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Révise tes skeuds #2 : Puisqu’il faut vivre, Soprano (2007)

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Récemment, la question de la santé mentale des artistes semble reprendre une place importante. On peut régulièrement attraper au vol des réflexions sur la dépression et le mal-être, d’Isha à N.O.S. Et le public semble (enfin) accorder une place à cette question.

En 2007, Soprano est auréolé du succès de Psy 4 de la Rime depuis le début des années 2000. Il sort son premier album avec la santé mentale comme fil directeur.

 

Welcome, enfant des blocks, Psy 4 nouvelle école

D’origine comorienne, le jeune MC marseillais a fait ses armes avec ses cousins Vincenzo et Alonzo ainsi que le regretté DJ Sya Styles. Bousillés de rap français, les jeunes phocéens sortent deux albums (Block Party en 2002 et Enfants de la lune en 2005). Partagés entre un rap de cité en plein boom, des réflexions sociales et les envolées lyriques de Soprano, Psy 4 se fait remarquer dans tout l’hexagone, rejoignant IAM et la Fonky Family  au panthéon des groupes marseillais. Ils complètent leur œuvre avec deux albums, les Cités d’or en 2008 puis Quatrième Dimension en 2013.

Aujourd’hui Soprano fait partie du paysage pop français. Il est difficile d’imaginer une époque où l’écouter n’était pas différent d’écouter Booba, Diams ou le Rat Luciano. Sopra était un kickeur à l’accent chantant du 13 qui ne rechignait jamais à un refrain chanté pour s’amuser à monter dans ses aigus si particuliers.

Puisqu’il faut vivre est surtout un album à la construction intéressante. S’ouvrant sur l’arrivée de Soprano chez une psy, l’album est mis en scène comme une longue séance de thérapie. Si les hits de l’album, Halla Halla et A la bien, sont des hommages survoltés à la capitale du sud, à ses habitant-es et leurs excès, les autres morceaux sont beaucoup plus introspectifs, durs.

 

« Un ivrogne qui s’empègue avec des packs de peine »

Dès le premier morceau de l’album Soprano parle de lui, de ses failles. Il se révèle comme un rappeur qui n’a rien de particulier, « un jeune de plus qui rappe sur un divan ». Mélancoliques anonymes (ft Diams) lui permet de déterrer la racine de ce mal-être. Il exprime la souffrance qu’il ressent à l’idée d’exploiter son mal-être et celui de tant d’autres personnes et d’en vivre. La voix pleine de pleurs, une qualité fondamentale du rap de Soprano, il décrit le processus créatif d’un jeune perdu, allant jusqu’à l’évocation du suicide.

Soprano continue l’exploration de son être profond dans les morceaux Dans ma tête et Moi j’ai pas. Véritable diptyque, ces pistes sont l’occasion pour Sopra de se présenter d’abord comme une somme d’influences, de personnes qui l’entourent avant de s’individualiser en se différenciant de tous ces noms. D’abord sur un piano-voix, dont le rap français raffolait alors, puis sur une prod plus agressive. Il parle de ses errements pour mieux rebondir sur ses fiertés et finalement son affirmation : « Je suis juste moi, Sopra’m’baba ».

 

Le monde est stone

Mais entre ces réflexions personnelles Soprano s’intéresse aux autres, beaucoup. L’album est parcouru de réflexions sociales et politiques. Dans Bombe humaine, Soprano décrit trois parcours conduisant à la violence, à la volonté de se détruire – et d’entrainer autrui avec soi. Il parle ainsi des conflits au Moyen Orient, de la solitude et ses ravages mais aussi de l’idolâtrie et de la perte de sens.

Il cherche à nouveau à faire voir une misère trop souvent ignorée dans « Ferme les yeux et imagine ». Morceau kitsch d’une époque, le featuring entre Soprano et Blacko, membre de Sniper, est un long appel à la solidarité internationale sur fond de reggae. Le morceau a été un hit et, bien que vieilli, il reste un bon moment à passer et une pierre de plus à l’affirmation par Soprano de ses engagements.

Et voilà Soprano au cœur de sa thérapie, pris dans sa mélancolie, fruit d’un vécu personnel mais qu’il lie à un état plus général du monde. Mais il refuse de s’enfermer. On voit alors  ce qui lui permet de sortir de cette abysse : sa ville, sa famille et la compréhension de son rôle en tant que rappeur.

