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Dehmo nous parle d’ADDICT : entretien

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Alors que Dehmo clôture l’année 2020 avec son cinquième projet solo sobrement nommé « Addict », qui sera disponible le 11 décembre, nous avons eu la chance de pouvoir passer un petit bout de temps au téléphone pour nous entretenir l’ancien membre de la MZ.
Au terme d’une entrevue dans laquelle on a pu découvrir un artiste entier, sincère, intelligent et aux réflexions qui vont bien au-delà de sa personne, nous allons retranscrire cet échange et en apprendre davantage sur la création de ce projet, ainsi que sur l’artiste.

En cette période nébuleuse, on cherche d’abord à savoir comment le confinement est vécu par Dehmo, alors même que la sortie de son projet est toute proche
Il nous explique que il a la « chance » d’avoir pu finir tout ce qu’il fallait pour son projet, qu’il vit le confinement en essayant de le suivre le plus possible, même si les sirènes du quartier lui font du pied afin de profiter de moments moins solitaires.

On est revenu sur ses anciens projets solos, en particulier  »Métronome », pour savoir comment il avait vécu les retours, et la « vie » du projet pendant ces deux ans. Dehmo nous explique qu’il a reçu une grosse majorité de retours positifs : « Je suis pas le genre de mec qui lit les commentaires etc.. donc le négatif j’ai pas trop vu » nous avoue le rappeur parisien, avant d’enchaîner sur son évolution :

 

« J’ai eu le temps de bosser sur 4 projets en 2 ans, j’ai pu me découvrir »

En effet, on peut voir sur  »Addict » les fruits du travail de Dehmo sur son art. Il nous explique qu’il « a mit plus de temps que d’habitude » à faire ce projet, il met aussi en avant  »la maturité et l’expérience qui rentre en compte ».
Pour lui « c’est toujours meilleur » (chaque projet ndlr) il a l’impression  »de se reconnaître de plus en plus, qu’il kiffe mieux« . Lorsqu’on lui parle de la diversité du projet entre les mélodies et le kickage, il nous dit que c’est  »un bon mélange qui compose ce projet« .

On arrive petit à petit au plat de résistance de l’entretien : ADDICT, le 11 décembre, disponible partout. Mais avant toute chose, pourquoi ce titre ? La réponse de son auteur est on ne peut plus clair :

« Je suis addict a la musique, y en a c’est le sport, d’autres la bouffe, y en a c’est la drogue… bah moi c’est la musique, elle est rentrée dans ma vie et elle m’a jamais quittée en vrai ».

Le mot est loin d’être une banale hyperbole quand on discute, dépassant aisément le stade de la passion. Alors que l’idée d’arrêter la musique lui était passée par la tête, on le retrouve aujourd’hui plus « accroc » que jamais, ne pouvant imaginer sa vie « même dans 5 ou 10ans » sans cet art qui l’habite.
Néanmoins, les addictions comportent aussi leurs lots de peines et d’épreuves à surmonter.

Comme toutes les addictions, c’est toujours mauvais pour les autres. Quand il y a des risques à prendre et des sacrifices à faire […]t’en fais de trop, tu peux te détruire aussi

On retrouve aussi une part d’addiction dans une phase chère à cette artiste :

« Je fume plus cette merde, c’est elle qui me fume
Je consomme plus cette merde, c’est elle qui me consomme »

A travers ce passage, il nous dit retrouver l’idée qu’il « n’a plus le contrôle comme au début », que maintenant la musique et lui se détruisent mutuellement, une analogie répandue chez les rappeurs.

Apres avoir parler de l’addiction dans sa globalité, on retourne sur la musique, plus particulièrement sur le fil conducteur de cet album.

« Je suis partie d’une idée générale sur ce projet, je me suis dis que je savais kicker. Mais avec la maturité, je préfère les sons posés ou mélodieux.
[…] et comme certains m’apprécient avec les bangers et d’autres avec des morceaux plus calmes, j’ai essayé d’équilibrer. J’ai voulu creuser les deux à fond et essayer de prendre le maximum de plaisir dessus« 

On peut prendre en exemple Zoogaing et Sablier, qui sont stylistiquement très éloignés mais qui, au sein de « ADDICT« , donne une vision d’ensemble de Dehmo dans sa globalité, et ne suppose à aucun moment l’impression que l’on a changé de projet.

