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« La vie est belle » de Gambi : une folle rédemption ?
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il y a 4 ansle
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Benjamin F.Un an après sa signature sur le label de Warner, REC118, et des centaines de millions de streams , Gambi vient de livrer son premier projet « La vie est belle », s’attaquant directement au format album.
Au vu des morceaux sortis par Gambi, aucun signe ne présageait une introduction comme « Vivre ». Bien que l’exercice de style ne soit pas loin, le projet débute par une phase plaçant les enjeux de l’album :
« J’étais petit et j’comprenais déjà tout »
Dans cette phase, on y voit le fil rouge de l’album : celui d’une rédemption, permettant d’expliquer le côté positif du titre de l’album : La vie est belle.
Pour y parvenir, il faut un point de départ. Le rappeur fait le choix de tout dévoiler en commençant par son enfance dans un couplet d’1 minute 30 :
« Quand j’rentre à la maison, j’enlève mon sourire
J’me demande pourquoi la vie m’fait tant souffrir ? »
Ici, Gambi associe clairement la liberté à la prospérité, qu’il n’a pas connu étant enfant. Seulement, le rappeur voit l’argent comme une fin à obtenir par tous les moyens. Ce besoin viscéral vient de la condition qu’il a connue, mais surtout de ses proches qu’elle affaiblit :
« Maman j’suis désolé qu’on est vécu tout ça »
Avec ce phrasé enfantin, Gambi montre une forme de responsabilité sur leurs conditions malgré son jeune âge. Ne se limitant pas aux excuses, il se sent obligé de changer cette situation.
Néanmoins, il éprouve une nostalgie sur « Macintosh », produit par Vladimir Cauchemar. Le titre vient d’un ordinateur produit par Apple au milieu des années 80. On peut y voir un effet de réel faisant écho à l’adolescence du rappeur. Toutefois, le deuxième morceau poursuit le constat cynique de ses conditions de vies :
« C’est celui qu’à le plus d’argent qui gagne la guerre »
Sorti il y a plusieurs mois déjà, « Mégatron » de Laylow contient une phase similaire :
« C’est toujours l’plus fort qui a raison »
Bien qu’ayant deux schémas de vies différents, ils font le même constat unique. Cet album est construit autour de la réponse à ce constat fait par le rappeur de Fontenay-sous-Bois (94). Celui-ci continue de surprendre en proposant « Popopop« , désormais single culte ayant dépassé les 100 millions de vues sur YouTube. Avec une grosse présence et des schémas de rimes accessibles, le morceau réussit à être efficace. Idem pour « Puff puff puff » où Gambi démontre qu’il est prêt à tout pour assouvir son besoin de réussite :
« Rien qu’j’ai des tics, j’recompte trois fois l’fric avant d’le mettre dans l’froc
J’compte pas sur toi, moi j’compte que mes sous, j’suis sûr de pas m’tromper »
Pourtant, loin du cliché du jeune de banlieue qui trouve dans la musique un moyen de connaître un train de vie luxueux, Gambi y voit une manière de profiter de la vie, en l’affirmant dans l’introduction de « Festival » :
« Et j’me suis longtemps questionner sur c’qu’il s’passait dans ma vie, les choix à prendre. Si on choisit pour nous ou bien pour les autres. Et en fait, avec le temps, surtout en grandissant, j’me suis dit qu’on avait qu’une vie et que j’devais la vivre à fond, tu vois. J’ai pas envie d’regretter. Et au final, j’emmerde les gens et j’m’en fous de c’qu’ils peuvent penser d’moi. J’avance et j’fais ma vie »
On peut y voir une forte authenticité à se dévoiler autant sous son aspect festif que sous son aspect viscéral. Cet équilibre permet d’aborder « Bienvenue » comme la suite des morceaux ayant placé les motivations et la quête du rappeur :
« Loin du quartier, j’les entends crier, j’ai mes lunettes Cartier posées sur le nez
J’te dis « bienvenue dans ma zone », ta morale, t’iras la faire à d’autres »
Comme le rappeur l’explique dans « Hé oh », la musique n’est pas un moyen de gagner sa vie :
« Si ça marche pas j’ai déjà coffré »
Cette phase prend tout son sens avec « Ouh » dans lequel il décrit son ancien train de vie, bien avant la musique et le succès qu’il va connaître. C’est d’ailleurs cet effet de routine qui fait dire à Gambi, « J’deviens fou ». De plus, le morceau résume son personnage dans les grandes lignes : une instrumentale décalée appuyée par une forte présence et des paroles où il évoque, ici, sa manière de tuer le temps pendant qu’il s’ennuyait.