Ceux qui sont là pour toi

La famille est un sujet important sur Soprano. Accompagné de Léa, Soprano disserte sur ce qui constitue pour lui le cœur d’une vie saine. A la fois moteur et finalité, Soprano et Léa rentrent dans un dialogue sur les vertus de cette cellule supposée basée sur l’amour et le soutien à s’apporter.

Pourtant Sopra exprime aussi toutes les douleurs qui peuvent provenir de la famille ou son absence. I évoque largement le mal qu’il a fait à ses proches, celui que son père a pu faire à sa mère mais aussi la souffrance de ne pas connaitre un fils.

Il a aujourd’hui pu s’exprimer sur l’événement qui a inspiré Parles moi. Il s’adresse à son fils né sous X  et qu’il n’a pas connu – qu’il ne connait toujours pas d’ailleurs. Morceau le plus personnel de l’album, il en est un des moteurs. La dépression de Soprano est directement liée à cette relation. Il reconnait ne plus l’écouter et ne jamais vouloir le chanter. Il pourrait être un morceau sombre, sans espoir. Pourtant Parle-moi est un pari sur l’avenir, celui d’un jour connaitre ce fils et de lui répéter toutes ces choses.

 

« Les quartiers nord sont tous dans la place, les marseillais prennent tous de la place »

Le second pilier de Soprano c’est la fierté pour sa ville et ses quartiers, pour leur musique.

On pourrait parler longuement de Halla Halla qui résonnait alors dans tout Marseille. C’était le clip qu’on regardait, hilares à l’apparition finale de Pape Diouf (que le Ciel lui soit léger). Morceau d’egotrip où l’ego est bien celui d’un marseillais des Quartiers Nord déterminé à montrer que le rap a sa place en haut des hit-parades (sic).

Il y a aussi cet interlude un brin suranné mais qui reste une belle déclaration d’amour à sa ville dans toutes ses outrances, tout comme A la Bien qui suit. Un morceau qui a largement résonné, probablement par moquerie parfois, mais qu’importe à celleux qui savaient alors trouver leur fierté dans ces quelques rimes.

Et puis vient le moment tant attendu : les Psy 4. Au sommet de leur art ils offrent un gros morceau de rue comme ils les affectionnaient tant. Alonzo arrache tout dès son entrée sur le morceau. Sur un format proche du freestyle, avec un refrain réduit au maximum, les trois cousins montrent l’étendue de leur talent en flow et en écriture sur les breaks de Sya Styles (Sopra s’éclatera d’ailleurs en impro dans la version enregistrée à son concert au Dôme). Soprano, « les virages du Vélodrome dans la gorge », roule les R plus que jamais et clôt un morceau qui sert de témoignage d’une époque.

 

On prend le mic pour ceux qu’ont pas la parole
A la vie, à la mort, quel est notre rôle? (On représente)
Toi qui porte les douleurs de l’époque
Quelle que soit ta couleur, peu importe (On représente)
Le poing levé mais jamais à genoux
Vu que personne ne fait pour nous (On représente)

Le dernier pilier de Soprano c’est bien son rôle d’artiste. Si au début de l’album il ne sait que faire de cette attention autour de sa personne, il comprend petit à petit qu’en faire.

Dans Tant que Dieu il parle de l’écriture, de son importance. Dans un couplet très largement tourné autour des discriminations raciales à l’orée de l’accession au pouvoir de Sarkozy, Soprano règle des comptes. Mino respecte son invitation et poursuit le couplet de Soprano en démontant point par point les discours qui entourent les habitants de banlieue et leurs arts. Tant que Dieu n’est pas un morceau sur Dieu mais bien un morceau sur la possibilité d’écrire (grâce à la Vie que Dieu nous accorde) et son importance. Le rap comme pouvoir et donc comme responsabilité.

Dans un morceau où il rappe côte-à-côte avec l’un de ses modèles, le Rat Luciano, Soprano reprend le fameux slogan de Nike « Juste fais le ». Chacun leur tour ils décrivent les obstacles si nombreux sur leur chemin et la force de volonté nécessaire pour les surmonter. Le refrain hurle de se trouver pour tracer sa voie dans ce monde – « quoique l’époque t’impose ». Le rap comme exhortation.

Et puis à la fin de l’album il peut enfin affirmer son amour au rap. Entouré de nombreux rappeurs qui répètent la phrase clé « passe-moi le mic que je représente », Soprano hurle une fois encore l’importance politique du rap. Ce qui était au début un murmure en fin de morceau est maintenant une affirmation que Soprano assène à s’essouffler : le rap pour représenter les siens.

