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Pekahach : « Je veux qu’on ait l’impression d’effectuer un voyage dans ma tête en écoutant le projet »

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Après son excellent projet sorti en 2019, Pekahach revient avec du neuf et livre DMT (pour Dans Ma Tête), 6 titres qui permettent de comprendre ce qui traverse l’esprit de ce jeune rappeur parisien à l’univers si unique. Alors qu’il a donné le ton avec les deux premiers extraits, « Bubble » et « Rockstar », le reste de la tracklist permet de structurer le tout et d’y voir plus clair. À l’occasion de la sortie du projet, Raplume a eu l’occasion d’interviewer l’artiste et d’échanger sur ses nouvelles créations !

Raplume : Salut Pekahach ! Le public ne te connaît pas encore, tu pourrais te présenter ?

Pekahach : Salut ! Moi, c’est Pekahach, je suis un rappeur parisien. Je fais du rap depuis un moment mais je m’y suis mis sérieusement en 2017. Si je devais me définir, je dirais que je suis un mec curieux, j’essaye de mettre le plus de diversité possible dans ce que je propose. J’ai déjà sorti un projet en 2019 et je suis de retour ce 9 décembre avec DMT.

 R. : En mai 2019, tu as sorti 23, un EP de 7 titres qui montrait déjà tes différences facettes. Tu en tires quel bilan aujourd’hui ? 

P. : Franchement, c’est un super projet et pour moi, ce fut un très bon exercice. J’ai pu voir dans les retours ainsi que les chiffres ce qui plaisait le plus dans ce que je peux proposer. Au-delà de tout ça, c’est vraiment ma première fois. Dans le sens où tout ce que je sais faire dans la musique et dans ma façon de créer un projet, c’est grâce à 23. C’est la première fois que je me suis essayé à chanter mais aussi à envisager une thématique pouvant comprendre plusieurs visions. Avant ça, je ne réfléchissais pas trop au lien qu’il pouvait y avoir entre mes sons dans un projet ou non. C’est vraiment le projet qui m’a fait grandir au final !

 Pour ce nouveau projet, il y a une construction très claire, une première pour toi. D’où vient cette volonté de structure dans l’enchaînement des morceaux ?

 Je ne voulais rien laisser au hasard dès le départ. Pour moi, l’enjeu, c’était de me prouver que je pouvais arriver à un produit final abouti ainsi qu’accessible. De plus, la thématique fait que je voulais vraiment qu’on ressente une unité entre tous les sons. C’est un challenge que je me suis lancé en quelque sorte et je pense l’avoir relevé. À part l’ambition personnelle, je voulais vraiment que lorsque quelqu’un écoute le projet, il le voit comme un ensemble, surtout pas comme plein de morceaux mis bout à bout juste pour faire joli. Bien sûr, je voulais aussi qu’il soit accessible et pour ça, il fallait que je fasse ressortir la thématique de façon claire mais pas grossière.

Pour parler de la structure, j’avais fait un premier essai dans 23 en essayant de créer en musique le storytelling de mon année. Ici, avec DMT, je voulais que lorsqu’on écoute le projet, on ait l’impression d’effectuer un voyage dans ma tête. Tu peux y voir les parties sombres, joyeuses et les questions que je me pose. Mais je voulais aussi donner une fin à ce voyage, j’ai eu l’idée d’effectuer un atterrissage dans « LVR » qui signifie « la vie réelle ». À ce moment-là, on n’est plus dans ma tête : on est revenu dans le monde réel. 

Tu bosses avec Charlotte Josenhans pour tout l’aspect visuel de tes œuvres. Qu’est-ce qu’elle apporte et en quoi l’image est importante dans la musique aujourd’hui selon toi ?

Aujourd’hui, l’image est essentielle car elle transmet ta vision de la vie pour moi. Maintenant, ce n’est pas possible de faire juste de la musique. Le visuel du son, c’est ce qui va aussi le faire vivre. La musique ne se suffit plus à elle-même. Après, sans un bon morceau, tu ne peux pas avoir un visuel hyper accrocheur. Tout va ensemble à différents degrés de valeur. 