Après Laylow, nous pouvons aussi évoquer PNL quant au morceau éponyme « La vie est belle ». En effet, les deux frères des Tarterets et Gambi semblent avoir la même quête de vie, construite par le même constat. Dans le couplet mythique de NOS dans « Jusqu’au dernier gramme », on peut entendre :
« Igo, la vie est moche donc on l’a maquillé »
A quelques mots près, Gambi se rapproche de cette pensée :
« On maquille nos vies pour l’embellir »
Le fait qu’une personne aussi cynique puisse dire que « La vie est belle » est un symbole fort. Ce côté décomplexé se ressent sur la suite du projet :
« J’ai les pinceaux, j’peux changer ta vie
Argent qu’un moyen pour s’en sortir, il peut enfin accéder à la liberté »
Le monde a changé, sa perception aussi. Celui qui galérait, voit maintenant « le monde qu’il [le] séduit ». C’est à partir de ce moment précis du projet que débute un arc construit autour de l’imagerie de luxe, avec « Loin d’ici », « Paris la nuit », « On s’taille » et « Côte d’Azur ». Cette série lui permet d’évoquer son nouveau train de vie où se mélange la nostalgie d’une ancienne époque et une vue imprenable en haut d’une suite à Monte-Carlo. Cette partir s’achève par l’outro : « Merci la hess ».
Dans ce morceau, Gambi semble faire écho à la vision développée par PNL dans « La misère est si belle ». Bien qu’il ne soit pas nostalgique de la pauvreté, la nouvelle perception de Gambi lui permet de reconnaître les valeurs que lui ont inculqués son environnement et ses proches durant sa jeunesse :
« J’benda, j’ai v’-esqui les bleus, loin d’eux, pour maman quand j’veux, j’peux »
Quelques années plus tard, l’enfant désolé laisse place à un homme accompli.
Très solide musicalement avec de très bons producteurs, Gambi assume le niveau de production de son projet. Il s’inscrit dans la tradition du format album avec un fil rouge. Souvent adulé, fréquemment détesté, le rappeur de Fontenay-sous-Bois a le mérite d’être authentique en se dévoilant sous tous ses aspects.
« La vie est belle » est disponible sur toutes les plateformes de streaming.
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Nous y sommes, le mois de juin est enfin là. Les premières chaleurs de la saison estivale arrivent, et les premiers festivals aussi. On vous présente cinq événements à ne pas manquer pour le début de l’été…
We Love Green – Paris (du 02 au 04 juin 2023)
Nous commençons par un festival incontournable de l’été, We Love Green ouvre le bal pour ce début du mois de juin. Fort de sa programmation particulièrement diversifiée, on retrouve quelques grands noms du rap français qui se produiront sur scène, tels que : Gazo, OrelSan, PLK, Dinos, Disiz, ou encore une Mouse Party de Mehdi Maïzi. Quelques artistes en développement seront aussi présents pour retourner le public avec : Yvnnis, Luther, Winnterzuko, Khali, J9ueve, ou H JeuneCrack. Pour cette occasion, rendez-vous au Bois de Vincennes du 2 au 4 juin. Pour vous rendre sur la billetterie, cliquez ici.
Les Paradis Artificiels – Lille (du 2 au 3 juin)
Direction le nord de la France à Lille pour Les Paradis Artificiels. A cette occasion, on a droit à une programmation cinq étoiles avec : Dinos, Kerchak, Bekar, Chilla, Bu$hi, Winnterzuko, Sto, H JeuneCrack, PLK, ZKR, Doums, Meryl, Khali, Benjamin Epps, J9ueve, Rounhaa, Luther ou encore BabySolo33. Une très longue liste en simplement deux jours, les Paradis Artificiels vous donnent rendez-vous à la Halle des Glisses du 2 au 3 juin. Réservez vite vos places en cliquant ici.