 

« J’ai la peau couleur pétrole et ça les colons le savent
Je suis Comorien et je suis fier de l’être, porter ce sang est un honneur
Moi j’ai pas le droit à l’erreur, car les miens ont droit à l’or »

Vient le dernier temps, celui du titre éponyme de l’album. Centré autour d’une tentative de suicide, Soprano finit de se révéler. La thérapie de l’album lui permet d’enfin tout dire. Et le voilà livrant un très beau morceau somme et conclusif, dans ce format sans refrain sur piano, exercice classique mais magnifiquement réussi. « Jporte la solitude comme on porte un linceul ». Puisqu’il faut vivre, il faut essayer d’imaginer Soprano heureux, comme lui se force à l’être. Comme dans tout l’album, Soprano lie directement ses maux personnels et ceux de la société dans son ensemble avec un dernier appel, clair, à une révolution. La joie ne sera jamais une donnée mais il faut chercher, chaque jour, à la créer autour de soi.

Puisqu’il faut vivre est un excellent album. Il est daté, il est difficile de dire le contraire. On est résolument ancré dans les années 2000, ses pianos, ses refrains si particuliers et ses références – la haine de Nicolas Sarkozy en tête. C’était une période où les albums avaient leurs codes et leur organisation.

L’album de Sopra arrive cependant à se démarquer. Son sujet tout d’abord et la manière de l’amener le singularisent. La sincérité de la démarche de Soprano et sa façon de l’exprimer ont largement jouées dans son succès, jusqu’à aujourd’hui. On peut y voir une forme de naïveté mais la naïveté quand assumée n’est pas toujours un défaut. Soprano n’élude rien, il cherche simplement à être sincère. L’album est parfois dur tant ce qui y est exprimé pèse.

Soprano cherchait alors comment concilier son statut d’artiste et sa sensibilité profonde dans un monde qui va mal. Rendant publique sa thérapie, il trouve une voie. Il emmène son public avec lui, offre des clés pour le suivre sans jamais le forcer. Soprano se soigne en admettant que son rôle est de représenter les siens dans ses sons. Son équilibre personnel, il le trouve après 17 titres, dans l’évocation du plus bas où il a jamais été pour se rendre compte qu’il est parvenu à s’en sortir.

 

Puisqu’il faut vivre, autant l’écrire

Son écriture est fine, enchaînant les comparaisons hyper évocatrices et les dénonciations sans concession d’une époque dont on oublie l’importance dans le renforcement de la France libérale et raciste d’aujourd’hui.

L’album est parfaitement construit, malgré des moments de répétition peut-être. En enchainant les ambiances de manière à offrir du souffle après les traversées en apnée de sa psychée torturée, Sopra parvient à donner de l’impact à la fois à ses bangers/hits et à ses récits.

Parfois morbide, parfois d’une fierté débordante, Soprano donne tout ce qu’il est. Avant de devenir l’homme pop qu’on connait, Soprano a dû s’exorciser d’un mal profond, ancré dans les arrondissements du Nord de Marseille.

Puisqu’il faut vivre est le premier album d’un rappeur qui a réussi. Soprano est un artiste rare. Il est la fierté d’une ville. Il est un homme qui n’a jamais renié celui qu’il a été et celui qu’il est. Et, en 2007, il nous disait déjà que c’était la plus grande des réussites.

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Les concerts et festivals du mois – Juin 2023

Lucas

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Nous y sommes, le mois de juin est enfin là. Les premières chaleurs de la saison estivale arrivent, et les premiers festivals aussi. On vous présente cinq événements à ne pas manquer pour le début de l’été…

We Love Green – Paris (du 02 au 04 juin 2023)

Nous commençons par un festival incontournable de l’été, We Love Green ouvre le bal pour ce début du mois de juin. Fort de sa programmation particulièrement diversifiée, on retrouve quelques grands noms du rap français qui se produiront sur scène, tels que : Gazo, OrelSan, PLK, Dinos, Disiz, ou encore une Mouse Party de Mehdi Maïzi. Quelques artistes en développement seront aussi présents pour retourner le public avec : Yvnnis, Luther, Winnterzuko, Khali, J9ueve, ou H JeuneCrack. Pour cette occasion, rendez-vous au Bois de Vincennes du 2 au 4 juin. Pour vous rendre sur la billetterie, cliquez ici.

