographique).

  • Disque de platine (100 000 équivalents ventes) :

Niro- OX7

  • Singles d’or (15 000 000 équivalents streams) :

Siboy – “Cagoulé”
DTF – “Boyz”
Menace Santana- « Skiboy »
Kalash (feat. Damso) – « Malpolis »
Werenoi (feat. Ninho) – « Ciao »
Zola (feat. Damso) – « COEUR DE ICE »

  • Singles de platine (30 000 000 équivalents streams) :

Bigflo & Oli- « Sur la lune »
Ninho « Gros vendeurs »
Dinos – « Helsinki »
Gazo (feat.Damso) – « Bodies »
Orelsan (feat. Angèle) – « CP_009_EVIDEMMENT »

  • Singles de diamant (50 000 000 équivalents streams) :

SCH – « Je la connais »
Alonzo – « Suis moi »
Naps – « En détente »
DA Uzi (feat. Ninho) – « Crois-moi »

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Les news de la semaine #15 (Pop Smoke, Green Montana, Guy2Bezbar…)

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L’actualité du rap français est dense. Chaque semaine, les infos grouillent de tous les côtés. Depuis un moment, Raplume vous propose un récapitulatif des news du jour sur son compte Instagram. En 2023, nous allons plus loin et vous proposons chaque lundi une mise à jour de ce qui s’est passé d’important dans le secteur. L’article se clôture avec la liste des nouvelles certifications délivrées par le SNEP.

Plus aucun morceau de Pop Smoke ne sortira

Après les albums posthumes Shoot For The Stars Aim For The Moon (2020) et Faith (2021), plus aucun morceau de Pop Smoke ne sortira sur les plateformes de streaming. Ainsi, l’intégralité du catalogue du rappeur américain est désormais entre les mains des auditeurs. C’est son producteur Rico Beats qui a révélé l’information sur les réseaux sociaux. « Si Pop était encore en vie, il n’aurait pas approuvé 99% des titres qui ont été sortis depuis sa disparition. Pop est mort il y a 3 ans de cela. Combien de titres pensez-vous qu’il ait enregistré en un an ? Vous allez devoir affronter la réalité en face », a-t-il confié. 

La première cérémonie des flammes diffusée en direct sur 6play et Youtube 

À l’approche du jour J, nous en apprenons davantage sur la cérémonie des Flammes. Organisé par Booska-p, Spotify et Yard, l’évènement aura lieu le jeudi 11 mai prochain au Théâtre du Châtelet à Paris. La première édition sera diffusée à partir de 20h30 sur la chaîne Youtube de Booska-p et en simultanée sur 6play. Une diffusion sur Twitch est également prévu sur la chaine de Maxime Biaggi. 

Guy2Bezbar dévoile un extrait inédit sur Instagram 

Doucement, mais sûrement. Après avoir signé son retour solo sur le single «LaCalle 5», Guy2Bezbar a partagé un nouvel extrait inédit sur ses réseaux hier soir.

Il avait agité les ondes du rap français en novembre dernier lors de la sortie d’un projet commun avec Leto, Jusqu’aux étoiles. L’artiste aux gimmicks toujours aussi efficaces à de nouveau fait parler de lui avec ce qui ressemble au teasing d’un futur morceau. Énergique et revanchard, l’extrait est accompagné d’un commentaire équivoque : « ça fait longtemps que je n’ai pas mis une tarte au game, j’arrive, d’abord tranquille. » Guy2Bezbar semble prêt à mouiller le maillot de nouveau.

Prochaine soirée Raplume à Nantes le 11 mai

Après Lille, Raplume vous donne rendez-vous ce jeudi 11 mai au Stéreolux de Nantes pour un concert inédit. Le membre éminent du 92i, Green Montana sera présent en compagnie de Captaine Roshi, Coelho ou encore KR Malsain. La billetterie est ouverte et en ligne. On vous attend nombreux !

Soprano soutient les grévistes et le clame haut et fort au stade de France 

« Je ne peux pas fermer les yeux sur l’actualité ». C’est une prise de position claire dont à fait preuve l’artiste marseillais lors de son concert événement au stade de France. Devant près de 85 000 personnes, Soprano a profité d’un moment d’accalmie pour rendre hommage à « ceux qui sont dans la rue et qui se battent pour défendre leurs droits, que ce soit la retraite ou autres ».

L’ex-membre des Psy 4 de la rime n’est pas le seul à afficher son soutien au mouvement social en cours. En avril dernier, le collectif La Familiale avait réuni Médine, Sniper, Hatik, Nayra et bien d’autres afin de récolter des fonds pour financer une caisse de grèves.

Parfois décriés pour leur manque de considérations du quotidien de leurs auditeurs, certains rappeurs français illustrent depuis quelques mois que le « rappeur conscient » n’est peut-être pas mort.

Les certifications de la semaine 

Chaque semaine, retrouvez les certifications albums et singles, dévoilé par le SNEP (Syndicat National de l’Édition Phonographique).

  • Disque d’or (50 000 équivalents ventes) :

Maes – Omerta

  • Disque de platine (100 000 équivalents ventes) :

Benab – Au clair de la rue
SDM – Liens du 100

  • Disque double platine (200 000 équivalents ventes) :

JulIndépendance

 

  • Singles d’or (15 000 000 équivalents streams) :

Leto (feat. Ninho & Zed) – “Double binks”
Myth Syzer (feat. Bonnie Banane, Ichon, Muddy Monk) – “Le code”
Benab – « Mon poto »
Jul – « La recette »

  • Singles de platine (30 000 000 équivalents streams) :

PLK – « Bénef »
Ninho « Outro »
Hamza (feat. Damso) – « Nocif »

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