Et pour obtenir un tel éventail de style dans un projet, il faut des artisans qui ont du talent. Avant de parler des feats, on a voulu en savoir plus sur les compositeurs que l’on pouvait retrouver ici, à la volée :

« Skandalize, qui est la depuis Éthologie, et qui a au moins un ou deux titres sur tout mes projets, Light Up qui a enregistré tout le projet et qui a une prod dessus, Riley Beats , NASA Beats… »

On remarque que le projet est riche en couleurs et en nom. Quand on lui demande s’il préfère bosser avec un cercle de beatmakers, ou rester ouvert à toutes les éventualités sur chaque projet, Dehmo répond : « J’aime pas m’enfermer avec quelques mecs qui me connaissent et dont je connais le travail, je roule toujours avec les mecs avec qui j’ai taffé si se passe, mais dans la musique je reste ouvert à tout pour voir dans mes angles morts« .

On continue cet entretien dans la même lignée, avec les collaborations présentes dans ce cinquième projet solo de Dehmo : Chily et Tayc, deux étoiles montantes de la scène française. On a senti que les feats ne sont pas là pour étoffer la vitrine du projet. Une vraie démarche artistique est proposée dans chacun des morceaux, qui dénote du format où un artiste en invite un autre juste pour appliquer une formule sur un morceau déjà tout prêt.

« On essaye d’être connecté au max, de s’adapter l’un à l’autre et de pas faire un truc juste histoire de le faire. Avec Chily par exemple, j’ai du retaffer le morceau parce que j’aimais pas la première version. […] Ce sont des artistes que j’apprécie, donc j’essaye de faire un morceau que j’aurais aimé voir sur leurs projets. »

Pandémie oblige, enregistrer à plusieurs n’a pas toujours été affaire facile. Pour le morceau avec Tayc par exemple, ils ont réussi à trouver une harmonie sur le son, tout restant à distance.
Avec Chily en revanche, même si le premier morceau n’avait pas convaincu Dehmo, lors de l’élaboration du second, la prod de Skandalize a tout de suite charmé.
Sans top line, ils ont enchaîné le refrain, puis le passe-passe pour un rendu excellent :

« Dès que tu kiffes vraiment le truc et que t’es inspiré, c’est même plus un taff, c’est un jeu. On l’a fait en une soirée, bim bam boum et on savait que c’était lourd !« 

Nous avons explorer les (nombreuses) facettes de ce projet, en choisissant volontairement d’épargner sa colonne vertébrale : l’intro, l’interlude et l’outro.
Généralement, on peut présupposer d’un album qui contient ces trois titres clefs de bonne qualité, pour estimer que le projet sera du même acabit. Or, sur ce projet, ces trois morceaux ont une importance capitale : « Ceux-là, je me suis dit qu’il fallait que je le cale de cette manière parce qu’il donne un souffle dans le projet« .

Il a fallu aussi que l’on revienne sur l’extrait audio d’Élisabeth Levy, je vous laisse lui donner le(s) titre(s) de votre choix, sur un des médias du PAF dans lequel elle incendiait le rap, qui faisait parti des éléments de la « culture racaille », selon elle.

« En écoutant l’interlude je me suis dit qu’il manquait un élément conscient au morceau. […] j’étais tombé sur l’extrait audio de cette dame la veille, et je me suis dit que ca permettrait de mettre en évidence les messages que j’exprimais dans le morceau. […] la musique qu’on nous met en avant, que l’on présente en vitrine, c’est pas celle qui représente au mieux la culture. Ils veulent faire passer la musique qu’on fait pour de la musique d’inculte. […] c’est ça qui m’a gêné dans ce qu’elle disait, et je préférais lui expliquer que même une insulte pouvait avoir le plus grand des sens dans « Boom Boom » (l’interlude) »

On conclue notre entrevue sur le dernier titre du projet « Desolé je m’oublie« . Ici, Dehmo réplique « J’ai pas voulu partir sur un morceau énervé, l’intro et l’interlude sont très intenses, le dernier morceau c’était pour dire bye bye et me livrer. C’était pour dire que je mets tellement mon âme dedans, que même moi je ne sais même plus ce que je faisais, tout ça pour ce rêve de fou« 

« J’suis rocambolesque depuis minot, plus fort depuis la fin du trio »

Malgré tout ça, Dehmo rappelle qu’il tend à aller vers le positif envers et contre tout, qu’ils « sèment des graines en espérant qu’elles vont bien germer« , car le travail paye selon lui.