VYV Festival – Dijon (du 9 au 11 juin)
On continue en prenant la route pour Dijon, avec un événement qui prend de l’ampleur chaque année avec le VYV Festival. Pour cette nouvelle édition, la programmation est plus qu’alléchante avec la présence de : Hamza, Ziak, Luidji, Disiz ou encore Meryl. On peut même ajouter à cela la venue de Angèle et Aya Nakamura, rien que ça. Cette année, l’organisation se développe et mets en place un camping pour les visiteurs, et arbore toujours sa volonté d’apporter une démarche éco-responsable et sociale à son événement. Le VYV Festival vous donne rendez-vous du 9 au 11 juin au Parc de la Combe à la Serpent, n’attendez plus et réservez vite vos billets en cliquant ici.
Marsatac – Marseille (du 16 au 18 juin 2023)
Toujours en traversant la France en direction du sud, le festival Marsatac prend à nouveau place à Marseille au Parc Borély du 16 au 18 juin. Avec une programmation de plus en plus éclectique, le rap occupe encore et toujours une place importante avec un casting XXL : Tiakola, Hamza, PLK, Gazo, Josman, Le Rat Luciano, Kerchak, Prince Waly, J9ueve, Khali, et encore bien d’autres.
Fort de son rayonnement dans le sud de la France et de ses valeurs environnementales, ne ratez pas ces dates pour démarrer votre été de la meilleure des manières. Il ne reste plus que quelques places à retrouver ici.
Solidays – Paris (du 23 au 25 juin 2023)
Après avoir traversé la France, on remonte en direction du nord pour retourner dans la capitale avec un autre incontournable, les Solidays, à l’occasion des 25 ans du festival. Pour cette nouvelle date parisienne, rendez-vous à l’Hippodrome de Longchamp du 23 au 25 juin. Il y en aura pour tous les goûts, avec une liste d’invités de folie : SCH, Tiakola, Josman, Hamza, Zola, Ziak, Djadja & Dinaz, Luidji, Kerchak ou encore Favé. De plus, il faut aussi souligner la présence de compositeurs de renoms qui ont déjà oeuvrés pour le rap tels que Sofiane Pamart, Vladimir Cauchemar ou encore Cerrone. Pour profiter de cet événement, rendez-vous ici pour réserver vos pass.
QUELQUES AUTRES DATES A NE PAS MANQUER…
- 7 juin – WU TANG CLAN / NAS – Accorhotels Arena (Bercy)
- JOSMAN, MOUSE PARTY x MEHDI MAIZI, BIANCA COSTA
- 23 juin – FESTIVAL DE NÎMES– Arènes de Nîmes : DAMSO
- 29 juin au 02 juillet – GAROROCK (Marmande, 47) : GAZO, TIAKOLA, WINNTERZUKO, LUJIPEKA, MERYL, CENTRAL CEE
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Actus
Les news de la semaine #16 (Tuerie, Raska, Prince Waly…)
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Son premier projet “Bleu Gospel” avait été largement salué par le public et la critique. Au travers de 8 morceaux Tuerie avait en effet révélé une sensibilité rare et rafraîchissante. Via un storytelling bien ficelé l’auditeur entrait dans le monde sincère du rappeur boulonnais. Explorant des sonorités acoustiques originales, “Bleu Gospel” révélait alors la puissance du rap de Tuerie.
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Co-écrit avec le journaliste Nicolas Rogès, le documentaire raconte donc, entre autres, l’importance de Sylvia Robinson, de Cindy Campbell, petite sœur de DJ Kool Herc, ou encore des pionnières américaines que sont Queen Latifah, Missy Elliot et Lauryn Hill. « C’était important pour moi de revenir sur toutes ces femmes qui ont marqué cette histoire et qui ont permis de faire du rap ce qu’il est aujourd’hui. Comme tu le sais, c’est auto-produit et malheureusement démonétisé d’office, mais je tiens à continuer ce format. Ça me tient vraiment à cœur », explique Raska dans la description de sa vidéo.
