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Interview : Georgio
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il y a 5 ansle
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Raplume, Flavie RcrGeorgio, le petit prince du XVIIème, nous a dévoilé son dernier projet, intitulé « XX5« , le 23 novembre 2018. Un troisième album qui vient compléter l’oeuvre du rappeur, après ses précédents albums studios Héra (2017) et Bleu Noir (2015). On y découvre un Georgio de plus en plus apaisé, à l’aise avec le chant et l’utilisation de l’auto-tune, mais qui garde dans le même temps la rage de vaincre qui le caractérise depuis ses débuts. 18 titres, dont 3 featurings et un bonus composent ce projet très éclectique ; alors que certains sont simples et entraînants, d’autres, plus techniques et rappés, se révèlent plus nuancés, sombres ou mélancoliques, à l’image du petit Georges des débuts. Si une chose est sûre, c’est que cette balance entre déprime et espérance, entre rap des origines et trillwave (cloud rap) dans l’air du temps a définitivement plu a notre équipe, qui a globalement apprécié le projet. On sent que l’artiste a évolué et a voulu s’entourer de professionnels du milieu (Eazy Dew, VM The Don, Vladimir Cauchemar, Woodkid mais aussi Isha et Vald) pour nous livrer un disque qui soit le plus abouti possible. Et c’est forts de ce constat que nous interviewons le rappeur, pour lui poser les questions que nos oreilles affûtées ont relevées à l’écoute d’XX5.
- Tout d’abord, on a pu remarquer que dans la tracklist de l’album, tu commences par le morceau « Hier », suivi de « Miroir » et « Aujourd’hui ». Est-ce que c’est pour toi une façon de dire que ton passé se reflète sur ton présent ?
« Ouais en fait, c’était une manière de raconter ce qu’il c’était passé, de faire un état des lieux, et puis après d’avancer. De dire, et bien voilà, aujourd’hui c’est comme ça et puis même si il y a encore des choses du passé dans le morceau, je dis que aujourd’hui, j’ai envie d’autre chose. C’était une manière de dire qu’on avance. »
- Dans le titre « Aujourd’hui », tu dis « Comment scier mes chaînes ? Elles sont dans ma tête, elles coulent dans mes veines ». Comme si le seul moyen de scier tes chaînes, c’était de te tailler les veines. Pour toi, être totalement libre, c’est ne plus vivre ?
« Je ne voyais pas ça comme ça en fait, pour moi c’était pas métaphorisé jusque-là. La métaphore s’arrêtait simplement à l’idée de se dire qu’on naît avec des stéréotypes, des idées, une conscience qui est fabriquée par la société, et que finalement les différences sociales nous mettent dans certaines cases dont il est difficile de s’échapper. On se les crée un peu tout seul, et même si la société en rajoute une part, disons qu’on pourrait s’extirper plus rapidement. »
- Dans le morceau « Mon élément » avec Isha, tu évoques la haine anti-flic, ainsi que l’homosexualité. Ce sont des thèmes assez peu défendus dans le rap, c’était ton but avec ce morceau ? Défendre tous ceux qui sont habituellement stigmatisés ?
« Ouais, j’aime bien défendre tout le monde. Et puis j’aimais bien mettre en évidence ce paradoxe, en disant que ce soit la haine anti-flic ou « les bavures de ces putains de racistes » comme je dis, eh bien les deux étaient mauvais. Les extrêmes c’est jamais bon. Et j’ai l’impression que parfois, le fait que ce soit la police, qu’ils aient un costume, fait qu’on les déshumanise, qu’on en fait des personnes d’un tel service… au final on oublie qu’il y a de bonnes personnes dedans. C’est vrai qu’il y a des faits divers tous les jours, des abus de pouvoir, des propos racistes, des bavures, etc. mais il y a aussi des flics qui ont plein d’envies et plein de rêves, qui veulent un monde meilleur. Faut pas mettre tout le monde dans le même sac. Donc voilà, la haine anti-flic je suis pas pour, mais en même temps je suis pas non plus pour l’acceptation de tout ce qu’ils font, parce qu’ils ont ce costume.