« C’est pour vous que je m’oublie »

Cette phrase résonne dans l’outro, mais aussi dans tout le projet en somme. On a donc cherché à savoir qui était ce « vous » pour Dehmo : « C’est pas pour le public, même si on pourrait le croire, c’est pour ma mère, mon entourage, ceux pour qui j’ai envie de m’en sortir » affirme simplement le rappeur parisien, avant de nous expliquer :

« Ce qu’on ne vous dit pas, c’est qu’il y a beaucoup d’auto entrepreneurs, beaucoup d’artistes, et peut-être qu’on va montrer une vie qui ferait rêver les gens, parce que ça fait partie de notre rôle d’aider les gens à s’évader. […] mais derrière les rideaux, ils se passent des trucs de la vraie vie, des problèmes de tous les jours qui pourraient te donner envie d’avoir un taff et une vie plus « normale ». Mais si tu fais le choix de vivre par rapport à tes rêves, faut assumer les risques que tu prends. Parce que pour un mec qui a réussi depuis 4-5 ans à accomplir ses rêves, il y en a peut être 1000 à côté qui n’ont pas réussi. »

On libère Dehmo après une discussion très enrichissante, mais pas sans lui demander ce que l’on pourrait lui souhaiter pour l’année a venir :

« Ça serait un beau cadeau qu’à chaque fois que je sorte un truc; il y ait RAPLUME qui me suive !« 

Le message est passé en tout cas.

N’oubliez pas « ADDICT« , par Dehmo, c’est disponible partout, et ça se consomme sans modération.
Regardez le ciel.

Credit photo : @Valaxx

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Les concerts et festivals du mois – Juin 2023

Lucas

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Nous y sommes, le mois de juin est enfin là. Les premières chaleurs de la saison estivale arrivent, et les premiers festivals aussi. On vous présente cinq événements à ne pas manquer pour le début de l’été…

We Love Green – Paris (du 02 au 04 juin 2023)

Nous commençons par un festival incontournable de l’été, We Love Green ouvre le bal pour ce début du mois de juin. Fort de sa programmation particulièrement diversifiée, on retrouve quelques grands noms du rap français qui se produiront sur scène, tels que : Gazo, OrelSan, PLK, Dinos, Disiz, ou encore une Mouse Party de Mehdi Maïzi. Quelques artistes en développement seront aussi présents pour retourner le public avec : Yvnnis, Luther, Winnterzuko, Khali, J9ueve, ou H JeuneCrack. Pour cette occasion, rendez-vous au Bois de Vincennes du 2 au 4 juin. Pour vous rendre sur la billetterie, cliquez ici.

Les Paradis Artificiels – Lille (du 2 au 3 juin)

Direction le nord de la France à Lille pour Les Paradis Artificiels. A cette occasion, on a droit à une programmation cinq étoiles avec : Dinos, Kerchak, Bekar, Chilla, Bu$hi, Winnterzuko, Sto, H JeuneCrack, PLK, ZKR, Doums, Meryl, Khali, Benjamin Epps, J9ueve, Rounhaa, Luther ou encore BabySolo33. Une très longue liste en simplement deux jours, les Paradis Artificiels vous donnent rendez-vous à la Halle des Glisses du 2 au 3 juin. Réservez vite vos places en cliquant ici.

VYV Festival – Dijon (du 9 au 11 juin)

CONCERTS - Vyv FestivalOn continue en prenant la route pour Dijon, avec un événement qui prend de l’ampleur chaque année avec le VYV Festival. Pour cette nouvelle édition, la programmation est plus qu’alléchante avec la présence de : Hamza, Ziak, Luidji, Disiz ou encore Meryl. On peut même ajouter à cela la venue de Angèle et Aya Nakamura, rien que ça. Cette année, l’organisation se développe et mets en place un camping pour les visiteurs, et arbore toujours sa volonté d’apporter une démarche éco-responsable et sociale à son événement. Le VYV Festival vous donne rendez-vous du 9 au 11 juin au Parc de la Combe à la Serpent, n’attendez plus et réservez vite vos billets en cliquant ici.