Grâce à Charlotte Josenhans, j’arrive à tirer le maximum de cette vision. De plus, je suis présent à chaque fois. C’est un besoin pour moi d’être là à chaque moment de la création d’un visuel. C’est obligatoire, ça me permet de vivre ma musique d’une autre manière. En plus de ça, j’ai une énorme confiance en elle donc je sais que dans tous les cas son travail coïncide toujours avec ma vision et j’imagine que pour elle c’est pareil. Elle me permet d’avoir une identité visuelle professionnelle. Gros s/o à elle pour tout son travail !

Le titre Dans ma tête est assez clair : tu te livres tout au long du projet sur toi et tes ambitions, mais aussi sur ta vision de l’industrie musicale. C’est un truc qui t’inspire dans ton écriture ?

Étant indépendant dans ma musique, j’émets un avis d’un point de vue extérieur. Personnellement, j’ai l’impression d’évoluer en marge de l’industrie musicale, n’étant pas affilié directement à tout cet organisme. Bien sûr que c’est une inspiration pour moi, pas forcément celle qui est prédominante mais elle est présente. Vis-à-vis de mon projet, j’avais l’impression que je me devais d’une certaine manière d’émettre mon avis sur tout son fonctionnement. Comme tu l’as dit, je me livre donc je me devais de me livrer sur ma vision de l’industrie de l’art que je pratique. 

Depuis le début, tu bosses à fond avec le producteur 116BEAU. Comment ça se passe pour les sons ? Vous travaillez ensemble en studio ou il t’envoie des prods ? 

Pour commencer c’est vraiment le producteur avec lequel je me sens à l’aise. Se sentir libre avec l’entourage avec lequel on bosse, ça change tout. D’après moi les sons qu’on bosse ensemble c’est une vision de la musique qui mélange la mienne et la sienne. On bosse toujours ensemble personnellement comme avec Charlotte Josenhans, j’ai besoin d’être là à chaque étape de la création que ça soit lors de la production ou du mix et du master. C’est vital pour moi. Ça fait de grosse session lorsque je vais au studio ça me permet de vivre pleinement ma passion. En tout cas c’est comme ça que je l’interprète.

De plus, je n’ai pas de mal à me remettre en question et lui n’hésite pas à me dire ce qu’il pense lorsqu’on bosse un son ensemble. C’est grâce à lui que j’ai pu tenter des placements ou timbres de voix différents sans être forcément complexé quand je prends une voix aiguë ou chante. En quelque sorte je n’aurais pas pu évoluer s’il n’y avait pas eu cette connexion entre lui et moi. 

Avec le morceau « Comme eux », on sent qu’il y a une volonté de se détacher des artistes mainstream et de ce qu’ils dégagent. Mais quels sont ceux qui t’inspirent dans leur attitude ou dans leur musique ?

Pour les artistes qui m’inspirent dans le monde de la musique, il y a Alpha WannJosman ou plus récemment Isha pour ne citer qu’eux. Dans les trois cas, je suis inspiré par leur évolution ainsi que la façon dont elle s’est formée. 

Pour Alpha Wann, on voit tout de suite que pour lui, le rap, c’est pas juste une passion, c’est essentiel. On peut qu’applaudir son évolution, il a peaufiné son style de rap jusqu’à la perfection et parvient à mettre d’accord tout le monde sur le fait qu’il a du talent. C’est une ambition pour moi de réussir sans pour autant faire ce qu’on attend de moi ou changer pour la mode du moment. J’aime faire du rap et je n’entends pas changer ma manière de faire pour un buzz éphémère.

Pour Josman, je suis un fan de la première heure. Je trouve qu’il avait du talent dès les premiers sons que j’ai pu écouter. Par la suite après avoir imposé son style. D’après moi, il a toujours voulu innover et je me retrouve beaucoup dans cette volonté de toujours se renouveler. 

Pour Isha, c’est un artiste qui me fait toujours ressentir une émotion à chaque écoute même si j’ai déjà écouté mille fois le son ! Je suis admiratif de son art de la formule. Il peut se retrouver sur des sons très turn up comme des sons plus calmes et d’autres plus conscients sans que tu te dises qu’il se force. Tout a l’air fait avec une envie incroyable qui donne l’impression que c’est facile pour lui. 

Après c’est que mon avis, en tout cas j’ai pour ambition de faire de même dans ma musique je veux qu’on ressente cette envie. Ces artistes m’inspirent beaucoup dans ma vision de la musique et comme ces trois rappeurs, je travaille ma musique à fond. J’essaye d’être le plus maniaque possible, de rien laisser au hasard comme eux d’après moi. 