Les Paradis Artificiels – Lille (du 2 au 3 juin)

Direction le nord de la France à Lille pour Les Paradis Artificiels. A cette occasion, on a droit à une programmation cinq étoiles avec : Dinos, Kerchak, Bekar, Chilla, Bu$hi, Winnterzuko, Sto, H JeuneCrack, PLK, ZKR, Doums, Meryl, Khali, Benjamin Epps, J9ueve, Rounhaa, Luther ou encore BabySolo33. Une très longue liste en simplement deux jours, les Paradis Artificiels vous donnent rendez-vous à la Halle des Glisses du 2 au 3 juin. Réservez vite vos places en cliquant ici.

VYV Festival – Dijon (du 9 au 11 juin)

CONCERTS - Vyv FestivalOn continue en prenant la route pour Dijon, avec un événement qui prend de l’ampleur chaque année avec le VYV Festival. Pour cette nouvelle édition, la programmation est plus qu’alléchante avec la présence de : Hamza, Ziak, Luidji, Disiz ou encore Meryl. On peut même ajouter à cela la venue de Angèle et Aya Nakamura, rien que ça. Cette année, l’organisation se développe et mets en place un camping pour les visiteurs, et arbore toujours sa volonté d’apporter une démarche éco-responsable et sociale à son événement. Le VYV Festival vous donne rendez-vous du 9 au 11 juin au Parc de la Combe à la Serpent, n’attendez plus et réservez vite vos billets en cliquant ici.

Marsatac – Marseille (du 16 au 18 juin 2023)

Marsatac, les derniers noms qui feront cette 25ᵉ édition - Radio NovaToujours en traversant la France en direction du sud, le festival Marsatac prend à nouveau place à Marseille au Parc Borély du 16 au 18 juin. Avec une programmation de plus en plus éclectique, le rap occupe encore et toujours une place importante avec un casting XXL : Tiakola, Hamza, PLK, Gazo, Josman, Le Rat Luciano, Kerchak, Prince Waly, J9ueve, Khali, et encore bien d’autres.

Fort de son rayonnement dans le sud de la France et de ses valeurs environnementales, ne ratez pas ces dates pour démarrer votre été de la meilleure des manières. Il ne reste plus que quelques places à retrouver ici.

Solidays – Paris (du 23 au 25 juin 2023)

Festival Solidays (@Solidays) / TwitterAprès avoir traversé la France, on remonte en direction du nord pour retourner dans la capitale avec un autre incontournable, les Solidays, à l’occasion des 25 ans du festival. Pour cette nouvelle date parisienne, rendez-vous à l’Hippodrome de Longchamp du 23 au 25 juin. Il y en aura pour tous les goûts, avec une liste d’invités de folie : SCH, Tiakola, Josman, Hamza, Zola, Ziak, Djadja & Dinaz, Luidji, Kerchak ou encore Favé. De plus, il faut aussi souligner la présence de compositeurs de renoms qui ont déjà oeuvrés pour le rap tels que Sofiane Pamart, Vladimir Cauchemar ou encore Cerrone. Pour profiter de cet événement, rendez-vous ici pour réserver vos pass.

QUELQUES AUTRES DATES A NE PAS MANQUER…

  • JOSMAN, MOUSE PARTY x MEHDI MAIZI, BIANCA COSTA
  • 29 juin au 02 juillet – GAROROCK (Marmande, 47) : GAZO, TIAKOLA, WINNTERZUKO, LUJIPEKA, MERYL, CENTRAL CEE
Crédit photo : Brice Robert

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Les news de la semaine #16 (Tuerie, Raska, Prince Waly…)

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L’actualité du rap français est dense. Chaque semaine, les infos grouillent de tous les côtés. Depuis un moment, Raplume vous propose un récapitulatif des news du jour sur son compte Instagram. En 2023, nous allons plus loin et vous proposons chaque lundi une mise à jour de ce qui s’est passé d’important dans le secteur. L’article se clôture avec la liste des nouvelles certifications délivrées par le SNEP.

Tuerie : son film “Papillon Monarque” disponible sur YouTube

Son premier projet “Bleu Gospel” avait été largement salué par le public et la critique. Au travers de 8 morceaux Tuerie avait en effet révélé une sensibilité rare et rafraîchissante. Via un storytelling bien ficelé l’auditeur entrait dans le monde sincère du rappeur boulonnais. Explorant des sonorités acoustiques originales, “Bleu Gospel” révélait alors la puissance du rap de Tuerie.