Et puis, quand je parle d’homosexualité, c’est juste que moi j’ai aucun problème avec ça, et personne ne devrait avoir de problème avec ça, ça devrait regarder chacun, c’est personnel. Et comme c’est un morceau qui prône « mon élément » et que j’ai envie de parler de liberté, et bien je dis « libre comme un homme qui embrasse un homme », parce qu’en fait on s’en fout quoi ! »
- On a pu remarquer dans le morceau « Akira » que tu avais écrit des phases très courtes, ce qui ne te ressemble pas, mais que grâce à la prod de Woodkid et ton timbre de voix, on ressent toutes les émotions du morceau. Tu as voulu essayer quelque chose de nouveau ?
« Ouais tout à fait, c’est écrit beaucoup plus sur le format d’une chanson, où les phrases sont plus courtes, plus mélodieuses qu’un rap pur et dur et donc voilà, l’idée c’était de faire passer autant d’émotions, du moins d’essayer, d’une autre manière. C’est un autre format, et puis Woodkid a produit une super musique donc c’est cool. »
- Dans « J’me couche », on ressent le vécu dans ce que tu racontes, on peut même s’identifier en se rappelant nos pires soirées. T’étais dans quel état d’esprit lors de l’écriture du morceau ?
« J’étais en studio, j’avais la prod, je la trouvais folle, on s’est dit putain faudrait faire un morceau cool avec Diabi et Myd [NDLR : tous deux amis et producteurs de Georgio], et puis on a commencé à se dire que ce serait marrant de raconter une histoire. Puis après ça venait tout seul, les idées, les images, c’est plein d’anecdotes bout à bout qui en font une histoire. Mais ouais, tout est réel. »
- Toi qui nous parles souvent de tes relations avec les femmes sous un angle « romantique », dans le morceau « Prisonnier », tu évoques pour la première fois ton rapport avec la gent féminine de façon purement charnelle quand tu nous parles « d’overdose de sexe ». C’est une période de ta vie qu’on connait peu, pourquoi en avoir parlé pour cet album ?
« J’ai toujours voulu être dans le vrai, dans le réel. Après, disons que c’est un truc intime, que j’ai pas forcément envie de mettre en lumière, ou dans ma musique, parce que ça regarde que moi. Mais en même temps, comme c’est une phase qui a pu exister et qui est assez violente et en même temps assez significative, j’voulais en parler durant quelques mesures, juste après le « J’me demande pour combien de temps j’vais entendre sa voix qui résonne », pour dire que maintenant j’en suis là, il y a cette phase, elle existe, elle est vraie, elle est pure. »
- Dans le morceau « Seul » tu évoques ta solitude, un thème dont tu parlais auparavant dans tes textes mais aussi un problème qu’on aurait pu penser « résolu » depuis le temps, quel est ton rapport avec la solitude aujourd’hui ?
« C’est une relation assez proche, moi je suis souvent seul et puis parfois on la choisit, parfois moins, mais moi c’est une relation qui me protège en fait. Je suis dans mes pensées, j’fais mes trucs, j’ai besoin de personne, je ne demande rien à personne, j’me sens mieux comme ça. Après de temps en temps bah forcément on passe du temps avec des gens qu’on aime, etc. et c’est agréable, mais ouais j’ai un rapport assez intime avec la solitude. »
- Le voyage, la dépression, l’amour, le vin, ou même des termes précis comme « les paradis artificiels », « le cimetière de ma jeunesse » ou « l’or de sa vapeur rouge » : on retrouve beaucoup de Baudelaire dans tes textes. Quel est ton rapport avec son œuvre, est-ce que c’est un auteur qui t’a inspiré, auquel tu t’identifies ?