Le premier album de Lazer MMZ bientôt dans nos écouteurs
Après l’émancipation de Moha avec son premier album solo EUPHORIA, Lazer suit les traces de son ancien duo. En effet, il va sortir BUSHIDO le 9 juin. « Je suis fier de vous présenter la cover de mon premier album qui sortira le 9 juin 2023. Cela représente des heures de travail pour vous offrir le meilleur de moi-même dans une plume aiguisée comme un sabre », raconte Lazer sur Twitter.
Il va falloir se montrer encore un peu patient avant de pouvoir écouter BUSHIDO.
Prince Waly annonce la sortie d’un nouvel album avant son Olympia
Le 30 septembre 2022, Prince Waly signait un retour tonitruant avec Moussa, après trois années d’absence. Le rappeur parisien a depuis connu un succès d’estime qui lui permet de faire des shows dans toute la France pour défendre son album. Il a notamment rempli La Cigale de Paris en janvier dernier. Annoncé depuis quelques semaines déjà, Prince Waly a confirmé qu’un nouveau projet arriverait avant son show à l’Olympia le 23 janvier 2024. C’est l’artiste en personne qui a révélé l’information durant un concert à Tours. Une bonne nouvelle pour le rap français !
Jul : son 28ème album disponible le 9 juin
C’est quand qu’il s’éteint ? Jul ne s’arrêtera donc jamais. Infatigable, le rappeur marseillais vient d’officialiser la date de sortie de son nouvel album. Le rendez-vous est donc fixé au 9 juin prochain.
Il avait récemment proposé à ses fans de composer eux-mêmes la pochette de ce 28e album. Après concertation avec son équipe, voici la pochette choisie par le Phocéen :
🚨 JuL annonce la sortie de son 28ème album en direct du stade Vélodrome
« C’EST QUAND QU’IL S’ÉTEINT ? »
📆 9 Juin pic.twitter.com/euKJTXjSIy
— RAPLUME (@raplume) May 14, 2023
Les certifications de la semaine
Chaque semaine, retrouvez les certifications albums et singles, dévoilé par le SNEP (Syndicat National de l’Édition Phonographique).
- Disque de platine (100 000 équivalents ventes) :
Niro- OX7
- Singles d’or (15 000 000 équivalents streams) :
Siboy – “Cagoulé”
DTF – “Boyz”
Menace Santana- « Skiboy »
Kalash (feat. Damso) – « Malpolis »
Werenoi (feat. Ninho) – « Ciao »
Zola (feat. Damso) – « COEUR DE ICE »
- Singles de platine (30 000 000 équivalents streams) :
Bigflo & Oli- « Sur la lune »
Ninho – « Gros vendeurs »
Dinos – « Helsinki »
Gazo (feat.Damso) – « Bodies »
Orelsan (feat. Angèle) – « CP_009_EVIDEMMENT »
- Singles de diamant (50 000 000 équivalents streams) :
SCH – « Je la connais »
Alonzo – « Suis moi »
Naps – « En détente »
DA Uzi (feat. Ninho) – « Crois-moi »
Auteurs/autrices
Actus
Les news de la semaine #15 (Pop Smoke, Green Montana, Guy2Bezbar…)
L’actualité du rap français est dense. Chaque semaine, les infos grouillent de tous les côtés. Depuis un moment, Raplume vous propose un récapitulatif des news du jour sur son compte Instagram. En 2023, nous allons plus loin et vous proposons chaque lundi une mise à jour de ce qui s’est passé d’important dans le secteur. L’article se clôture avec la liste des nouvelles certifications délivrées par le SNEP.
Plus aucun morceau de Pop Smoke ne sortira
Après les albums posthumes Shoot For The Stars Aim For The Moon (2020) et Faith (2021), plus aucun morceau de Pop Smoke ne sortira sur les plateformes de streaming. Ainsi, l’intégralité du catalogue du rappeur américain est désormais entre les mains des auditeurs. C’est son producteur Rico Beats qui a révélé l’information sur les réseaux sociaux. « Si Pop était encore en vie, il n’aurait pas approuvé 99% des titres qui ont été sortis depuis sa disparition. Pop est mort il y a 3 ans de cela. Combien de titres pensez-vous qu’il ait enregistré en un an ? Vous allez devoir affronter la réalité en face », a-t-il confié.