Près de deux années plus tard, à Tuerie d’annoncer la sortie d’un nouveau projet. Souvent considéré comme étant plus complexe à réaliser que le premier, ce nouvel opus s’intitule Papillon monarque. Un titre lourd de sens, qui pourrait notamment évoquer une métamorphose personnelle. Mais avant toute interprétation, on vous laisse découvrir le film réalisé par Steven Norel sorti aujourd’hui :

Raska vient de sortir un documentaire sur les femmes dans l’histoire du rap 

Le youtubeur rap dénommé Raska a dévoilé le 3 mai dernier son nouveau documentaire : Le dossier oublié de l’Histoire du rap. Il fait suite à L’Histoire du rap français et Le lien entre les gangs & rap. Cette fois-ci, Raska angle son récit sur la construction du mouvement hip-hop en mettant en lumière les femmes fondatrices de la culture. Il faut dire que des artistes comme Grandmaster Flash, DJ Kool Herc et Afrika Bambaataa sont souvent cités au moment d’évoquer la naissance du hip-hop. 

Co-écrit avec le journaliste Nicolas Rogès, le documentaire raconte donc, entre autres, l’importance de Sylvia Robinson, de Cindy Campbell, petite sœur de DJ Kool Herc, ou encore des pionnières américaines que sont Queen Latifah, Missy Elliot et Lauryn Hill. « C’était important pour moi de revenir sur toutes ces femmes qui ont marqué cette histoire et qui ont permis de faire du rap ce qu’il est aujourd’hui. Comme tu le sais, c’est auto-produit et malheureusement démonétisé d’office, mais je tiens à continuer ce format. Ça me tient vraiment à cœur », explique Raska dans la description de sa vidéo.

Le premier album de Lazer MMZ bientôt dans nos écouteurs

Après l’émancipation de Moha avec son premier album solo EUPHORIA, Lazer suit les traces de son ancien duo. En effet, il va sortir BUSHIDO le 9 juin. « Je suis fier de vous présenter la cover de mon premier album qui sortira le 9 juin 2023. Cela représente des heures de travail pour vous offrir le meilleur de moi-même dans une plume aiguisée comme un sabre », raconte Lazer sur Twitter.

Il va falloir se montrer encore un peu patient avant de pouvoir écouter BUSHIDO

Prince Waly annonce la sortie d’un nouvel album avant son Olympia

Le 30 septembre 2022, Prince Waly signait un retour tonitruant avec Moussa, après trois années d’absence. Le rappeur parisien a depuis connu un succès d’estime qui lui permet de faire des shows dans toute la France pour défendre son album. Il a notamment rempli La Cigale de Paris en janvier dernier. Annoncé depuis quelques semaines déjà, Prince Waly a confirmé qu’un nouveau projet arriverait avant son show à l’Olympia le 23 janvier 2024. C’est l’artiste en personne qui a révélé l’information durant un concert à Tours. Une bonne nouvelle pour le rap français ! 

Jul : son 28ème album disponible le 9 juin

C’est quand qu’il s’éteint ? Jul ne s’arrêtera donc jamais. Infatigable, le rappeur marseillais vient d’officialiser la date de sortie de son nouvel album. Le rendez-vous est donc fixé au 9 juin prochain.

Il avait récemment proposé à ses fans de composer eux-mêmes la pochette de ce 28e album. Après concertation avec son équipe, voici la pochette choisie par le Phocéen :

Les certifications de la semaine 

Chaque semaine, retrouvez les certifications albums et singles, dévoilé par le SNEP (Syndicat National de l’Édition Phonographique).

  • Disque de platine (100 000 équivalents ventes) :

Niro- OX7

  • Singles d’or (15 000 000 équivalents streams) :

Siboy – “Cagoulé”
DTF – “Boyz”
Menace Santana- « Skiboy »
Kalash (feat. Damso) – « Malpolis »
Werenoi (feat. Ninho) – « Ciao »
Zola (feat. Damso) – « COEUR DE ICE »

  • Singles de platine (30 000 000 équivalents streams) :

Bigflo & Oli- « Sur la lune »
Ninho « Gros vendeurs »
Dinos – « Helsinki »
Gazo (feat.Damso) – « Bodies »
Orelsan (feat. Angèle) – « CP_009_EVIDEMMENT »

  • Singles de diamant (50 000 000 équivalents streams) :

SCH – « Je la connais »
Alonzo – « Suis moi »
Naps – « En détente »
DA Uzi (feat. Ninho) – « Crois-moi »

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Les news de la semaine #15 (Pop Smoke, Green Montana, Guy2Bezbar…)

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L’actualité du rap français est dense. Chaque semaine, les infos grouillent de tous les côtés. Depuis un moment, Raplume vous propose un récapitulatif des news du jour sur son compte Instagram. En 2023, nous allons plus loin et vous proposons chaque lundi une mise à jour de ce qui s’est passé d’important dans le secteur. L’article se clôture avec la liste des nouvelles certifications délivrées par le SNEP.