« Ça peut être une influence, parce que je le trouve assez fantastique, j’adore son écriture, sa poésie et j’dois pas être le seul, et puis faire des petites références à un poète qu’on a plus à présenter et que tout le monde connaît, ça me fait kiffer. Et puis voilà, maintenant les paradis artificiels c’est un peu rentré dans le lexique d’un peu tout le monde, c’est devenu presque commun. Et puis en même temps c’est si explicite que ça donne envie de le réutiliser. »
- Pour finir, est-ce que tu es heureux ?
« Euh ouais, ouais plutôt, en ce moment je me sens bien. »
Merci encore aux équipes de Panenka Music, et à Georgio pour cette interview.
XX5 est disponible partout
Crédit photo : © Romain Rigal
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Disiz rencontre Damso le temps d’un morceau atypique
Nous y sommes, le mois de juin est enfin là. Les premières chaleurs de la saison estivale arrivent, et les premiers festivals aussi. On vous présente cinq événements à ne pas manquer pour le début de l’été…
We Love Green – Paris (du 02 au 04 juin 2023)
Nous commençons par un festival incontournable de l’été, We Love Green ouvre le bal pour ce début du mois de juin. Fort de sa programmation particulièrement diversifiée, on retrouve quelques grands noms du rap français qui se produiront sur scène, tels que : Gazo, OrelSan, PLK, Dinos, Disiz, ou encore une Mouse Party de Mehdi Maïzi. Quelques artistes en développement seront aussi présents pour retourner le public avec : Yvnnis, Luther, Winnterzuko, Khali, J9ueve, ou H JeuneCrack. Pour cette occasion, rendez-vous au Bois de Vincennes du 2 au 4 juin. Pour vous rendre sur la billetterie, cliquez ici.
Les Paradis Artificiels – Lille (du 2 au 3 juin)
Direction le nord de la France à Lille pour Les Paradis Artificiels. A cette occasion, on a droit à une programmation cinq étoiles avec : Dinos, Kerchak, Bekar, Chilla, Bu$hi, Winnterzuko, Sto, H JeuneCrack, PLK, ZKR, Doums, Meryl, Khali, Benjamin Epps, J9ueve, Rounhaa, Luther ou encore BabySolo33. Une très longue liste en simplement deux jours, les Paradis Artificiels vous donnent rendez-vous à la Halle des Glisses du 2 au 3 juin. Réservez vite vos places en cliquant ici.
VYV Festival – Dijon (du 9 au 11 juin)
On continue en prenant la route pour Dijon, avec un événement qui prend de l’ampleur chaque année avec le VYV Festival. Pour cette nouvelle édition, la programmation est plus qu’alléchante avec la présence de : Hamza, Ziak, Luidji, Disiz ou encore Meryl. On peut même ajouter à cela la venue de Angèle et Aya Nakamura, rien que ça. Cette année, l’organisation se développe et mets en place un camping pour les visiteurs, et arbore toujours sa volonté d’apporter une démarche éco-responsable et sociale à son événement. Le VYV Festival vous donne rendez-vous du 9 au 11 juin au Parc de la Combe à la Serpent, n’attendez plus et réservez vite vos billets en cliquant ici.
Marsatac – Marseille (du 16 au 18 juin 2023)
Toujours en traversant la France en direction du sud, le festival Marsatac prend à nouveau place à Marseille au Parc Borély du 16 au 18 juin. Avec une programmation de plus en plus éclectique, le rap occupe encore et toujours une place importante avec un casting XXL : Tiakola, Hamza, PLK, Gazo, Josman, Le Rat Luciano, Kerchak, Prince Waly, J9ueve, Khali, et encore bien d’autres.
Fort de son rayonnement dans le sud de la France et de ses valeurs environnementales, ne ratez pas ces dates pour démarrer votre été de la meilleure des manières. Il ne reste plus que quelques places à retrouver ici.