Marsatac – Marseille (du 16 au 18 juin 2023)

Marsatac, les derniers noms qui feront cette 25ᵉ édition - Radio NovaToujours en traversant la France en direction du sud, le festival Marsatac prend à nouveau place à Marseille au Parc Borély du 16 au 18 juin. Avec une programmation de plus en plus éclectique, le rap occupe encore et toujours une place importante avec un casting XXL : Tiakola, Hamza, PLK, Gazo, Josman, Le Rat Luciano, Kerchak, Prince Waly, J9ueve, Khali, et encore bien d’autres.

Fort de son rayonnement dans le sud de la France et de ses valeurs environnementales, ne ratez pas ces dates pour démarrer votre été de la meilleure des manières. Il ne reste plus que quelques places à retrouver ici.

Solidays – Paris (du 23 au 25 juin 2023)

Festival Solidays (@Solidays) / TwitterAprès avoir traversé la France, on remonte en direction du nord pour retourner dans la capitale avec un autre incontournable, les Solidays, à l’occasion des 25 ans du festival. Pour cette nouvelle date parisienne, rendez-vous à l’Hippodrome de Longchamp du 23 au 25 juin. Il y en aura pour tous les goûts, avec une liste d’invités de folie : SCH, Tiakola, Josman, Hamza, Zola, Ziak, Djadja & Dinaz, Luidji, Kerchak ou encore Favé. De plus, il faut aussi souligner la présence de compositeurs de renoms qui ont déjà oeuvrés pour le rap tels que Sofiane Pamart, Vladimir Cauchemar ou encore Cerrone. Pour profiter de cet événement, rendez-vous ici pour réserver vos pass.

QUELQUES AUTRES DATES A NE PAS MANQUER…

  • JOSMAN, MOUSE PARTY x MEHDI MAIZI, BIANCA COSTA
  • 29 juin au 02 juillet – GAROROCK (Marmande, 47) : GAZO, TIAKOLA, WINNTERZUKO, LUJIPEKA, MERYL, CENTRAL CEE
Crédit photo : Brice Robert

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Les news de la semaine #16 (Tuerie, Raska, Prince Waly…)

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L’actualité du rap français est dense. Chaque semaine, les infos grouillent de tous les côtés. Depuis un moment, Raplume vous propose un récapitulatif des news du jour sur son compte Instagram. En 2023, nous allons plus loin et vous proposons chaque lundi une mise à jour de ce qui s’est passé d’important dans le secteur. L’article se clôture avec la liste des nouvelles certifications délivrées par le SNEP.

Tuerie : son film “Papillon Monarque” disponible sur YouTube

Son premier projet “Bleu Gospel” avait été largement salué par le public et la critique. Au travers de 8 morceaux Tuerie avait en effet révélé une sensibilité rare et rafraîchissante. Via un storytelling bien ficelé l’auditeur entrait dans le monde sincère du rappeur boulonnais. Explorant des sonorités acoustiques originales, “Bleu Gospel” révélait alors la puissance du rap de Tuerie.

Près de deux années plus tard, à Tuerie d’annoncer la sortie d’un nouveau projet. Souvent considéré comme étant plus complexe à réaliser que le premier, ce nouvel opus s’intitule Papillon monarque. Un titre lourd de sens, qui pourrait notamment évoquer une métamorphose personnelle. Mais avant toute interprétation, on vous laisse découvrir le film réalisé par Steven Norel sorti aujourd’hui :

Raska vient de sortir un documentaire sur les femmes dans l’histoire du rap 

Le youtubeur rap dénommé Raska a dévoilé le 3 mai dernier son nouveau documentaire : Le dossier oublié de l’Histoire du rap. Il fait suite à L’Histoire du rap français et Le lien entre les gangs & rap. Cette fois-ci, Raska angle son récit sur la construction du mouvement hip-hop en mettant en lumière les femmes fondatrices de la culture. Il faut dire que des artistes comme Grandmaster Flash, DJ Kool Herc et Afrika Bambaataa sont souvent cités au moment d’évoquer la naissance du hip-hop. 