Plus aucun morceau de Pop Smoke ne sortira

Après les albums posthumes Shoot For The Stars Aim For The Moon (2020) et Faith (2021), plus aucun morceau de Pop Smoke ne sortira sur les plateformes de streaming. Ainsi, l’intégralité du catalogue du rappeur américain est désormais entre les mains des auditeurs. C’est son producteur Rico Beats qui a révélé l’information sur les réseaux sociaux. « Si Pop était encore en vie, il n’aurait pas approuvé 99% des titres qui ont été sortis depuis sa disparition. Pop est mort il y a 3 ans de cela. Combien de titres pensez-vous qu’il ait enregistré en un an ? Vous allez devoir affronter la réalité en face », a-t-il confié. 

La première cérémonie des flammes diffusée en direct sur 6play et Youtube 

À l’approche du jour J, nous en apprenons davantage sur la cérémonie des Flammes. Organisé par Booska-p, Spotify et Yard, l’évènement aura lieu le jeudi 11 mai prochain au Théâtre du Châtelet à Paris. La première édition sera diffusée à partir de 20h30 sur la chaîne Youtube de Booska-p et en simultanée sur 6play. Une diffusion sur Twitch est également prévu sur la chaine de Maxime Biaggi. 

Guy2Bezbar dévoile un extrait inédit sur Instagram 

Doucement, mais sûrement. Après avoir signé son retour solo sur le single «LaCalle 5», Guy2Bezbar a partagé un nouvel extrait inédit sur ses réseaux hier soir.

Il avait agité les ondes du rap français en novembre dernier lors de la sortie d’un projet commun avec Leto, Jusqu’aux étoiles. L’artiste aux gimmicks toujours aussi efficaces à de nouveau fait parler de lui avec ce qui ressemble au teasing d’un futur morceau. Énergique et revanchard, l’extrait est accompagné d’un commentaire équivoque : « ça fait longtemps que je n’ai pas mis une tarte au game, j’arrive, d’abord tranquille. » Guy2Bezbar semble prêt à mouiller le maillot de nouveau.

Prochaine soirée Raplume à Nantes le 11 mai

Après Lille, Raplume vous donne rendez-vous ce jeudi 11 mai au Stéreolux de Nantes pour un concert inédit. Le membre éminent du 92i, Green Montana sera présent en compagnie de Captaine Roshi, Coelho ou encore KR Malsain. La billetterie est ouverte et en ligne. On vous attend nombreux !

Soprano soutient les grévistes et le clame haut et fort au stade de France 

« Je ne peux pas fermer les yeux sur l’actualité ». C’est une prise de position claire dont à fait preuve l’artiste marseillais lors de son concert événement au stade de France. Devant près de 85 000 personnes, Soprano a profité d’un moment d’accalmie pour rendre hommage à « ceux qui sont dans la rue et qui se battent pour défendre leurs droits, que ce soit la retraite ou autres ».

L’ex-membre des Psy 4 de la rime n’est pas le seul à afficher son soutien au mouvement social en cours. En avril dernier, le collectif La Familiale avait réuni Médine, Sniper, Hatik, Nayra et bien d’autres afin de récolter des fonds pour financer une caisse de grèves.

Parfois décriés pour leur manque de considérations du quotidien de leurs auditeurs, certains rappeurs français illustrent depuis quelques mois que le « rappeur conscient » n’est peut-être pas mort.

Les certifications de la semaine 

Chaque semaine, retrouvez les certifications albums et singles, dévoilé par le SNEP (Syndicat National de l’Édition Phonographique).

  • Disque d’or (50 000 équivalents ventes) :

Maes – Omerta

  • Disque de platine (100 000 équivalents ventes) :

Benab – Au clair de la rue
SDM – Liens du 100

  • Disque double platine (200 000 équivalents ventes) :

JulIndépendance

 

  • Singles d’or (15 000 000 équivalents streams) :

Leto (feat. Ninho & Zed) – “Double binks”
Myth Syzer (feat. Bonnie Banane, Ichon, Muddy Monk) – “Le code”
Benab – « Mon poto »
Jul – « La recette »

  • Singles de platine (30 000 000 équivalents streams) :

PLK – « Bénef »
Ninho « Outro »
Hamza (feat. Damso) – « Nocif »

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