La première cérémonie des flammes diffusée en direct sur 6play et Youtube
À l’approche du jour J, nous en apprenons davantage sur la cérémonie des Flammes. Organisé par Booska-p, Spotify et Yard, l’évènement aura lieu le jeudi 11 mai prochain au Théâtre du Châtelet à Paris. La première édition sera diffusée à partir de 20h30 sur la chaîne Youtube de Booska-p et en simultanée sur 6play. Une diffusion sur Twitch est également prévu sur la chaine de Maxime Biaggi.
Guy2Bezbar dévoile un extrait inédit sur Instagram
Doucement, mais sûrement. Après avoir signé son retour solo sur le single «LaCalle 5», Guy2Bezbar a partagé un nouvel extrait inédit sur ses réseaux hier soir.
Il avait agité les ondes du rap français en novembre dernier lors de la sortie d’un projet commun avec Leto, Jusqu’aux étoiles. L’artiste aux gimmicks toujours aussi efficaces à de nouveau fait parler de lui avec ce qui ressemble au teasing d’un futur morceau. Énergique et revanchard, l’extrait est accompagné d’un commentaire équivoque : « ça fait longtemps que je n’ai pas mis une tarte au game, j’arrive, d’abord tranquille. » Guy2Bezbar semble prêt à mouiller le maillot de nouveau.
Prochaine soirée Raplume à Nantes le 11 mai
Après Lille, Raplume vous donne rendez-vous ce jeudi 11 mai au Stéreolux de Nantes pour un concert inédit. Le membre éminent du 92i, Green Montana sera présent en compagnie de Captaine Roshi, Coelho ou encore KR Malsain. La billetterie est ouverte et en ligne. On vous attend nombreux !
🚨Soirée RAPLUME à NANTES !
Avec :
▫️GREEN MONTANA
▫️CAPTAINE ROSHI
▫️COELHO
▫️KR MALSAIN📆 11 Mai
🎫 : https://t.co/W69fgLt54O pic.twitter.com/GxJzidDTCq
— RAPLUME (@raplume) April 24, 2023
Soprano soutient les grévistes et le clame haut et fort au stade de France
« Je ne peux pas fermer les yeux sur l’actualité ». C’est une prise de position claire dont à fait preuve l’artiste marseillais lors de son concert événement au stade de France. Devant près de 85 000 personnes, Soprano a profité d’un moment d’accalmie pour rendre hommage à « ceux qui sont dans la rue et qui se battent pour défendre leurs droits, que ce soit la retraite ou autres ».
L’ex-membre des Psy 4 de la rime n’est pas le seul à afficher son soutien au mouvement social en cours. En avril dernier, le collectif La Familiale avait réuni Médine, Sniper, Hatik, Nayra et bien d’autres afin de récolter des fonds pour financer une caisse de grèves.
Parfois décriés pour leur manque de considérations du quotidien de leurs auditeurs, certains rappeurs français illustrent depuis quelques mois que le « rappeur conscient » n’est peut-être pas mort.
Les certifications de la semaine
Chaque semaine, retrouvez les certifications albums et singles, dévoilé par le SNEP (Syndicat National de l’Édition Phonographique).
- Disque d’or (50 000 équivalents ventes) :
Maes – Omerta
- Disque de platine (100 000 équivalents ventes) :
Benab – Au clair de la rue
SDM – Liens du 100
- Disque double platine (200 000 équivalents ventes) :
Jul – Indépendance
- Singles d’or (15 000 000 équivalents streams) :
Leto (feat. Ninho & Zed) – “Double binks”
Myth Syzer (feat. Bonnie Banane, Ichon, Muddy Monk) – “Le code”
Benab – « Mon poto »
Jul – « La recette »
- Singles de platine (30 000 000 équivalents streams) :
PLK – « Bénef »
Ninho – « Outro »
Hamza (feat. Damso) – « Nocif »