Dans le clip de « Rockstar » sorti cet été, on a pu observer une évolution capillaire « en direct ». Comment ça s’est passé pour tourner ça ? Et qu’est-ce que ça signifie ?

Haha, franchement, c’était dur de dire adieu à tous mes cheveux. Mais pour moi, je devais le faire après tout, ça s’est décidé sur un coup de tête. Je me suis dit pourquoi pas partager ce moment avec ceux qui m’écoutent. On a fait ça l’été dans une forêt pour qu’on soit libre dans l’espace qui encadre le clip. Et puis mon pote s’est fait plaisir.

La signification du changement capillaire, c’est vraiment montrer un changement de mentalité, une ambition qui se fait de plus en plus pressante. Pour moi, c’est un peu comme si j’étais passé à 200 % alors que j’étais à 90-100 % avant ça. Et puis, c’est aussi pour marquer un tournant entre 23 et DMT. Même si je reste le même qu’avant avec plus d’envie de réussir et d’expérience personnelle, c’est tout. 

Avec le confinement, la manière de bosser de certains artistes a évolué. De quelle façon tu travailles ta musique ? 

Franchement, le confinement, c’était une pause. Ça m’a permis de travailler ma patience. J’ai pu prendre du recul sur mon projet pour être sûr du choix de la direction de la thématique. Je l’ai pris comme un temps qui me fut bénéfique au final. J’étais lancé sur mon projet et peut-être trop centré sur lui, j’ai pu respirer et prendre du recul. Ça m’a permis de savoir exactement ce que je voulais faire. 

Par rapport à ma musique dans le sens enregistrement et création. Ça m’a permis de peaufiner les textes qui n’étaient pas encore enregistrés mais aussi d’en écrire des nouveaux. Par exemple pendant le premier confinement, j’ai écrit « Quelque part ». Bizarrement, ça m’a fait un bien fou, c’était un défouloir pendant une période de confinement. Après par contre, je n’allais pas au studio et n’ayant rien chez moi me permettant d’enregistrer je pouvais qu’attendre et peaufiner en prévision. Lors du second confinement, j’avais déjà fini le projet donc je me suis laissé vivre tout en écrivant ce qui arrivera après DMT

Tu prévois quoi pour la suite ?

Là tout de suite, on bosse sur un clip de DMT. La suite, elle n’est pas encore totalement écrite mais j’aimerais donner un volume 2 à DMT. Pour ça, faut que je prenne le temps de vivre. À part ça, il y a deux-trois projets super cool en création. En tout cas, c’est sûr on peut compter sur moi pour 2021 !

Un énorme merci à Pekahach pour son temps. Il est désormais temps de foncer écouter DMT en streaming en cliquant ici !

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Les concerts et festivals du mois – Juin 2023

Lucas

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Nous y sommes, le mois de juin est enfin là. Les premières chaleurs de la saison estivale arrivent, et les premiers festivals aussi. On vous présente cinq événements à ne pas manquer pour le début de l’été…

We Love Green – Paris (du 02 au 04 juin 2023)

Nous commençons par un festival incontournable de l’été, We Love Green ouvre le bal pour ce début du mois de juin. Fort de sa programmation particulièrement diversifiée, on retrouve quelques grands noms du rap français qui se produiront sur scène, tels que : Gazo, OrelSan, PLK, Dinos, Disiz, ou encore une Mouse Party de Mehdi Maïzi. Quelques artistes en développement seront aussi présents pour retourner le public avec : Yvnnis, Luther, Winnterzuko, Khali, J9ueve, ou H JeuneCrack. Pour cette occasion, rendez-vous au Bois de Vincennes du 2 au 4 juin. Pour vous rendre sur la billetterie, cliquez ici.

Les Paradis Artificiels – Lille (du 2 au 3 juin)

Direction le nord de la France à Lille pour Les Paradis Artificiels. A cette occasion, on a droit à une programmation cinq étoiles avec : Dinos, Kerchak, Bekar, Chilla, Bu$hi, Winnterzuko, Sto, H JeuneCrack, PLK, ZKR, Doums, Meryl, Khali, Benjamin Epps, J9ueve, Rounhaa, Luther ou encore BabySolo33. Une très longue liste en simplement deux jours, les Paradis Artificiels vous donnent rendez-vous à la Halle des Glisses du 2 au 3 juin. Réservez vite vos places en cliquant ici.