Solidays – Paris (du 23 au 25 juin 2023)
Après avoir traversé la France, on remonte en direction du nord pour retourner dans la capitale avec un autre incontournable, les Solidays, à l’occasion des 25 ans du festival. Pour cette nouvelle date parisienne, rendez-vous à l’Hippodrome de Longchamp du 23 au 25 juin. Il y en aura pour tous les goûts, avec une liste d’invités de folie : SCH, Tiakola, Josman, Hamza, Zola, Ziak, Djadja & Dinaz, Luidji, Kerchak ou encore Favé. De plus, il faut aussi souligner la présence de compositeurs de renoms qui ont déjà oeuvrés pour le rap tels que Sofiane Pamart, Vladimir Cauchemar ou encore Cerrone. Pour profiter de cet événement, rendez-vous ici pour réserver vos pass.
QUELQUES AUTRES DATES A NE PAS MANQUER…
- 7 juin – WU TANG CLAN / NAS – Accorhotels Arena (Bercy)
- JOSMAN, MOUSE PARTY x MEHDI MAIZI, BIANCA COSTA
- 23 juin – FESTIVAL DE NÎMES– Arènes de Nîmes : DAMSO
- 29 juin au 02 juillet – GAROROCK (Marmande, 47) : GAZO, TIAKOLA, WINNTERZUKO, LUJIPEKA, MERYL, CENTRAL CEE
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Actus
Les news de la semaine #16 (Tuerie, Raska, Prince Waly…)
L’actualité du rap français est dense. Chaque semaine, les infos grouillent de tous les côtés. Depuis un moment, Raplume vous propose un récapitulatif des news du jour sur son compte Instagram. En 2023, nous allons plus loin et vous proposons chaque lundi une mise à jour de ce qui s’est passé d’important dans le secteur. L’article se clôture avec la liste des nouvelles certifications délivrées par le SNEP.
Tuerie : son film “Papillon Monarque” disponible sur YouTube
Son premier projet “Bleu Gospel” avait été largement salué par le public et la critique. Au travers de 8 morceaux Tuerie avait en effet révélé une sensibilité rare et rafraîchissante. Via un storytelling bien ficelé l’auditeur entrait dans le monde sincère du rappeur boulonnais. Explorant des sonorités acoustiques originales, “Bleu Gospel” révélait alors la puissance du rap de Tuerie.
Près de deux années plus tard, à Tuerie d’annoncer la sortie d’un nouveau projet. Souvent considéré comme étant plus complexe à réaliser que le premier, ce nouvel opus s’intitule Papillon monarque. Un titre lourd de sens, qui pourrait notamment évoquer une métamorphose personnelle. Mais avant toute interprétation, on vous laisse découvrir le film réalisé par Steven Norel sorti aujourd’hui :
Raska vient de sortir un documentaire sur les femmes dans l’histoire du rap
Le youtubeur rap dénommé Raska a dévoilé le 3 mai dernier son nouveau documentaire : Le dossier oublié de l’Histoire du rap. Il fait suite à L’Histoire du rap français et Le lien entre les gangs & rap. Cette fois-ci, Raska angle son récit sur la construction du mouvement hip-hop en mettant en lumière les femmes fondatrices de la culture. Il faut dire que des artistes comme Grandmaster Flash, DJ Kool Herc et Afrika Bambaataa sont souvent cités au moment d’évoquer la naissance du hip-hop.
Co-écrit avec le journaliste Nicolas Rogès, le documentaire raconte donc, entre autres, l’importance de Sylvia Robinson, de Cindy Campbell, petite sœur de DJ Kool Herc, ou encore des pionnières américaines que sont Queen Latifah, Missy Elliot et Lauryn Hill. « C’était important pour moi de revenir sur toutes ces femmes qui ont marqué cette histoire et qui ont permis de faire du rap ce qu’il est aujourd’hui. Comme tu le sais, c’est auto-produit et malheureusement démonétisé d’office, mais je tiens à continuer ce format. Ça me tient vraiment à cœur », explique Raska dans la description de sa vidéo.