Co-écrit avec le journaliste Nicolas Rogès, le documentaire raconte donc, entre autres, l’importance de Sylvia Robinson, de Cindy Campbell, petite sœur de DJ Kool Herc, ou encore des pionnières américaines que sont Queen Latifah, Missy Elliot et Lauryn Hill. « C’était important pour moi de revenir sur toutes ces femmes qui ont marqué cette histoire et qui ont permis de faire du rap ce qu’il est aujourd’hui. Comme tu le sais, c’est auto-produit et malheureusement démonétisé d’office, mais je tiens à continuer ce format. Ça me tient vraiment à cœur », explique Raska dans la description de sa vidéo.

Le premier album de Lazer MMZ bientôt dans nos écouteurs

Après l’émancipation de Moha avec son premier album solo EUPHORIA, Lazer suit les traces de son ancien duo. En effet, il va sortir BUSHIDO le 9 juin. « Je suis fier de vous présenter la cover de mon premier album qui sortira le 9 juin 2023. Cela représente des heures de travail pour vous offrir le meilleur de moi-même dans une plume aiguisée comme un sabre », raconte Lazer sur Twitter.

Il va falloir se montrer encore un peu patient avant de pouvoir écouter BUSHIDO

Prince Waly annonce la sortie d’un nouvel album avant son Olympia

Le 30 septembre 2022, Prince Waly signait un retour tonitruant avec Moussa, après trois années d’absence. Le rappeur parisien a depuis connu un succès d’estime qui lui permet de faire des shows dans toute la France pour défendre son album. Il a notamment rempli La Cigale de Paris en janvier dernier. Annoncé depuis quelques semaines déjà, Prince Waly a confirmé qu’un nouveau projet arriverait avant son show à l’Olympia le 23 janvier 2024. C’est l’artiste en personne qui a révélé l’information durant un concert à Tours. Une bonne nouvelle pour le rap français ! 

Jul : son 28ème album disponible le 9 juin

C’est quand qu’il s’éteint ? Jul ne s’arrêtera donc jamais. Infatigable, le rappeur marseillais vient d’officialiser la date de sortie de son nouvel album. Le rendez-vous est donc fixé au 9 juin prochain.

Il avait récemment proposé à ses fans de composer eux-mêmes la pochette de ce 28e album. Après concertation avec son équipe, voici la pochette choisie par le Phocéen :

Les certifications de la semaine 

Chaque semaine, retrouvez les certifications albums et singles, dévoilé par le SNEP (Syndicat National de l’Édition Phonographique).

  • Disque de platine (100 000 équivalents ventes) :

Niro- OX7

  • Singles d’or (15 000 000 équivalents streams) :

Siboy – “Cagoulé”
DTF – “Boyz”
Menace Santana- « Skiboy »
Kalash (feat. Damso) – « Malpolis »
Werenoi (feat. Ninho) – « Ciao »
Zola (feat. Damso) – « COEUR DE ICE »

  • Singles de platine (30 000 000 équivalents streams) :

Bigflo & Oli- « Sur la lune »
Ninho « Gros vendeurs »
Dinos – « Helsinki »
Gazo (feat.Damso) – « Bodies »
Orelsan (feat. Angèle) – « CP_009_EVIDEMMENT »

  • Singles de diamant (50 000 000 équivalents streams) :

SCH – « Je la connais »
Alonzo – « Suis moi »
Naps – « En détente »
DA Uzi (feat. Ninho) – « Crois-moi »

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Les news de la semaine #15 (Pop Smoke, Green Montana, Guy2Bezbar…)

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L’actualité du rap français est dense. Chaque semaine, les infos grouillent de tous les côtés. Depuis un moment, Raplume vous propose un récapitulatif des news du jour sur son compte Instagram. En 2023, nous allons plus loin et vous proposons chaque lundi une mise à jour de ce qui s’est passé d’important dans le secteur. L’article se clôture avec la liste des nouvelles certifications délivrées par le SNEP.