VYV Festival – Dijon (du 9 au 11 juin)

CONCERTS - Vyv FestivalOn continue en prenant la route pour Dijon, avec un événement qui prend de l’ampleur chaque année avec le VYV Festival. Pour cette nouvelle édition, la programmation est plus qu’alléchante avec la présence de : Hamza, Ziak, Luidji, Disiz ou encore Meryl. On peut même ajouter à cela la venue de Angèle et Aya Nakamura, rien que ça. Cette année, l’organisation se développe et mets en place un camping pour les visiteurs, et arbore toujours sa volonté d’apporter une démarche éco-responsable et sociale à son événement. Le VYV Festival vous donne rendez-vous du 9 au 11 juin au Parc de la Combe à la Serpent, n’attendez plus et réservez vite vos billets en cliquant ici.

Marsatac – Marseille (du 16 au 18 juin 2023)

Marsatac, les derniers noms qui feront cette 25ᵉ édition - Radio NovaToujours en traversant la France en direction du sud, le festival Marsatac prend à nouveau place à Marseille au Parc Borély du 16 au 18 juin. Avec une programmation de plus en plus éclectique, le rap occupe encore et toujours une place importante avec un casting XXL : Tiakola, Hamza, PLK, Gazo, Josman, Le Rat Luciano, Kerchak, Prince Waly, J9ueve, Khali, et encore bien d’autres.

Fort de son rayonnement dans le sud de la France et de ses valeurs environnementales, ne ratez pas ces dates pour démarrer votre été de la meilleure des manières. Il ne reste plus que quelques places à retrouver ici.

Solidays – Paris (du 23 au 25 juin 2023)

Festival Solidays (@Solidays) / TwitterAprès avoir traversé la France, on remonte en direction du nord pour retourner dans la capitale avec un autre incontournable, les Solidays, à l’occasion des 25 ans du festival. Pour cette nouvelle date parisienne, rendez-vous à l’Hippodrome de Longchamp du 23 au 25 juin. Il y en aura pour tous les goûts, avec une liste d’invités de folie : SCH, Tiakola, Josman, Hamza, Zola, Ziak, Djadja & Dinaz, Luidji, Kerchak ou encore Favé. De plus, il faut aussi souligner la présence de compositeurs de renoms qui ont déjà oeuvrés pour le rap tels que Sofiane Pamart, Vladimir Cauchemar ou encore Cerrone. Pour profiter de cet événement, rendez-vous ici pour réserver vos pass.

QUELQUES AUTRES DATES A NE PAS MANQUER…

  • JOSMAN, MOUSE PARTY x MEHDI MAIZI, BIANCA COSTA
  • 29 juin au 02 juillet – GAROROCK (Marmande, 47) : GAZO, TIAKOLA, WINNTERZUKO, LUJIPEKA, MERYL, CENTRAL CEE
Crédit photo : Brice Robert

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Les news de la semaine #16 (Tuerie, Raska, Prince Waly…)

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L’actualité du rap français est dense. Chaque semaine, les infos grouillent de tous les côtés. Depuis un moment, Raplume vous propose un récapitulatif des news du jour sur son compte Instagram. En 2023, nous allons plus loin et vous proposons chaque lundi une mise à jour de ce qui s’est passé d’important dans le secteur. L’article se clôture avec la liste des nouvelles certifications délivrées par le SNEP.

Tuerie : son film “Papillon Monarque” disponible sur YouTube

Son premier projet “Bleu Gospel” avait été largement salué par le public et la critique. Au travers de 8 morceaux Tuerie avait en effet révélé une sensibilité rare et rafraîchissante. Via un storytelling bien ficelé l’auditeur entrait dans le monde sincère du rappeur boulonnais. Explorant des sonorités acoustiques originales, “Bleu Gospel” révélait alors la puissance du rap de Tuerie.

Près de deux années plus tard, à Tuerie d’annoncer la sortie d’un nouveau projet. Souvent considéré comme étant plus complexe à réaliser que le premier, ce nouvel opus s’intitule Papillon monarque. Un titre lourd de sens, qui pourrait notamment évoquer une métamorphose personnelle. Mais avant toute interprétation, on vous laisse découvrir le film réalisé par Steven Norel sorti aujourd’hui :

Raska vient de sortir un documentaire sur les femmes dans l’histoire du rap 

Le youtubeur rap dénommé Raska a dévoilé le 3 mai dernier son nouveau documentaire : Le dossier oublié de l’Histoire du rap. Il fait suite à L’Histoire du rap français et Le lien entre les gangs & rap. Cette fois-ci, Raska angle son récit sur la construction du mouvement hip-hop en mettant en lumière les femmes fondatrices de la culture. Il faut dire que des artistes comme Grandmaster Flash, DJ Kool Herc et Afrika Bambaataa sont souvent cités au moment d’évoquer la naissance du hip-hop. 