Le premier album de Lazer MMZ bientôt dans nos écouteurs
Après l’émancipation de Moha avec son premier album solo EUPHORIA, Lazer suit les traces de son ancien duo. En effet, il va sortir BUSHIDO le 9 juin. « Je suis fier de vous présenter la cover de mon premier album qui sortira le 9 juin 2023. Cela représente des heures de travail pour vous offrir le meilleur de moi-même dans une plume aiguisée comme un sabre », raconte Lazer sur Twitter.
Il va falloir se montrer encore un peu patient avant de pouvoir écouter BUSHIDO.
Prince Waly annonce la sortie d’un nouvel album avant son Olympia
Le 30 septembre 2022, Prince Waly signait un retour tonitruant avec Moussa, après trois années d’absence. Le rappeur parisien a depuis connu un succès d’estime qui lui permet de faire des shows dans toute la France pour défendre son album. Il a notamment rempli La Cigale de Paris en janvier dernier. Annoncé depuis quelques semaines déjà, Prince Waly a confirmé qu’un nouveau projet arriverait avant son show à l’Olympia le 23 janvier 2024. C’est l’artiste en personne qui a révélé l’information durant un concert à Tours. Une bonne nouvelle pour le rap français !
Jul : son 28ème album disponible le 9 juin
C’est quand qu’il s’éteint ? Jul ne s’arrêtera donc jamais. Infatigable, le rappeur marseillais vient d’officialiser la date de sortie de son nouvel album. Le rendez-vous est donc fixé au 9 juin prochain.
Il avait récemment proposé à ses fans de composer eux-mêmes la pochette de ce 28e album. Après concertation avec son équipe, voici la pochette choisie par le Phocéen :
🚨 JuL annonce la sortie de son 28ème album en direct du stade Vélodrome
« C’EST QUAND QU’IL S’ÉTEINT ? »
📆 9 Juin pic.twitter.com/euKJTXjSIy
— RAPLUME (@raplume) May 14, 2023
Les certifications de la semaine
Chaque semaine, retrouvez les certifications albums et singles, dévoilé par le SNEP (Syndicat National de l’Édition Phonographique).
- Disque de platine (100 000 équivalents ventes) :
Niro- OX7
- Singles d’or (15 000 000 équivalents streams) :
Siboy – “Cagoulé”
DTF – “Boyz”
Menace Santana- « Skiboy »
Kalash (feat. Damso) – « Malpolis »
Werenoi (feat. Ninho) – « Ciao »
Zola (feat. Damso) – « COEUR DE ICE »
- Singles de platine (30 000 000 équivalents streams) :
Bigflo & Oli- « Sur la lune »
Ninho – « Gros vendeurs »
Dinos – « Helsinki »
Gazo (feat.Damso) – « Bodies »
Orelsan (feat. Angèle) – « CP_009_EVIDEMMENT »
- Singles de diamant (50 000 000 équivalents streams) :
SCH – « Je la connais »
Alonzo – « Suis moi »
Naps – « En détente »
DA Uzi (feat. Ninho) – « Crois-moi »
Auteurs/autrices
Actus
Les news de la semaine #15 (Pop Smoke, Green Montana, Guy2Bezbar…)
L’actualité du rap français est dense. Chaque semaine, les infos grouillent de tous les côtés. Depuis un moment, Raplume vous propose un récapitulatif des news du jour sur son compte Instagram. En 2023, nous allons plus loin et vous proposons chaque lundi une mise à jour de ce qui s’est passé d’important dans le secteur. L’article se clôture avec la liste des nouvelles certifications délivrées par le SNEP.
Plus aucun morceau de Pop Smoke ne sortira
Après les albums posthumes Shoot For The Stars Aim For The Moon (2020) et Faith (2021), plus aucun morceau de Pop Smoke ne sortira sur les plateformes de streaming. Ainsi, l’intégralité du catalogue du rappeur américain est désormais entre les mains des auditeurs. C’est son producteur Rico Beats qui a révélé l’information sur les réseaux sociaux. « Si Pop était encore en vie, il n’aurait pas approuvé 99% des titres qui ont été sortis depuis sa disparition. Pop est mort il y a 3 ans de cela. Combien de titres pensez-vous qu’il ait enregistré en un an ? Vous allez devoir affronter la réalité en face », a-t-il confié.