Plus aucun morceau de Pop Smoke ne sortira

Après les albums posthumes Shoot For The Stars Aim For The Moon (2020) et Faith (2021), plus aucun morceau de Pop Smoke ne sortira sur les plateformes de streaming. Ainsi, l’intégralité du catalogue du rappeur américain est désormais entre les mains des auditeurs. C’est son producteur Rico Beats qui a révélé l’information sur les réseaux sociaux. « Si Pop était encore en vie, il n’aurait pas approuvé 99% des titres qui ont été sortis depuis sa disparition. Pop est mort il y a 3 ans de cela. Combien de titres pensez-vous qu’il ait enregistré en un an ? Vous allez devoir affronter la réalité en face », a-t-il confié. 

La première cérémonie des flammes diffusée en direct sur 6play et Youtube 

À l’approche du jour J, nous en apprenons davantage sur la cérémonie des Flammes. Organisé par Booska-p, Spotify et Yard, l’évènement aura lieu le jeudi 11 mai prochain au Théâtre du Châtelet à Paris. La première édition sera diffusée à partir de 20h30 sur la chaîne Youtube de Booska-p et en simultanée sur 6play. Une diffusion sur Twitch est également prévu sur la chaine de Maxime Biaggi. 

Guy2Bezbar dévoile un extrait inédit sur Instagram 

Doucement, mais sûrement. Après avoir signé son retour solo sur le single «LaCalle 5», Guy2Bezbar a partagé un nouvel extrait inédit sur ses réseaux hier soir.

Il avait agité les ondes du rap français en novembre dernier lors de la sortie d’un projet commun avec Leto, Jusqu’aux étoiles. L’artiste aux gimmicks toujours aussi efficaces à de nouveau fait parler de lui avec ce qui ressemble au teasing d’un futur morceau. Énergique et revanchard, l’extrait est accompagné d’un commentaire équivoque : « ça fait longtemps que je n’ai pas mis une tarte au game, j’arrive, d’abord tranquille. » Guy2Bezbar semble prêt à mouiller le maillot de nouveau.

Prochaine soirée Raplume à Nantes le 11 mai

Après Lille, Raplume vous donne rendez-vous ce jeudi 11 mai au Stéreolux de Nantes pour un concert inédit. Le membre éminent du 92i, Green Montana sera présent en compagnie de Captaine Roshi, Coelho ou encore KR Malsain. La billetterie est ouverte et en ligne. On vous attend nombreux !

Soprano soutient les grévistes et le clame haut et fort au stade de France 

« Je ne peux pas fermer les yeux sur l’actualité ». C’est une prise de position claire dont à fait preuve l’artiste marseillais lors de son concert événement au stade de France. Devant près de 85 000 personnes, Soprano a profité d’un moment d’accalmie pour rendre hommage à « ceux qui sont dans la rue et qui se battent pour défendre leurs droits, que ce soit la retraite ou autres ».

L’ex-membre des Psy 4 de la rime n’est pas le seul à afficher son soutien au mouvement social en cours. En avril dernier, le collectif La Familiale avait réuni Médine, Sniper, Hatik, Nayra et bien d’autres afin de récolter des fonds pour financer une caisse de grèves.

Parfois décriés pour leur manque de considérations du quotidien de leurs auditeurs, certains rappeurs français illustrent depuis quelques mois que le « rappeur conscient » n’est peut-être pas mort.

Les certifications de la semaine 

Chaque semaine, retrouvez les certifications albums et singles, dévoilé par le SNEP (Syndicat National de l’Édition Phonographique).

  • Disque d’or (50 000 équivalents ventes) :

Maes – Omerta

  • Disque de platine (100 000 équivalents ventes) :

Benab – Au clair de la rue
SDM – Liens du 100

  • Disque double platine (200 000 équivalents ventes) :

JulIndépendance

 

  • Singles d’or (15 000 000 équivalents streams) :

Leto (feat. Ninho & Zed) – “Double binks”
Myth Syzer (feat. Bonnie Banane, Ichon, Muddy Monk) – “Le code”
Benab – « Mon poto »
Jul – « La recette »

  • Singles de platine (30 000 000 équivalents streams) :

PLK – « Bénef »
Ninho « Outro »
Hamza (feat. Damso) – « Nocif »

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