Co-écrit avec le journaliste Nicolas Rogès, le documentaire raconte donc, entre autres, l’importance de Sylvia Robinson, de Cindy Campbell, petite sœur de DJ Kool Herc, ou encore des pionnières américaines que sont Queen Latifah, Missy Elliot et Lauryn Hill. « C’était important pour moi de revenir sur toutes ces femmes qui ont marqué cette histoire et qui ont permis de faire du rap ce qu’il est aujourd’hui. Comme tu le sais, c’est auto-produit et malheureusement démonétisé d’office, mais je tiens à continuer ce format. Ça me tient vraiment à cœur », explique Raska dans la description de sa vidéo.

Le premier album de Lazer MMZ bientôt dans nos écouteurs

Après l’émancipation de Moha avec son premier album solo EUPHORIA, Lazer suit les traces de son ancien duo. En effet, il va sortir BUSHIDO le 9 juin. « Je suis fier de vous présenter la cover de mon premier album qui sortira le 9 juin 2023. Cela représente des heures de travail pour vous offrir le meilleur de moi-même dans une plume aiguisée comme un sabre », raconte Lazer sur Twitter.

Il va falloir se montrer encore un peu patient avant de pouvoir écouter BUSHIDO

Prince Waly annonce la sortie d’un nouvel album avant son Olympia

Le 30 septembre 2022, Prince Waly signait un retour tonitruant avec Moussa, après trois années d’absence. Le rappeur parisien a depuis connu un succès d’estime qui lui permet de faire des shows dans toute la France pour défendre son album. Il a notamment rempli La Cigale de Paris en janvier dernier. Annoncé depuis quelques semaines déjà, Prince Waly a confirmé qu’un nouveau projet arriverait avant son show à l’Olympia le 23 janvier 2024. C’est l’artiste en personne qui a révélé l’information durant un concert à Tours. Une bonne nouvelle pour le rap français ! 

Jul : son 28ème album disponible le 9 juin

C’est quand qu’il s’éteint ? Jul ne s’arrêtera donc jamais. Infatigable, le rappeur marseillais vient d’officialiser la date de sortie de son nouvel album. Le rendez-vous est donc fixé au 9 juin prochain.

Il avait récemment proposé à ses fans de composer eux-mêmes la pochette de ce 28e album. Après concertation avec son équipe, voici la pochette choisie par le Phocéen :

Les certifications de la semaine 

Chaque semaine, retrouvez les certifications albums et singles, dévoilé par le SNEP (Syndicat National de l’Édition Phonographique).

  • Disque de platine (100 000 équivalents ventes) :

Niro- OX7

  • Singles d’or (15 000 000 équivalents streams) :

Siboy – “Cagoulé”
DTF – “Boyz”
Menace Santana- « Skiboy »
Kalash (feat. Damso) – « Malpolis »
Werenoi (feat. Ninho) – « Ciao »
Zola (feat. Damso) – « COEUR DE ICE »

  • Singles de platine (30 000 000 équivalents streams) :

Bigflo & Oli- « Sur la lune »
Ninho « Gros vendeurs »
Dinos – « Helsinki »
Gazo (feat.Damso) – « Bodies »
Orelsan (feat. Angèle) – « CP_009_EVIDEMMENT »

  • Singles de diamant (50 000 000 équivalents streams) :

SCH – « Je la connais »
Alonzo – « Suis moi »
Naps – « En détente »
DA Uzi (feat. Ninho) – « Crois-moi »

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Les news de la semaine #15 (Pop Smoke, Green Montana, Guy2Bezbar…)

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L’actualité du rap français est dense. Chaque semaine, les infos grouillent de tous les côtés. Depuis un moment, Raplume vous propose un récapitulatif des news du jour sur son compte Instagram. En 2023, nous allons plus loin et vous proposons chaque lundi une mise à jour de ce qui s’est passé d’important dans le secteur. L’article se clôture avec la liste des nouvelles certifications délivrées par le SNEP.