La première cérémonie des flammes diffusée en direct sur 6play et Youtube
À l’approche du jour J, nous en apprenons davantage sur la cérémonie des Flammes. Organisé par Booska-p, Spotify et Yard, l’évènement aura lieu le jeudi 11 mai prochain au Théâtre du Châtelet à Paris. La première édition sera diffusée à partir de 20h30 sur la chaîne Youtube de Booska-p et en simultanée sur 6play. Une diffusion sur Twitch est également prévu sur la chaine de Maxime Biaggi.
Guy2Bezbar dévoile un extrait inédit sur Instagram
Doucement, mais sûrement. Après avoir signé son retour solo sur le single «LaCalle 5», Guy2Bezbar a partagé un nouvel extrait inédit sur ses réseaux hier soir.
Il avait agité les ondes du rap français en novembre dernier lors de la sortie d’un projet commun avec Leto, Jusqu’aux étoiles. L’artiste aux gimmicks toujours aussi efficaces à de nouveau fait parler de lui avec ce qui ressemble au teasing d’un futur morceau. Énergique et revanchard, l’extrait est accompagné d’un commentaire équivoque : « ça fait longtemps que je n’ai pas mis une tarte au game, j’arrive, d’abord tranquille. » Guy2Bezbar semble prêt à mouiller le maillot de nouveau.
Prochaine soirée Raplume à Nantes le 11 mai
Après Lille, Raplume vous donne rendez-vous ce jeudi 11 mai au Stéreolux de Nantes pour un concert inédit. Le membre éminent du 92i, Green Montana sera présent en compagnie de Captaine Roshi, Coelho ou encore KR Malsain. La billetterie est ouverte et en ligne. On vous attend nombreux !
🚨Soirée RAPLUME à NANTES !
Avec :
▫️GREEN MONTANA
▫️CAPTAINE ROSHI
▫️COELHO
▫️KR MALSAIN📆 11 Mai
🎫 : https://t.co/W69fgLt54O pic.twitter.com/GxJzidDTCq
— RAPLUME (@raplume) April 24, 2023
Soprano soutient les grévistes et le clame haut et fort au stade de France
« Je ne peux pas fermer les yeux sur l’actualité ». C’est une prise de position claire dont à fait preuve l’artiste marseillais lors de son concert événement au stade de France. Devant près de 85 000 personnes, Soprano a profité d’un moment d’accalmie pour rendre hommage à « ceux qui sont dans la rue et qui se battent pour défendre leurs droits, que ce soit la retraite ou autres ».
L’ex-membre des Psy 4 de la rime n’est pas le seul à afficher son soutien au mouvement social en cours. En avril dernier, le collectif La Familiale avait réuni Médine, Sniper, Hatik, Nayra et bien d’autres afin de récolter des fonds pour financer une caisse de grèves.
Parfois décriés pour leur manque de considérations du quotidien de leurs auditeurs, certains rappeurs français illustrent depuis quelques mois que le « rappeur conscient » n’est peut-être pas mort.
Les certifications de la semaine
Chaque semaine, retrouvez les certifications albums et singles, dévoilé par le SNEP (Syndicat National de l’Édition Phonographique).
- Disque d’or (50 000 équivalents ventes) :
Maes – Omerta
- Disque de platine (100 000 équivalents ventes) :
Benab – Au clair de la rue
SDM – Liens du 100
- Disque double platine (200 000 équivalents ventes) :
Jul – Indépendance
- Singles d’or (15 000 000 équivalents streams) :
Leto (feat. Ninho & Zed) – “Double binks”
Myth Syzer (feat. Bonnie Banane, Ichon, Muddy Monk) – “Le code”
Benab – « Mon poto »
Jul – « La recette »
- Singles de platine (30 000 000 équivalents streams) :
PLK – « Bénef »
Ninho – « Outro »
Hamza (feat. Damso) – « Nocif »