Plus aucun morceau de Pop Smoke ne sortira

Après les albums posthumes Shoot For The Stars Aim For The Moon (2020) et Faith (2021), plus aucun morceau de Pop Smoke ne sortira sur les plateformes de streaming. Ainsi, l’intégralité du catalogue du rappeur américain est désormais entre les mains des auditeurs. C’est son producteur Rico Beats qui a révélé l’information sur les réseaux sociaux. « Si Pop était encore en vie, il n’aurait pas approuvé 99% des titres qui ont été sortis depuis sa disparition. Pop est mort il y a 3 ans de cela. Combien de titres pensez-vous qu’il ait enregistré en un an ? Vous allez devoir affronter la réalité en face », a-t-il confié. 

La première cérémonie des flammes diffusée en direct sur 6play et Youtube 

À l’approche du jour J, nous en apprenons davantage sur la cérémonie des Flammes. Organisé par Booska-p, Spotify et Yard, l’évènement aura lieu le jeudi 11 mai prochain au Théâtre du Châtelet à Paris. La première édition sera diffusée à partir de 20h30 sur la chaîne Youtube de Booska-p et en simultanée sur 6play. Une diffusion sur Twitch est également prévu sur la chaine de Maxime Biaggi. 

Guy2Bezbar dévoile un extrait inédit sur Instagram 

Doucement, mais sûrement. Après avoir signé son retour solo sur le single «LaCalle 5», Guy2Bezbar a partagé un nouvel extrait inédit sur ses réseaux hier soir.

Il avait agité les ondes du rap français en novembre dernier lors de la sortie d’un projet commun avec Leto, Jusqu’aux étoiles. L’artiste aux gimmicks toujours aussi efficaces à de nouveau fait parler de lui avec ce qui ressemble au teasing d’un futur morceau. Énergique et revanchard, l’extrait est accompagné d’un commentaire équivoque : « ça fait longtemps que je n’ai pas mis une tarte au game, j’arrive, d’abord tranquille. » Guy2Bezbar semble prêt à mouiller le maillot de nouveau.

Prochaine soirée Raplume à Nantes le 11 mai

Après Lille, Raplume vous donne rendez-vous ce jeudi 11 mai au Stéreolux de Nantes pour un concert inédit. Le membre éminent du 92i, Green Montana sera présent en compagnie de Captaine Roshi, Coelho ou encore KR Malsain. La billetterie est ouverte et en ligne. On vous attend nombreux !

Soprano soutient les grévistes et le clame haut et fort au stade de France 

« Je ne peux pas fermer les yeux sur l’actualité ». C’est une prise de position claire dont à fait preuve l’artiste marseillais lors de son concert événement au stade de France. Devant près de 85 000 personnes, Soprano a profité d’un moment d’accalmie pour rendre hommage à « ceux qui sont dans la rue et qui se battent pour défendre leurs droits, que ce soit la retraite ou autres ».

L’ex-membre des Psy 4 de la rime n’est pas le seul à afficher son soutien au mouvement social en cours. En avril dernier, le collectif La Familiale avait réuni Médine, Sniper, Hatik, Nayra et bien d’autres afin de récolter des fonds pour financer une caisse de grèves.

Parfois décriés pour leur manque de considérations du quotidien de leurs auditeurs, certains rappeurs français illustrent depuis quelques mois que le « rappeur conscient » n’est peut-être pas mort.

Les certifications de la semaine 

Chaque semaine, retrouvez les certifications albums et singles, dévoilé par le SNEP (Syndicat National de l’Édition Phonographique).

  • Disque d’or (50 000 équivalents ventes) :

Maes – Omerta

  • Disque de platine (100 000 équivalents ventes) :

Benab – Au clair de la rue
SDM – Liens du 100

  • Disque double platine (200 000 équivalents ventes) :

JulIndépendance

 

  • Singles d’or (15 000 000 équivalents streams) :

Leto (feat. Ninho & Zed) – “Double binks”
Myth Syzer (feat. Bonnie Banane, Ichon, Muddy Monk) – “Le code”
Benab – « Mon poto »
Jul – « La recette »

  • Singles de platine (30 000 000 équivalents streams) :

PLK – « Bénef »
Ninho « Outro »
Hamza (feat. Damso) – « Nocif »

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